Au bord de l'Océan Atlantique, entre la Rivière Mahury et la Rivière de Cayenne, la ville de Cayenne occupe une presqu'île avec Matoury et Remire-Montjoly, un ensemble géographique appelé "Île de Cayenne et qui regroupe plus de 40% de la population de la Guyane.
Si Christophe Colomb explora les côtes de la Guyane en 1498, ce n'est qu'en 1643 que la ville de Cayenne sera fondée par l’amiral Charles Poncet de Brétigny sur l'emplacement de terres appartenant aux indiens Galibi, le Mont Cépérou. Mais malgré la construction d'un fort, les colons français durent affronter les attaques des indigènes puis celles des anglais, des portugais et des hollandais avant de s'imposer définitivement en 1676. Avec la présence des jésuites, Cayenne commença alors à prospérer grâce aux plantations de cacao, de manioc, de coton et de café.
L'urbanisme actuel de Cayenne fut réalisé par l'architecte Sirdey en 1821 qui mit à contribution les prisonniers envoyés de France en Guyane. Le 15 octobre 1879 Cayenne sera officiellement créée mais en 1888 un vaste incendie ravagea la ville qui comptait de nombreuses maisons en bois.
Visiter Cayenne et ses alentours pourrait justifier un voyage en Guyane rien que pour en découvrir toutes ses richesses. La ville compte en effet de nombreux édifices coloniaux qui valent vraiment la visite, de belles places, des plages et des îles comme celles du Salut qui accueillirent les premiers bagnes.
La Place des Palmistes peut-être considérée comme le coeur de la ville historique puisque c'est autour d'elle que fut organisée Cayenne en 1821 par le Lieutenant Sirdey. Lieu de promenade préféré des Cayennais et des touristes, cette grande place est ombragée par des palmiers et au centre on y verra la statue d'un des hommes les plus admirés des guyanais, Félix Eboué, fils de descendants d'esclaves né à Cayenne et grand homme politique français. On pourra visiter la maison natale de ce grand homme au 102 de la Rue Christophe Colomb, tandis que ses restes reposent au Panthéon à Paris.
A l'ouest de la Place des Palmistes, sur une petite colline dominant l'océan se dresse le Fort Cépérou qui fut à l'origine de la ville en 1643. Sur ces terres concédées par le chef des Galibi Cépérou, les français y érigèrent un fort en 1652 selon le modèle d'architecture établi par Vauban. Grâce à son emplacement stratégique et la présence d'un phare sur l'îlet Le Père, la ville de Cayenne était avertie de l'arrivée des bateaux qui s'approchaient de la rade.
Si les vestiges de ce fort peuvent sembler décevant pour les visiteurs, la vue que l'on aura depuis le sommet de la colline sur l'océan et la ville mérite vraiment de s'y rendre.
Au pied de ce fort on pourra se promener dans le quartier du vieux port, flâner dans le Marché de Cayenne pour y admirer et sentir les odeurs des fruits tropicaux et des épices, puis on se dirigera au nord pour visiter l'ancienne poudrière qui se trouve au milieu des vestiges du Bastion Royal situé à deux pas de la Préfecture et du Conseil Régional de Guyane.
Entre la Poudrière et la Place des Palmistes on découvrira la Place Léopold Heder bordée par d'autres édifices importants comme l'Hôtel des Jésuites, Au nord de la Place Léopold Heder se trouve l'Hôtel des Palmistes, et au centre de cette place on admirera la très belle Fontaine Tardy de Montravel qui date de 1867 et qui fut érigée pour célébrer l'arrivée de l'eau à Cayenne grâce à une canalisation venant des lacs du Rorota situés sur le territoire de la commune de Rémire-Montjoly.
Parmi les autres édifices situés près de la Place des Palmistes, on découvrira à l'est la Cathédrale Saint-Sauveur dont la construction a débuté en 1825 et s'est achevée en 1833. La cathédrale devait remplacer l'église Saint-Nicolas qui se trouvait auparavant sur la Place Léopold Héder. De style colonial, cet édifice possède plusieurs éléments provenant de la chapelle du pénitencier de l'îlet La Mère tels que son maitre-autel, sa chaire et son confessional réalisés en wacapou, un arbre poussant essentiellement dans la région des Guyanes. Ce n'est qu'en 1934 que l'église sera consacrée, devenant la première et la seule cathédrale de Guyane.
D'autres édifices situés autour de la Place des Palmistes méritent l'attention des touristes qui pourront découvrir la Maison Thémire construite à la fin du 19ème siècle et devenue le Bar des Palmistes, ou le bel immeuble Franconnie qui est un bel exemple de l'architecture de la ville et qui abrite la Bibliothèque de Cayenne.
La Place des Amandiers située en bord de mer au nord de Cayenne est un des lieux les plus agréables de la ville car vous pourrez y apprécier le panorama sur l'Océan Atlantique et observer de nombreux oiseaux marins. Au centre de la place se trouve un kiosque à musique et c'est le lieu de rendez-vous des joueurs de boules de Cayenne. Au sud de cette place on y vera un temple chinois occupé par l'association Fa Kiao Kon So qui y donne des cours de langue chinoise et organise le Nouvel An Chinois sur la Place des Amandiers.
Les chinois ont d'ailleurs leur propre quartier à Cayenne, il se situe entre le Canal de Laussat et le Marché. Ce lieu est connu sous le nom de Quartier de la Crique et il est considéré comme le quartier chaud de Cayenne avec des bars et des boîtes de nuits peu recommandables malgré la musique brésilienne qui met de l'ambiance. C'est en général dans ce quartier que se trouvent les prostituées venues clandestinement du Brésil et du Suriname pour proposer leurs services.
Le Canal Laussat qui se trouve au sud du Quartier de la Crique a été construit entre 1777 et 1821 par les prisonniers du bagne pour favoriser l'évacuation des eaux vers l'Océan afin d'assainir la ville.
Une grande partie de l'île de Cayenne est bordée par la mangrove et c'est à l'est de la ville qu'il faudra se rendre pour découvrir les plages. Bordées de cocotiers, les plages de Rémire et Montjoly, au pied des collines du Mahury et de Bourda, sont parmi les plus belles du pays même si les eaux sont troublées par les alluvions des différents cours d'eau qui se jettent dans l'océan.
Le Bagne de Cayenne est formé en réalité par plusieurs établissement pénitentiers dont un seul se trouve en réalité dans la ville de Cayenne, un ensemble de trois édifices construits entre 1867 et 1872 près de la Pointe Buzaré, à proximité de la Place des Amandiers et de l'Anse de Châton. Un seul édifice a subsisté et abrite aujourd'hui la maison de fonction du Procureur de la République située au 18 de la Rue Pasteur. Juste en face, les édifices de l'Institut Pasteur représentaient jadis un des lieux de détention de ce bagne qui accueillait les prisonniers considérés comme les moins dangereux. Malgré cela, le Bagne de Cayenne était un enfer et beaucoup de prisonniers mouraient à la suite de mauvais traitements et des maladies tropicales comme la malaria.
Les prisonniers les plus dangereux ou que l'on voulait vraiment isoler pour de nombreuses raisons étaient envoyés dans des centres pénitentiers où les conditions de vie étaient plus rudes comme sur les îles du Salut, trois îlots situés à une quinzaine de kilomètres des côtes de Kourou et qui appartiennet aujourd'hui au Centre national d'études spatiales. Sur ces trois îles, seules l'île Royale et l'île Saint-Joseph peuvent être visitées, l'accès de l'île du Diable étant interdit aux visiteurs.
Ce petit archipel doit son nom grâce aux survivants qui purent se sauver de l'hécatombe qui suivit l'arrivée massive de colons en Guyane en 1763. Sur les 17 000 colons français, 12 000 d'entre eux moururent en seulement un an, victimes de la fièvre jaune, du paludisme et autres maladies. Ceux qui fuyèrent vers les îles du Salut furent sauvés car l'archipel connu à l'époque sous le nom d'Îles du Triangle était exempt de moustiques.
Mais ces îles qui avaient permis de sauver un certain nombre de colons allaient devenir un enfer suite à la construction en 1793 d'une première forteresse qui allait recevoir les prisonniers politiques lors de la Révolution Française. Rapidement, ce bagne allait devenir un des plus durs du monde, les prisonniers les plus dangereux étant placés sur l'île Saint Joseph, les autres sur l'île du Diable tandis l'île Royale abritait l'hôpital et l'administration pénitentiaire.
Cependant, si la mortalité était inférieure sur ces îles que dans les bagnes de la forêt guyanaise, les conditions de vie y étaient très difficiles. A la fin de leur peine, les prisonniers qui avaient survécu recevaient un lopin de terre pour leur permettre de subsister sans espoir de retour vers la métropole. Une partie donc de la population de la Guyane descend donc de ces bagnards qui avaient purgé leur peine (justifiée ou non), mais à qui on avait refusé le droit de revenir vers leur terre natale.
Ce ne sera qu'en 1947 que le Bagne de Cayenne, celui des Îles du Salut et tous ceux installés sur le territoire de la Guyane seront fermés définitivement.
A l'est de Cayenne, la commune de Remire-Montjoly forme pratiquement la banlieue résidentielle de la capitale guyanaise. Connue pous ses plages, la ville est issue de la fusion en 1969 de Rémire et Montjoly.
C'est en 1652 que Rémire fut fondée par Vertaumon, mais un an plus tard la cité fut attaquée par les indiens Galibi, puis prise par les hollandais. Il faudra attendre 1664 pour que la commune redevienne française suite à la reprise de Cayenne. Rémire allait alors prospérer grâce aux plantations de canne à sucre jusqu'à ce que l'abolition de l'esclavage nette fin à cet âge d'or.
Auhjourd'hui, l'économie de Remire-Montjoly dépend pour une grande partie des activités du port de Dégrad des Cannes situé sur l'estuaire de la rivière Mahury au sud de la ville. Remplaçant le vieux port de Cayenne depuis 1974, il assure les 90% des exportations et des importations du Département de la Guyane.
Les plages de Remire-Montjoly sont les principales attractions de cette commune. La plus réputée est l'Anse de Montjoly située entre le mont Burda et la colline de Montravel. C'est en face de cette plage que l'on pourra apercevoir les îles de la Mère et du Père qui furent destinées dès le 19ème siècle à recevoir des bagnards.
A certains moments de l'année, les plages reçoivent des visiteurs très appréciés par les touristes, des tortues marines qui viennent y pondre leurs oeufs.
Sur la Plage de Gosselin les curieux y découvriront des polissoirs qui servaient aux indigènes pour polir leurs armes. On découvrira d'autres vestiges provenant des civilisations amérindiennes en visitant le site des Roches Gravées près de la Crique Pavée, ou l'Habistation Pascaud qui possède également des pétroglyphes datant de la période précolombienne.
L'Habitation Vidal se trouve au coeur d'une des plus grandes plantations de canne à sucre de l'époque coloniale avec environ 300 esclaves. Appelée Habitation Mondélice par son premier propriétaire Vidal de Lingendes, cette plantation se trouve au sud-ouest de Remire-Montjoly et on la rejoint par le Sentier Vidal qui part du lycée Léon Gontran Damas. la plantation est prolongée par la canal de la Crique Fouillée qui relie les rivières Cayenne et Mahury.
Un autre sentier permet de relier les lacs de Rorota qui représentaient un important réservoir en eau potable pour la ville de Cayenne. Ces lacs artificiels situés sur le Plateau de Mahury ont été réalisés par l'ingénieur des Ponts et Chaussées Lalouette au cours des années 1860, et pour les atteindre on fera une agréable randonnée dans la forêt guyanaise.
On visitera également Fort Diamant qui fut construit en 1849 à l'embouchure du fleuve Mahury pour protéger la côte des invasions portugaises. Accessible par la Route des Plages qui rejoint le port de Dégrad des Cannes, Fort Diamant dispose de trois pièces d'artillerie et offre une belle vue sur l'embouchure du fleuve avec l'Océan Atlantique.
A 11 kilomètres au sud du centre ville de Cayenne et tout près de l'aéroport Félix Eboué, la ville de Matoury est surtout une cité résidentielle dont l'économie dépend surtout des activités aéroportuaires et de sa proximité avec le Port du Larivot spécialisé dans la pêche à la crevette et au vivaneau.
Fondée en 1656 sous le nom de Tour-de-L'Isle, la première église de la commune fut construite en 1662 et elle se développa au 18ème siècle suite au creusement en 1736 du Canal de la Crique Fouillée entre les rivières Mahury et Cayenne. C'est au confluent de ce canal et du Mahury que l'on pourra voir les vestiges du Fort Trio que fit construire le Gouverneur Lemoine au 19ème siècle.
Matoury est un lieu agréable avec le Sentier de Lamirande qui vous permettra de faire une belle randonnée dans la forêt tropicale, contournant le Grand Matoury qui culmine à 234 mètres d'altitude. Au cours de cette balade on pourra observer de nombreux oiseaux comme des momots houtoucs, des trogons, des buses à gros bec, des buses à échasses, des tamatias, des piauhau hurleurs ou de ravissants colibris.
Le Mont Grand Matoury forme une espèce d'île au coeur des terres basses et c'est un des lieux les plus appréciés de la population de Cayenne qui y aime à s'y promener les week-ends.
A 17 kilomètres au sud de Matoury et à 28 kilomètres du centre de Cayenne, on rejoindra la commune de Roura en prenant la Route de l'Est qui passe près de l'aéroport et près duquel il faudra tourner sur la gauche pour poursuivre sur la Départementale D6 qui traverse le fleuve Mahury juste avant d'arriver à destination.
C'est en 1675 que Roura fut fondée par des Jésuites sur les flancs du mont Roura. Cette commune, reliée par la route grâce au pont construit en 1991 sur le Mahury, est réunie avec le bourg de Cacao situé au bord de la rivière Comté qui rejoint la Rivière Oyak au sud de Roura.
Roura est une destination qui ravira les amateurs d'écotourisme qui pourront se rendre à la Crique Gabriel au coeur de la végétation luxuriante, découvrant son marais et navigant en pirogue entre la mangrove. Quand les eaux sont hautes on pourra même rejoindre la Réserve naturelle nationale des marais de Kaw-Roura qui se trouve sur le lac Pali. Avec une superficie de 94 700 hectares c'est la troisième plus grande réserve naturelle de France après celle des Nouragues située à proximité, et la Réserve naturelle nationale des Terres australes françaises.
La Réserve de Kaw entoure le petit village de Kaw situé sur la rivière Kaw, et abrite une faune très nombreuse dans ce décor tropical merveilleux. En navigant sur les cours d'eaux de la réserve on pourra y observer des caïmans noirs, des hérons cocoi aux aguets pour pêcher les nombreux poissons qui peuplent ces rivières, et de magnifiques ibis rouges.
En grimpant sur les reliefs de la Montagne de Kaw on aura de magnifiques vues sur la forêt tropicale, découvrant chemin faisant des espèces rares comme les coqs de roche orange.
Le bourg de Cacao est peuplé en grande partie par de Hmongs qui avaient fuit le Laos en 1977 et qui se sont dédiés à la culture de légumes, de fruits et de fleurs qui sont vendus sur le Marché de Cayenne.
En pleine forêt, sur la route qui mène à Cacao, on découvrira un édifice surprenante pour cette partie du monde, un véritable château de style médiéval en bois.
Cette construction étonnante en pleine forêt amazonienne n'est pas l'oeuvre des conquistadores mais d'un passioné de Tolkien qui a réalisé son rêve en construisant cet édifice qui abrite plusieurs espèces de serpents pour les présenter aux visiteurs.
Au sud de Roura, en suivant la Départemantale D6 on découvrira un sentier qui permet d'accéder au chutes du Fougassier sur la Crique du même nom. c'est un lieu bien aménagé avec des passerelles qui vous permettront d'admirer la beauté de ces cascades au coeur de la forêt. Le site est accessible également en pirogue en navigant sur la rivière Orapu, ce qui apporte encore plus de charme à cette randonnée.
L'aéroport international Félix Éboué est situé à 16 kilomètres au sud du centre-ville de Cayenne, sur le terriroire de la commune de Matoury. Avec sa piste de 3 800 mètres de longueur l'aéroport de Cayenne pourrait même recevoir l'Airbus A380 si les infrastructures pour l'embarquement ou le débarquement des passages étaient réalisés.
Depuis l'Europe l'aéroport de Cayenne est desservi par Air Caraïbes et Air France au départ de l'aéroport de Paris-Orly. Les voyageurs venant du Canada devront prendre un vol vers Pointe-à-Pitre ou Fort-de-France puis poursuivre leur voyage avec Air Guyane Express ou Air France.
Quant à Surinam Airways, la compagnie propose des vols à destination de Cayenne depuis Paramaribo au Suriname et Belém au Brésil.
La compagnie Air Guyane Express vous permettra d'atteindre certaines villes éloignées de Cayenne ou qui ne sont pas connectées par la route. On pourra ainsi voyager avec Air Guyane Express à destination de Grand-Santi, Maripasoula, Saint-Laurent du Maroni ou Saül.
Des compagnies privées proposent également des vols en petit avion ou en hélicoptère vers certaines communes isolées de la forêt guyanaise, mais ces vols sont généralement assez chers et le plus souvent utilisés par des scientifiques ou des professionnels car toute la partie sud de la Guyane Française est située dans une zone à accés restreint pour laquelle une autorisation préfectorale est requise.
Pour réserver votre avion nous vous conseillons d'utiliser notre comparateur de billet d'avion en Guyane.
Les communes de Cayenne, Montsinéry-Tonnegrande et Remire-Montjoly sont desservies par la Régie Communautaire des Transports. 6 lignes de bus numérotées de 1 à 6 desservent les principaux quartiers de Cayenne et son agglomération.
Les bus sont confortables et climatisés mais la fréquence est cependant assez faible car ils ne passent que toutes les 30 minutes en moyenne en semaine et le service s'arrête aux alentours de 20h00. Cela reste cependant le moyen de transport le plus économique à Cayenne puisque le billet de bus est à 1,10 € (tarif 2014).
Les itinéraires de ces lignes, les horaires et les tarifs sont disponibles sur cette page.
La ville de Cayenne dispose également de plusieurs compagnies de taxi que vous pouvez appeler pour vous déplacer dans la ville et vers les sites les plus intéressants aux alentours.
Il faut savoir que les prix sont souvent abusifs entre l'aéroport et le centre ville de Cayenne puisqu'on vous demandera généralement 50 € pour faire ce trajet d'une quinzaine de kilomètres seulement. Sachez cependant que des bus réalisent le trajet pour seulement 3,30 €.
Pour ceux qui souhaiteraient louer un véhicule à Cayenne pour circuler dans la ville et ses environs vous pouvez réserver une voiture auprès de l'agence Sixt qui propose de bons tarifs, y compris pour les 4x4 pour ceux qui prévoient de voyager sur les routes les moins praticables de la Guyane Française.
Pour voyager en Guyane au départ de Cayenne vous aurez le choix entre l'avion pour quelques destinations avec Air Guyane Express, les bus du Transport Interurbain de la Guyane (TIG), des minibus privés ou des taxis collectifs.
Le TIG dispose de 9 lignes dont 4 au départ de la Gare Routière de Cayenne située près du Marché et du Canal de Laussat.
Cayenne possède des hôtels adaptés à tous les budgets mais l'offre proposée par les centrales de réservation traditionnelles est très faible. Il vous faudra donc dans la plupart des cas téléphoner directement à l'hôtel pour réserver une chambre avant votre départ.
Il sera préférable de réserver son hôtel au centre ville, ce qui vous permettra de découvrir sans difficultés le centre historique de Cayenne à pied et de vous rendre à la Gare Routière pour prendre les bus et les minibus qui vont vers les communes et les plages aux alentours.
Hotel Les Palmistes : Hôtel en plein centre ville, 12 avenue du Général de Gaulle - Tél. 05 94 300 050
Hôtel Bar Restaurant Les Amandiers : Un établissement très bien situé au centre ville, Place Auguste Horth - Tél. 05 94 31 69 42
Hotel Central Cayenne : Comme son nom l'indique cet hôtel se trouve au centre ville de Cayenne, pas très loin de la Cathédrale. Cet hôtel moderne propose des chambres doubles confortables à partir de 80 € la nuit.
Best Western Hotel Amazonia : A 100 mètres de la Place des Palmistes cet hôtel est très bien situé pour passer un séjour agréable dans le centre historique de Cayenne. Le Best Western Hotel Amazonia dispose d'une piscine, d'un solarium, d'un parking gratuit, d'un accès wifi gratuit et les chambres doubles confortables et bien équipées sont proposées à partir de 102 €.
Novotel Cayenne : A 4 kilomètres de la Place des Palmistes mais proche des plages, le Novotel Cayenne est un établissement confortable proposant 102 chambres équipées de bureau, salle de bain, climatisation et accès gratuit à Internet. L'hôtel dispose d'une piscine et d'un parking gratuit, et les chambres sont proposées à partir de 176 € la nuit.
Hôtel Ker Alberte : Dans une authentique maison créole de 1912, l'Hôtel Ker Alberte est situé en plein centre ville entre la Place des Palmistes et le Marché Central. Cet hôtel 4 étoiles propose 15 chambres et 2 suites, possède un restaurant, une piscine extérieure et un beau jardin. Les chambres sont proposées à partir de 190 € la nuit.
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