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Voyage en Martinique



MartiniqueEntre la Mer des Caraïbes et l’Océan Atlantique, La Martinique est une des îles des Antilles françaises qui attire un grand nombre de touristes venus pour ses plages de sable blanc, ses paysages tropicaux et, pour les plus sportifs, ses activités aquatiques.

La Martinique est une véritable carte postale. Couverte d’une végétation très variée, ses habitants la nommèrent Madinina, "l'île aux fleurs".
Son relief volcanique, offre au visiteur un paysage de collines, plaines, falaises,et plages de sable blanc ou noir surplombé par la Montagne Pelée (1 397m), le volcan qui a marqué l'histoire de la Martinique quand, en 1902, l'éruption a entièrement détruit la plus importante ville de l'époque, Saint Pierre, tuant presque tous ses habitants.

Le nord de l’île ravira les amoureux de la nature et des randonnées, avec sa forêt tropicale qui abrite de nombreuses espèces végétales, des rivières et des cascades qui descendent jusqu’aux plages.

Le sud de la Martinique offre aux touristes de nombreuses baies et plages, bordées de cocotiers, où ils profiteront du soleil et pourront s’adonner à la plongée sous marine, au snorkeling, à la pêche en mer ou autres sports et activités nautiques.

Martinique : informations utiles

- Superficie : 1 080 Km²
- Capitale : Fort-de-France
- Monnaie : Euro
- Décalage horaire : - 6 heures en été, - 5 heures en hiver
- Horloge Parlante
- Santé : Aucun vaccin exigé.
- Climat : La meilleure saison se situe entre le 15 décembre et le 15 avril. Mais le climat est agréable pratiquement toute l’année, la température de l’eau pratiquement constante, et les grosses chaleurs sont adoucies par les alizés. Attention toutefois aux cyclones qui peuvent affecter la région de fin août à octobre
- Météo : Voir les températures
- Téléphone :
    France > Guadeloupe : Numéro du correspondant classique
    Guadeloupe > France : Numéro du correspondant classique
- Courant : 220 V
- Formalités : Pas de Visa pour les ressortissants de la C.E., les Suisses, Canadiens et Américains devront se munir d'un passeport en cours de validité. Pour les ressortissants des autres pays, la réglementation est la même que celle en vigueur pour entrer en France
- Adresses utiles :
    Office du tourisme de Martinique : 2, rue des Moulins, 75001 Paris
    Tel : 01 44 77 86 00
    Office du Tourisme : 2, rue Ernest Deproge, 97200 Fort-de-France
    Tél : 05 96 63 79 60
- Voyage en Martinique :
- Réservation de chambres d'hôtel à Fort-de-France
- Réservation de chambres d'hôtel à Le Diamant
- Réservation de chambres d'hôtel aux Trois Ilets
- Réservation de billet d'avion en Martinique
- Réservation de séjours et circuits en Martinique


Voyages en Martinique

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Martinique : Informations touristiques

C'est le 15 juin 1502 que Christophe Colomb découvre la Martinique, une île alors peuplée par les Kali'na qui appelaient cette terre Matinino avant de devenir Madinina, l'Île aux Fleurs.
Située entre la Dominique et Sainte-Lucie, ce n'est qu'en 1635 que les Français décident de coloniser la Martinique avec Pierre Belain d'Esnambuc accompagné de 150 hommes venant de Saint-Christophe. Il sera suivi au cours des années suivantes par d'autres colons européens qui feront venir d'Afrique de nombreux esclaves noirs pour travailler dans les champs de canne à sucre.

La canne à sucre allait être pratiquement la seule culture de la Martinique et l'abollition de l'esclavage durant la Révolution Française allait être de très courte durée en raison de l'importance économique du commerce du sucre. Il faudra attendre le 27 avril 1848 pour que Victor Schœlcher mette fin à l'esclavage avec pour conséquence l'arrivée de nombreux travailleurs venus d'Inde, du Congo et de Chine pour travailler dans les plantations sucrières. Européens, Africains, Asiatiques et les quelques amérindiens d'origine Caraïbe qui restaient sur l'île ont alors appris à vivre en bonne entente.

La Martinique d'aujourd'hui est donc le résultat du métissage de toutes ces ethnies et de leurs coutumes, donnant naissance à la culture créole telle que les touristes la découvriront lors de leur séjour dans cette île, une culture que l'on découvrira à travers la gastronomie, la langue créole et bien sûr la musique qui rythme la vie de cette population toujours prête à danser et faire la fête.

La culture de la canne à sucre est toujours très importante en Martinique et sert en grande partie à la fabrication du rhum si prisé des Antillais et qui entrainera les visiteurs à se joindre à leurs hôtes pour faire la fête à la moindre occasion.
Cependant, la banane est devenue une des principales productions de la Martinique, un fruit qui représente aujourd'hui plus de la moitié des exportations agricoles de l'île. Et ce n'est pas le seul fruit que vous pourrez déguster en Martinique; l'île offrant aussi de délicieux ananas, des mangues, des papayes ou des fruits de la passion, des fruits délicieux que vous siroterez sous forme de jus ou de cocktails sur les magnifiques plages de sable blanc bordées de cocotiers.

Plages ensoleillées, chemins de randonnées sur les volcans recouverts par la végétation tropicale, fleurs magnifiques qui ne charmeront pas seulement les colibris, rivières qui coulent des montagnes en formant de jolies cascades, plongée sous-marine ou découverte des fonds marins en bateau à fond de verre, excursions vers les îlets et les îles voisines à bord de voiliers, pêche au gros ou tout simplement farniente sur la plage... la Martinique vous souhaite la bienvenue.


Carte de la Martinique


Carte touristique de la Martinique

Fort-de-France

Fort-de-France

L'origine de Fort-de-France remonte en 1639 quand Jacques Dyel du Parquet décide d'y contruire un fort appelé Fort-Royal, nom qui allait être donné à la ville le 3 octobre 1669 par le Gouverneur Jean-Charles de Baas. Entourée de marécages infestés de moustiques, Fort-Royal bénéficie cependant d'un emplacement privilégié au fond de la plus grande baie de l'île, bien protégée des cyclones.

C'est en 1807 que la ville prendra le nom de Fort-de-France et commencera à se développer en rivalisant avec la ville de Saint-Pierre au nord-ouest de l'île, jusqu'à ce que cette dernière soit détruite par l'éruption de la Montagne Pelée le 8 mai 1902.

Avec 130 000 habitants, Fort-de-France concentre aujourd'hui le tiers de la population martiniquaise et les plus grands bateaux de croisières du monde comme l'Oasis of the Seas sont accueillis au Terminal de la Pointe Simon, permettant aux touristes de débarquer à deux pas du centre historique de la ville. Il ne leur faudra d'ailleurs pas beaucoup de temps pour apercevoir la presqu'île du Cul de Sac Royal sur laquelle a été construit le premier fort de la cité, appelé aujourd'hui Fort Saint-Louis et qui est occupé par la Marine Nationale.

Cathédrale de Fort-de-France Le Coeur du Centre historique de Fort-de-France se situe autour de la Place Monseigneur Roméro bordée à l'ouest par la Cathédrale Saint-Louis construite à partir de 1891 sur l'emplacement de la première église bâtie en 1671 et de celles qui lui ont succédé.
De style néogothique et romano-byzantin, la cathédrale est majestueuse avec son clocher dominant la ville à une hauteur de près de 59 mètres et réhaussé d'une flèche de 25 mètres. A l'intérieur, on sera étonné par son ossature métallique et la clarté que lui procurent ses nombreux vitraux illustrant la vie de Saint-Louis.

A 100 mètres au nord de la cathédrale on rejoindra la Place Victor Schœlcher dédiée à cet homme politique qui mit fin à l'esclavage le 27 avril 1848. Bien qu'il soit né dans le nord de la France, Victor Schœlcher est sans doute une des personnes les plus admirées aux Antilles et il sera même député de la Martinique et de la Guadeloupe entre 1848 et 1851.
Au nord-est de cette place on découvrira la Bibliothèque Schœlcher abritée par un magnifique bâtiment construit en 1887 dans un style éclectique mêlant les influences byzantine, art nouveau, art égyptien et classique occidentale. Dans cette belle bâtisse dessinée par l'architecte Pierre-Henri Picq on y découvrira 1 200 des 10 000 livres que Victor Schœlcher a légué la ville en demandant que l'accès à cette bibliothèque soit libre pour favoriser l'éducation des anciens esclaves. Ces 1 200 livres sont ceux qui ont pu être sauvés lors d'un incendie qui ravagea Fort-de-France en 1890, représentant une partie des 130 000 ouvrages que compte cette fabuleuse bibliothèque.

Bibliothèque Schœlcher à Fort-de-France La Bibliothèque Schœlcher se trouve à proximité du Jardin de la Savane, un immense parc public de 5 hectares situé près du port et de la presqu'île du Cul de Sac Royal. Ce jardin a été aménagé au 18ème siècle sur des terrres gagnés sur la mer et la mangrove et la population de Fort-de-France s'y rend pour se prélasser à l'ombre des palmiers royaux, des fromagers, des figuiers et des bakouas. On y verra la statue en marbre de Carrare de l'impératrice Joséphine de Beauharnais réalisée en 1859 par le sculpteur Vital Dubray. Josephine de Beauharnais est elle aussi une figure importante de la Martinique puisqu'elle est née aux Trois-Îlets, une petite commune se trouvant de l'autre côté de la Baie de Fort-de-France.

Parmi les autres sites d'intérêts à ne pas manquer lors de votre séjour à Fort-de-France, on ne manquera pas de flâner sur le Grand Marché, connu aussi sous le nom de Marché aux Epices et situé en plein coeur de la ville sous sa grande halle de métal et de verre. Le Grand Marché est sans doute le lieu le plus animé de la ville, un lieu que l'on doit absolument visiter si on veut rencontrer les habitants de Fort-de-France qui s'y rendent pour s'approvisionner en fruits et légumes, acheter des épices et des piments indispensables à la préparation des plats de la cuisine antillaise, et même se fournir en rhum et en bois bandé, un supposé aphrodisiaque que vous recommanderont tous les antillais.

Marché de Fort-de-France Le Grand Marché n'est pas le seul lieu de rencontre et d'approvisionnement des habitants de Fort-de-France et pour avaoir un panaorama complet de leur vie quotidienne il faudra aussi se promener au Marché aux poissons situé à l'intersection des Boulevards Allègre et Général de Gaulle, au bord de la rivière Madame. C'est en empruntant cette rivière que les pêcheurs viennent y débarquer une grande variété de poissons, mais aussi des crustacés comme des crabes et de succulentes langoustes.
A côté du Marché aux poissons vous poursuivrez votre visite en passant par le Marché aux légumes où l'on trouvera des produits comme le fruit à pain ou l'igname issus de l'agriculture locale et qui accompagnent les mets à base de poisson.

Fort de France possède également plusieurs musées dignes d'intérêt comme le Musée départemental d'archéologie et de préhistoire qui abrite une belle collection de pièces provenant des civilisations amérindiennes qui ont peuplé l'île avant l'arrivée des européens, ou le Musée régional d'histoire et d'ethnographie qui se trouve dans une belle maison créole du 19ème siècle et qui relate l'histoire de la Martinique depuis l'époque précolombienne jusqu'à nos jours en passant par sa colonisation et l'esclavage.

Le Muséum d'Histoire Naturelle se trouve dans le Parc Floral et Culturel qui était à l'origine un ancien hôpital construit en 1722 mais qui tombera à l'abandon avant que la ville ne décide de le transformer en 1969 pour y installer un Exotarium et une Galerie de Géologie et de Botanique.
Autour des bâtiments, le Parc Floral est considéré comme un des sites les plus intéressants de la ville avec ses magnifiques arbres tels que les tamariniers, les cocotiers et les manguiers. C'est dans ce parc que sont donnés de grands spectacles et concerts, notamment au moment du Festival Culturel de Fort-de-France qui anime la ville pendant trois semaines en juillet.

Sacré-coeur de Balata Parmi les autres sites dignes d'intérêt à Fort-de-France on citera l'ancien Palais de Justice construit en 1906 et transformé en Espace culturel Camille Darsières, l'ancien Hôtel de Ville bâti en 1901 et qui abrite aujourd'hui le Théâtre Aimé Césaire afin de rendre hommage à ce grand poète et homme politique français né en Martinique.
Fort-de-France possède aussi quelques églises qui méritent le détour comme l'église Saint-Antoine des Terres-Sainville, l'église de la Redoute ou l'église du Sacré-cœur de Balata. Cette dernière est une réplique du Sacré-cœur de Montmartre à Paris, et se trouve au nord de Fort-de-France en prenant la Nationale 3 qui pénètre dans la forêt tropicale. Située au sommet d'un morne, la blancheur de l'édifice contraste avec le vert de la forêt et c'est depuis cet endroit que l'on découvrira quelques uns des plus beaux panoramas sur Fort-de-Brance et sa baie.

En poursuivant son chemin sur la Nationale 3 on arrivera au Jardin de Balata situé à 10 kilomètre du centre de Fort-de-France. Avec ses magnifiques palmiers royaux, ses anthuriums, ses hibiscus, ses héliconias, ses broméliacées, ses orchidées sauvages et ses nombeuses autres espèces de fleurs et de plantes tropicales, le Jardin de Balata est un des plus beaux ensembles paysagers que l'on puissent voir. Créé par Jean-Philippe Thoze en 1982, horticulteur et paysagiste, le Jardin de Balata a été ouvert au public quatre ans plus tard. Des chemins y ont été aménagés pour découvrir les différentes plantes tropicales, et des ponts suspendus entre les arbres vous permettront d'admirer non seulement ce magnifique jardin, mais aussi les panoramas sur les pitons du Carbet et la Baie de Fort-de-France.


Les Trois-Îlets

Les Trois-Îlets

Cette petite commune de moins de 8 000 habitants située au sud de la Baie de Fort-de-France est une des villes les plus visitées de la Martinique en raison de son patrimoine historique et la beauté de ses paysages environnants.
Sur la presqu'île du Diamant, Les Trois-Îlets a été fondé en 1724 sur un morne en face de trois petits îlots nommés Tébloux, Charles et Sixtain, dans la Baie de Fort de France.

C'est avec Joséphine de Beauharnais que ce petit bourg tranquille de la Martinique est entré dans l'histoire suite à son mariage avec Napoléon Bonaparte en 1796. Si beaucoup connaissent celle qui deviendra Impératrice des Français en 1804 sous le nom de Joséphine de Beauharnais, son véritable nom est Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, fille de riches colons installés en Martinique, propriétaires d'une plantation de canne à sucre. Mais avant d'épouser le futur Empereur des Français, Marie Josèphe Rose épousera Alexandre de Beauharnais en 1779 à Noisy-le-Grand, quittant son île natale. 6 ans plus tard, le couple se sépare et après un court séjour en Martinique, elle sera emportée par le tourbillon révolutionnaire, emprisonnée à la Prison des Carmes puis libérée, deviendra l'amante de Paul Barras et d'autres membres influents du Directoire avant de tomber dans les bras de Napoléon Bonaparte qui transformera son deuxième prénom en Joséphine.

Mais si Les Trois-Îlets se montre fière d'être la patrie d'origine de cette femme aussi importante que volage et dépensière (elle était également la grand-mère du futur Napoléon III suite au mariage de sa fille avec le frère de Napoléon Bonaparte), la commune s'enorgueillit d'offrir à ses visiteurs un des plus beaux sites de la Martinique pour y passer de magnifiques vacances.
A seulement 20 minutes de Fort-de-France par voie maritime, Les Trois-Îlets se trouve en effet dans un cadre paradisiaque avec des côtes envahies par la mangrove, de belles plages de sable blanc le long de l'Anse Mitan et de l’Anse à l’Ane, des pointes rocheuses s'avançant dans la Baie de Fort-de-France, et comme paysage de fond un beau massif montagneux dominé par la morne Gardire culminant à 401 mètres d'altitude.

Les Trois-Îlets - Notre-Dame de la Bonne-Délivrance C'est autour de la Place Gabriel Hayot que s'étend le bourg des Trois-Îlets, entourée par l'église Notre-Dame de la Bonne-Délivrance dont la construction a commencé en 1724, la Mairie, l'Hôpital et le Marché couvert, un des principaux centres de vie de la commune.
En se promenant dans le bourg on y verra de très belles maisons créoles construites en bois et recouvertes par un toit de tuiles. C'est dans les rues du bourg que l'on pourra voir les boutiques et les ateliers des artisans locaux qui profitent de la venue des touristes pour exposer leurs oeuvres.

Pour ceux qui auraient choisi de de séjourner aux Trois-Îlets pour ses plages, c'est à 5 kilomètres à l'ouest du bourg qu'il faudra se diriger, vers la Pointe du Bout. Avec sa marina, ses hôtels, ses boutiques, les restaurants du village créole, son parcours de golf, son casino et sa navette maritime avec Fort-de-France, la Pointe du Bout est un des secteurs les plus fréquentés par les touristes qui se trouveront à proximité de l'Anse Mitan où s'étend une belle plage de sable blanc.
Plus au sud, l’Anse à l’Ane offre également une belle plage de sable blanc bordée de cocotiers et plus tranquille que celle de l'Anse Mitan. Allongé sur le sable, vous pourrez admirer les eaux turquoises de la Mer des Caraïbes avec en fond les Pitons du Carbet qui dominent la Baie de Fort-de-France.

Sur ces plages, toutes sortes d'activités vous seront proposées, de la baignade à la plongée sous-marine, de la planche à voile ou du voilier, de la pêche en mer ou des excursions en bateaux pour voir les dauphins, il y en a pour tous les goûts.
Mais pour ceux qui souhaitent faire autre chose que passer leur journée à la plage, Les Trois-Îlets leur propose de belles randonnées pour découvrir les beautés de la région et ses lieux historiques. On pourra par exemple visiter le Musée de La Pagerie pour découvrir la maison natale de Joséphine de Beauharnais au milieu de la plantation de ses parents où se trouvent les vestiges de la sucrerie, du moulin à canne et de la manioquerie.

Les Trois-Îlets - Maison de la canne Sur la Route qui mène à Rivière-Salée on pourra faire une halte à la Maison de la canne qui vous apprendra tout ce que vous devez savoir sur l'histoire de la canne à sucre et de la fabrication du rhum en Martinique. Non loin de là c'est le Village de la Poterie que l'on découvrira avec ses artisans qui vous montreront leur savoir-faire pour réaliser des poteries, mais aussi des céramiques, des bijoux, des peintures ou des meubles et des objets divers en bois.
En continuant la route vers Rivière-Salée on visitera le Domaine Château Gaillard qui possède la plus grande pépinière de Martinique avec plus de 1 500 variétés de plantes, des boutiques, un restaurant et très intéressant Musée du Café et du Cacao. Sur le domaine vous aurez même la possibilité de prendre l'hélicoptère pour découvrir les merveilleux paysages de la Martinique vus du ciel.

Au sud de la commune des Trois-Îlets, dans le quartier dit de La Ferme, la Savane des esclaves est une reconstitution d'un village d'antan avec ses cases, son grand carbet communautaire et son jardin créole où sont cultivés des plantes médicinales et des arbres fruitiers. Dans les cases on admirera les statues grandeur nature sculptées dans du bois de Mahogany, un arbre ressemblant à l'acajou. Ces statues illustrent la vie des esclaves dans les plantations de cane à sucre et de cacao.
Comme sur le Domaine Château Gaillard on vous exposera le travail des anciens esclaves qui devaient extraire le jus des cannes à sucre ou piler les fèves de cacao extraites des cabosses pour préparer le chocolat.


Les Anses

Les Anses

Située à l'ouest de la presqu'île du Diamant la commune d'Arlet, connue officiellement sous le nom des Anses-d'Arlet, est un village de pêcheurs qui a profité de l'expansion du tourisme grâce à ses plages au bord de la Mer des Caraïbes.

L'origine du village remonte au début de la colonisation quand les Caraïbes quittèrent le nord de la Martinique pour s'installer plus au sud. L'un d'entre eux, Arlet, décida de s'implanter dans cette région entourée de cinq anses, mais il fut contraint une fois encore de fuir laissant ses terres aux Jésuites qui s'y installèrent en 1665.

Les Anses-d'Arlet faisait partie autrefois de la Grande Commune du Sud et verra le jour suite à sa séparation de Sainte-Luce en 1848 et du Diamant en 1862. Depuis la commune des Anses-d'Arlet regroupe les cinq anses de la pointe ouest de la presqu'île du Diamant : Anse Noire, Anse Dufour, Grande Anse, Anse d'Arlet et Petite Anse, soit une douzaine de kilomètres du nord au sud.

Le bourg des Anses-d'Arlet est considéré comme un des plus beaux sites de la Martinique et un des plus photogénique. On appréciera en effet la vue depuis le ponton parfaitement aligné avec l'église du village qui s'étend le long de la plage et dominé par les massifs montagneux à l'arrière.
Si l'église est l'édifice le plus connu de la commune on prendra cependant plaisir à se promener dans les ruelles du bourg bordées de maisons créoles parfaitement entretenues.

Plus tranquille que la Commune des Trois-Îlets, Les Anses-d'Arlet possède néanmoins tout ce qu'il faut pour attirer les touristes avec des hôtels, des résidences de vacances et des gîtes pour l'hébergement, une trentaine de restaurants pour goûter aux saveurs exquises de la gastronomie créole, des boutiques pour acheter des souvenirs et des articles de plage, et des paysages magnifiques avec ses cinq anses offrant des lieux de baignade très agréables.

Anse Noire et Anse Dufour La plupart des plages du sud de la Martinique sont faites de sable blanc, contrairement à celles du nord qui sont de sable noir en raison de la présence de volcans. Cependant, les deux petites anses située au nord des Anses-d'Arlet ont la particularité de posséder une plage de sable noir à Anse Noire et une plage de sable blanc à Anse Dufour alors qu'elles ne sont séparées que de quelques dizaines de mètres.
Si ces deux plages sont très petites, on appréciera cependant la beauté des lieux avec la végétation tropicale qui les entoure et les quelques petites maisons de pêcheurs près de ces criques aux eaux transparentes et chaudes.

La plage de Grande Anse d'Arlet est la plus étendue et la plus fréquentée en raison de sa proximité avec le bourg et les nombreux restaurants en bord de plage. Comme les précédentes, elle bénéficie d'un cadre naturel enchanteur et ses eaux sont tranquilles et chaudes. Positionnée exactement à l'ouest, la plage de Grande Anse d'Arlet est le lieu idéal pour admirer le coucher du soleil et dîner ensuite en amoureux dans un de ces restaurants au bord de la Mer des Caraïbes.

Quant à Anse d'Arlet et Petite Anse, ce sont surtout deux étroites bandes de sable et de galets. Bien que leux eaux soient tranquilles, ces plages représentent surtout un lieu de promenade, notamment celle du bourg qui bénéficie de la présence des boutiques et des restaurants pour attirer les touristes.

En dehors des plages, on découvrira aux Anses-d'Arlet trois chemins de randonnée qui enchanteront les passionnés de la marche et de la nature.
Le sentier du Morne Champagne est le plus facile des trois et vous permettra de relier les Anses-d'Arlet à Graned Anse en grimpant le Morne Champagne qui vous offrira une vue splendide sur le bourg.
Le sentier du Morne Larcher est un peu plus exigeant car il faudra grimper le morner Larcher qui culmine à 414 mètres sur le chemin reliant Petite Anse à Anse Cafard. Mais la récompense sera la superbe vue sur le Rocher du Diamant.
Les Traces d'Arlet est le troisième chemin de randonnée proposé, le plus long mais le plus varié entre Grande Anse et Gallochat, vous permettant de découvrir la nature généreuse qui entoure Anse Noire, Anse Dufour et le Morne Réduit.


Le Diamant

Le Diamant

A une quinzaine de kilomètres au Sud des Trois-Îlets, on découvrira Le Diamant, une commune touristique qui se trouve juste en face du Rocher du Diamant, un des sites les plus symboliques de la Martinique.
Tout comme Les Trois-Îlets, Le Diamant offre un cadre exceptionnel à ses visiteurs, le village se trouvant entre la baie et le massif montagneux de la presqu'île du Diamant, dominé par le morne Larcher qui culmine à 478 mètres d'altitude.

Le Diamant est une des stations balnéaires les plus importantes de Martinique grâce à sa très belle plage de sable blanc bordée de cocotiers, de raisiniers et d'amandiers, la plus longue plage de l'île avec une extension de 3 kilomètres. Cette plage est cependant beaucoup plus agitée que celles des Trois-Îlets et conviendra surtout aux amateurs de surf ou de kitesurf.

En face de la plage on admirera la silhouette du Rocher du Diamant, ancien repaire de pirates qui fut fortifié par les anglais qui menaçaient les côtes de la Martinique pendant le règne de Napoléon Ier. Nommé ainsi en raison de sa forme et de ses reflets brillant au soleil, le Rocher du Diamant culmine à 150 mètres d'altitude le Canal de Sainte-Lucie.
Aujourd'hui, le Rocher du Diamant est devenu une réserve naturelle qui abrite de nombreux oiseaux et quelques reptiles dont la couleuvre couresse, une espèce endémique de l'île de Martinique. C'est aussi un des spots favoris des amateurs de plongée sous-marine qui y découvriront des grottes comme celle de la Cathédrale et une faune aquatique très riche dont de magnifiques balistes noirs, des papillons pinocchio, des coffres zingas, des barbarins blancs, mais aussi des pulpes et des tortues carets.

Dans le village du Diamant, on pourra visiter le Musée du Coquillage qui présente une belle collection de 2 000 coquillages venant du monde entier dont 700 espèces provenant des Antilles.
Au sud de la Grande Anse du Diamant, sur les hauteurs d'Anse Cafard, on découvrira également le Mémorial "Mémoire et Fraternité" avec ses 15 statues de 2,50 mètres de hauteur réalisées par Laurent Valère qui a voulu rendre hommage aux esclaves africains qui périrent près des côtes suite au naufrage d'un bateau négrier en 1830.

Le Diamant - morne Larcher Les montagnes proches du bourg feront le bonheur des randonneurs qui pourront grimper au sommet du morne Larcher, lequel offre un excellent point de vue sur la Baie du Diamant et son célèbre rocher. Sachez cependant que le sentier est assez raide et qu'avec la chaleur il faudra prendre son temps pour arriver presque au sommet.
Pour les inconditionnels de la marche, un sentier permet de relier Petite Anse à Anse Cafard en passant par le Morne Larcher. A certains endroits, la végétation est assez dense et vous apportera un peu de fraîcheur.
Au pied du Morne on en profitera pour visiter la Maison de Médard Aribot connue sous le nom de Maison du bagnard, une petite demeure où séjourna jusqu'à sa mort le sculpteur martiniquais Médard Aribot, condamné à perpétuité pour avoir sculpté l'effigie du Colonel Coppens qui avait été brandie lors d'une émeute pendant laquelle le militaire et 9 autres personnes furent tuées. Condamné à purger sa peine dans un bagne de Guyane, il fut libéré en 1946 quand ceux-ci furent fermés.

La Maison du Gaoulé est une des autres curiosités du Diamant. Elle est entrée dans l'histoire de la commune quand en 1717 le Gouverneur de la Varenne est arrivé sur l'île pour y interdire la création de nouvelles sucreries. Invité avec son intendant à un banquet donné par le riche planteur Etienne Bourgeot, les deux hommes sont sequestrés puis placés sur un bateau qui partaient vers la France. En créole, le verbe gahouler signifie chuchoter et comme cet événement ne fit pas de bruit, et la Maison Bourgeot fut donc surnommée Maison du Gaoulé. Propriété privée, elle offre une magnifique vue sur la Rocher du Diamant.

Le Diamant - Trois-Rivieres Depuis Le Diamant, on en profitera pour visiter Trois-Rivières situé à 12 kilomètres de là, un village connu pour sa distillerie de rhum, à 4 kilomètres de la commune de Sainte-Luce à laquelle il est rattaché. Au milieu de la plantation de canne à sucre on apercevra son moulin à vent proche de la distillerie qui n'est plus en fonction mais qui peut-être visitée. Créée dès le début de la colonisation de l'île, la plantation de Trois-Rivières était une des plus importantes de l'île et une ligne de chemin de fer y a même été construitz pour y acheminer la canne à sucre vers la distillerie.
A la fin de la visite de cette ancienne distillerie, les visiteurs pourront faire des achats dans la boutique qui leur proposera des verres et des bouteilles de rhum "Trois-Rivières" dont la marque a été rachetée par la distillerie "La Mauny" située à Rivière-Pilote, 10 kilomètres plus à l'est.

Le Rhum La Mauny est un des plus réputés de la Martinique et l'origine de la plantation remonte à 1749 quand Ferdinand Poulain, Comte de Mauny, débarque en Martinique. C'est en épousant la fille d'un riche planteur de Rivière-Pilote que le domaine allait être créé. Cependant, la plantation ne se contentait à l'époque que de la fabrication de sucre et de tafia. Ce n'est qu'à partir de 1820 que la distillerie se développera pour élaborer un rhum agricole de qualité et reconnu ajourd'hui comme un des meilleurs du monde.
Rivière-Pilote est également connue par un spectacle traditionnel qui ne sera cependant pas aprécié par tout le monde : le Pitt Cléry. Le Pitt Cléry n'est ni plus ni moins que des combats de coqs qui donnent lieu à des paris insensés dans une ambiance surchauffée, un des aspects des Antilles que certains touristes souhaiteront découvrir lors de leur séjour en Martinique.


Sainte-Anne

Sainte-Anne

Sur la pointe la plus au sud de la Martinique, Sainte-Anne est sans doute une des plus belles destinations de l'île en raison de ses nombreuses plages de sable blanc comme la Plage des Salines considérée comme une des plus belles des Petites Antilles.
Avec l'Etang des Salines, ses nombreux îlets, la Savane des Pétrifications, les vestiges des anciennes plantations sucrières et le patrimoine culturel du bourg, Sainte-Anne possède de sérieux atouts pour attirer les touristes.

C'est en 1678 que la paroisse de Sainte-Anne voit le jour avec la construction d'une chapelle pour les 700 habitants se trouvant sur les plantations de canne à sucre dépendant de la commune du Marin située plus au nord. Mais la région est attaquée par les anglais et les colons français sont contraints de reconstruire l'église Notre-Dame de Sainte-Anne en 1731. Détruite à nouveau par un cyclone en 1817, elle sera reconstruite en 1824 puis embellie, devenant l'édififice le plus symbolique de la petite commune de Sainte-Anne.
Juste derrière l'église, le Calvaire Notre-Dame de la Salette donne lieu à un pèlerinage très important le 19 septembre, pèlerinage durant lequel les fidèles grimpent jusqu'au sommet du morne depuis lequel on pourra observer un eau panorama sur le bourg et la Mer des Caraïbes.
Sainte-Anne a également réhabilité d'autres sites importants de l'histoire de la commune comme le Moulin du Val d'Or où vous pourrez voir les âniers-muletiers et les guides du Parc Naturel de la Martinique en costume d'époque pour vous faire redécouvrir les travaux dans les anciennes sucrières.
On pourra voir également les ruines de l'ancienne Habitation de Crève-Cœur et sa sucrerie, perchée sur le piton du Crève-Cœur qui culmine à 200 mètres d'altitude et offre un superbe point de vue sur la Presqu'île du Sud.
Ces deux habitations sont les plus connues de Sainte-Anne mais on pourra découvrir d'autres vestiges de ces anciennes sucreries qui ont fait la richesse de certains planteurs installés sur les lieux depuis le 17ème siècle.

Sainte-Anne - Etang des Salines Au sud du bourg, juste à côté de la Grande Anse des Salines, les amateurs d'écotourisme se réjouiront en découvrant l'étang des Salines, une réserve naturelle de 97 hectares avec un parcours sur pilotis pour vous permettre de découvrir la mangrove et la faune peuplant cette vaste étendue d'eau saumâtre.
Autrefois cet étang servait à la production de sel grâce aux marais salants exploités de façon artisanale au début de la colonisation puis de manière intensive datant la seconde guerre mondiale.
Juste à côté de l'étang des Salines on visitera aussi la Savane des Pétrifications, une zone très aride et réputée pour son paysage quasi lunaire avec ses arbres pétrifiés par un ancien volcan.

Mais pour la plupart des touristes l'attrait le plus important de Sainte-Anne ce sont ses plages, 22 kilomètres de sable blanc sur les nombreuses anses entourant la Presqu'île du Sud.
Anse Caritan est la plus fréquentée puisqu'elle se situe au bord du bourg de Sainte-Anne. On y trouvera des hébergements pour tous les budgets, des gîtes proposés par les particuliers, de nombreux bars et restaurants, ainsi que des agences vous proposant de nombreuses activités nautiques comme la pongée sous-marine, la pêche en mer, ou des excursions en voiliers ou en bateaux à moteur vers les nombreux îlets qui abritent de nombreux oiseaux marins. Sainte-Anne - Plage des Salines Anse des Salines est la plus grande plage de Sainte-Anne et la plus fréquentée. Il faut dire qu'elle offre un paysage de carte postale avec sa longue plage de sable blanc bordée de cocotiers et les eaux couleur turquoise de la Mer des Caraïbes.
Si l'endroit est pris d'assaut par les touristes et les Martiniquais, notamment les week-ends, il a conservé son aspect sauvage avec à l'intérieur des terres l'étang des Salines et la Savane des Pétrifications et, en regardant en direction de la mer, le petit îlôt de la Table du Diable entouré de récifs érodés par la houle, et l'îlet Cabrits sur lequel se dresse un phare de 27 mètres de hauteur et qui représente la terre la plus au sud de la Martinique.
Mais Anse Caritan et Anse des Salines ne sont pas les seules plages qu'offre Sainte-Anne à ses visiteurs. On en trouvera de nombreuses autres presque aussi belles et souvent plus tranquilles comme Anse Meunier, Anse Trabaud, la Pointe du Marin et un peu plus loin en se dirigeant vers Sainte-Luce, Anse Mabouyas, Anse Corps de Garde, Anse Pont Café, Anse Fond Banane ou Anse Figuier.
Les amateurs de plages tranquilles pourront se rendre en bateau sur l'Ilet Chevalier situé sur le côté est de la Presqu'île du Sud avec de belles plages protégées par une barrière de corail dans l'Océan Atlantique.

Le Marin
Le Marin Depuis Sainte-Anne il ne vous faudra pas longtemps pour rejoindre Le Marin blotti au fond d'une baie protégée et qui fut le plus ancien site habité de la Martinique.
Connue jadis sous le nom de Cul-de-sac de Saint-Etienne du Marin, la cité fut attaquée par les anglais en 1673 puis reconstruite en 1700. Pendant longtemps, cette commune a vécu de l'activité sucrière avant de se tourner récemment vers le tourisme en construisant une des plus belles marinas de la Martinique.
Si la petite sous-préfecture offre un paysage urbain agréable avec son marché couvert comme principal lieu de rencontre avec la population locale, son église Saint-Étienne, son parc ethno-botanique et son Jardin Créole, les touristes pourront également faire de belles randonnées en grimpant au sommet du Morne Aka et du Morne Gommier offrant de beaux points de vue sur les environs.
Le Marin possède également de belles petites plages ombragées par les cocotiers comme celles de Pointe Borgnesse, Anse Baleine, Anse Four à Chaux, Anse Grosse Roches ou Grand Macabou.


Presqu'île de la Caravelle

Presqu'île de la Caravelle

A une trentaine de kilomètres au nord-est de Fort-de-France commence la Réserve naturelle nationale de la Presqu'île de la Caravelle, une pointe s'avançant dans l'océan Atlantique et qui recèle de richesses naturelles et historiques protégées par le Parc Naturel Régional de Martinique.
S'étendant sur une superficie de 388 hectares, la Réserve naturelle nationale de la Presqu'île de la Caravelle offre toute une variété de paysages typiques de la Martinique avec ses savanes, ses forêts sèches, sa mangrove et ses falaises déchiquetées par les vagues de l'océan.

C'est en voiture que la plupart des touristes parcourrent la route de 12 kilomètres qui mène de la La Trinité jusqu'au petit village de pêcheurs de Tartane, mais les amateurs de marche à pied n'hésiteront à emprunter les nombreux chemins de randonnées qui leur permettront de découvrir des paysages étonnants.

La Trinité
La Trinité Votre excursion vers la Presqu'île de la Caravelle commencera à La Trinité, une des trois sous-préfectures de la Martinique. C'est en 1658 que cette commune a vu le jour, faisant partie de Capesterre qui regroupait alors Le Lorrain, Le Marigot, Sainte-Marie, Le Robert, Le Gros-Morne et La Trinité, un ensemble protégé par le Fort Sainte-Catherine.
Suite à la construction d'une route entre Fort-de-France et La Trinité à la fin su 17ème siècle, cette dernière se développe rapidement grâce aux plantations de canne à sucre, ce cacao et de café qui allait faire la richesse de cette région, et son port qui permet d'envoyer les productions vers la métropole.

L'histoire de La Trinité est intimement liée à celle de la famille Dubuc propriétaire de deux grandes habitations sucrières : Le Galion et Grands-Fonds. Si ses plantations sont passées entre différentes mains par la suite, elles ont longtemps représenté une des principales ressources économiques de l'île, produisant à la fois du sucre mais aussi un des rhums les plus réputés de l'île.
La Distillerie Hardy a été fondée en 1830 par Emilien Bonneville avant de passer entre les mains de Gaston Hardy en 1905 suite à son mariage avec une des filles de son fondateur. Mais si on peut visiter les vestiges de cette distillerie, le Rhum Hardy est aujourd'hui produit par la distillerie Saint-James située dans la commune voisine de Sainte-Marie.

Sainte-Marie
Sainte-Marie Sainte-Marie est une petite ville qui prend d'ailleurs de plus en plus d'importance sur la sous-préfecture de La Trinité. Située à seulement 8 kilomètres au nord, Sainte-Marie est considérée comme le berceau du Bélé, une danse et un genre musical hérités des esclaves noirs qui vivaient dans les plantations de canne à sucre.
Sainte-Marie est connue aussi pour avoir accueilli le Père Labat en 1696, un moine qui n'est pas venu seulement prêcher la bonne parole, mais qui est à l'origine de l'exploitation sucrière de Fonds Saint-Jacques et de la fortification d'une partie de la Guadeloupe.

Si les plages de Sainte-Marie sont plus agitées que celles du sud-est de la Martinique, elles offrent cependant de magnifiques paysages.
A Sainte-Marie, on visitera la très belle église Notre-Dame-de-l'Assomption construite en 1891 sur le morne qui domine la cité.
La Distillerie Saint-James est l'autre grande curiosité de Sainte-Marie et des visites sont organisées pour vous permettre de découvrir les secrets de ce breuvage tant apprécié aux Antilles. Vous ne manquerez pas non plus la visite du Musée du Rhum où sont exposés les anciens engins qui servaient à l'exploitation de la canne à sucre, à sa distillation, et l'ancienne locomotive à vapeur qui circulait sur le réseau ferré de la sucrière.

Tartane
Tartane Au centre de la Presqu'île de la Caravelle on découvrira la commune de Tartane, un village de pêcheurs traditionnel malgré l'apparition sur les côtes de plusieurs hôtels et gîtes qui se sont construits pour accueillir les touristes de plus en plus nombreux à vouloir découvrir ce site enchanteur.
Si le tourisme est devenu une des principales ressources de la Presqu'île de la Caravelle, l'activité des pêcheurs n'a pas diminué pour autant puisqu'ils fournissent désormais les nombreux restaurants en bord de plage qui proposent aux visiteurs des plats antillais réalisés avec des poissons et des crustacés fraîchement sortis de l'eau.
Les pêcheurs jouent d'ailleurs très volontiers au rôle d'acteurs de cette nouvelle activité touristique en montrant aux visiteurs comment ils confectionnent leurs casiers, réparent les filets et préparent leurs embarcations pour partir en mer.

Tartane possède plusieurs plages qui n'ont peut-être pas le même charme que celles du sud-est de la Martinique mais qui n'en sont pas moins très agréables.
L'une des plus fréquentées est Anse Tartane, située en plein centre du village, une plage abritée des vents par la Pointe de Tartane et où l'on pourra se baigner sans danger.
En se dirigeant vers Château Dubuc on trouvera d'autres jolies plages à Anse la Brèche et Anse l'Etang, cette dernière étant sans doute la plus belle puisqu'elle est bordée de cocotiers.
Quant à la plage d'Anse Bonneville, les vents venant de l'océan Atlantique favorise la houle et ce sera le site préféré des amateurs de surfs ou de planche à voile.
Sur la côte sud de la Presqu'île de la Caravelle, les plages de la Baie du Trésor vous assureront des eaux plus tranquilles.

Château Dubuc
Château Dubuc C'est au bord de la Baie du Trésor que l'on découvrira les vestiges de Château Dubuc, un petit château construit en 1721 par Louis du Buc, petit-fils de Pierre du Buc qui s'éait enfui aux Antilles suite au meurtre d'un de ses cousins. Participant à la lutte contre les indiens Caraïbes, Pierre du Buc fut récompensé et obtint des terres dans la région de La Trinité où il cultiva non seulement la canne à sucre et le tabac, mais fut aussi le premier producteur français de cacao.
Son petit-fils Louis du Buc fera construire en 1721 l'Habitation Caravelle connue aujourd'hui sous le nom de Château Dubuc.
Endommagé par un tremblement de terre, les cyclones, les attaques des anglais, le château finira par être abandonné en 1815 et ce ne sont que ses ruines que vous découvrirez lors de votre passage sur la Presqu'île de la Caravelle.

En poursuivant votre chemin jusqu'à l'extrémité de la Presqu'île de la Caravelle on découvrira ses côtes déchiquetées par la les vagues de l'Océan Atlantique, un relief qui ferait penser aux côtes de la Bretagne si le climat n'était pas aussi chaud.
En empruntant le sentier qui mène aux côtes vous verrez le Phare de la Caravelle qui fut construit en 1861 et qui culmine à 148 mètres de hauteur. En montant au sommet de ce phare vous aurez droit à un magnifique panorama sur la Presqu'île de la Caravelle et par temps clair, vous pourrez même apercevoir l'île de la Dominique et les reliefs volcaniques du nord de la Martinique.


Saint-Pierre

Saint-Pierre

Première colonie française en Martinique, Saint-Pierre doit sa naissance au flibustier Pierre Belain d'Esnambuc qui débarqua dans sa rade le 15 septembre 1635 avec 150 hommes, fondant Fort Saint-Pierre.
C'est à partir de ce fort que les français vont coloniser l'ensemble de l'île, repoussant vers le sud les indiens Caraïbes.

Proche de la Montagne Pelée, Saint-Pierre bénéficie de terres volcaniques qui facilitent les travaux agricoles et va favoriser le développement de la ville. Mais en 1671, Saint-Pierre est ravagée par un incendie et les français jugeant les lieux trop exposés aux cyclones, il est décidé de transférer le siège du Gouvernement à Fort-Royal (l'actuelle Fort-de-France) en 1692.

Mais si les décisions sont prises à Fort-Royal la ville de Saint-Pierre reste le principal centre économique de la Martinique grâce aux plantations de canne à sucre et au commerce des esclaves qui transitent par son port.
A la veille du 20ème siècle Saint-Pierre est la ville la plus riche de l'île, comptant de belles demeures bourgeoises, un théâtre, un jardin botanique et même un tramway traversant des rues éclairées à l'électricité.

Saint-Pierre a resisté aux incendies, aux ciclones et aux raz-de marées, chacune de ces catastrophes semblant rendre la ville encore plus forte, mais le 8 mai 1902 Saint-Pierre doit s'avouer vaincue face à la fureur de la nature.
Plusieurs jours avant la catastrophe des signes inquiétants venaient de la Montagne Pelée qui commençait à entrer en éruption. Fumées, odeur de souffre, tremblements de terre, pluies de cendres, animaux qui s'enfuient vers la ville, coulées de lave provoquant un tsunami, mais aucune décision n'est prise pour évacuer la ville qui se prépare à voter au second tour des législatives. Mais le 8 mai 1902, à 07h52, une énorme coulée de lave dévale sur Saint-Pierre, rasant la ville et tuant ses 26 000 habitants, le seul survivant étant Louis Auguste Cyparis, protégé par les murs de la cellule où il avait été emprisonné suite à une bagarre d'ivrognes.

Il faudra attendre 1923 pour que Saint-Pierre renaisse de ses cendres, reconstruite en petite partie à l'identique avant la catastrophe et conservant les ruines de certains édifices témoignant de la colère de la Montagne Pelée en 1902.

Aujourd'hui Saint-Pierre ne compte que 4 400 habitants et l'économie de la ville est basée principalement sur le tourisme, attirant de nombreux visiteurs souhaitant découvrir les vestiges de l'ancienne cité, mais aussi pour y pratiquer la plongée sous-marine ou des randonnées le long des pentes de la Montagne Pelée.

Cathédrale de Saint-Pierre Dans cette ville on visitera la Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption, reconstruite en 1956 au bord de la Baie de Saint-Pierre, l'exacte réplique de la Cahédrale Notre-Dame du Bon Port qui avait été détruite lors de l'éruption de 1902.
On y découvrira aussi les ruines du théâtre, de l'asile Bethléem, de la Maison coloniale de santé, de l'église du Fort, de la Chefferie du Génie, de la prison avec le cachot où a survécu Louis Auguste Cyparis, ainsi que d'autres vestiges de la ville comme ceux que l'on peut voir le long de la rue Bouillé. On grimpera sur les hauteurs de la cité en empruntant la rue Monte au Ciel qui a été restaurée en 1991.
Dans les alentours, on pourra également visiter les ruines des ancienns Habitations sucrières comme l'Habitation Anse Latouche, l'une des plus anciennes de la Martinique.

Avant l'éruption de la Montagne Pelée Saint-Pierre était une des villes de la Martinique qui comptait le plus de distillerie. Sur la vingtaine existante dans la région une seule poursuit ses activités, la distillerie Depaz que l'ont peut visiter pour découvrir les différents processus de fabrication du rhum. La distillerie actuelle a été créée par Victor Depaz, seul rescapé de la famille Depaz car il se trouvait à Bordeaux le jour de la catastrophe. Faisant fortune avec la nouvelle distillerie, il particiepera à la reconstruction de la Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption.

Montagne Pelée La Montagne Pelée est le point culminant de la Martinique, à 1397 mètres d'altitude. Occupant une superficie de 120 km² au nord de l'île, c'est le massif montagneux le plus impressionnant de la Martinique, offrant de magnifiques paysages depuis différents points de l'île comme à Anse Turin, la plage principale de Saint-Pierre.
Recouverte par des forêts tropicales, des fougères et des bananeraies, la Montagne Pelée offre plusieurs sentiers de randonnées qui permettent d'accéder jusqu'à son cratère. Son ascension n'est pas toujours facile et il faudra parfois prévoir de passer du temps dans l'un de ses trois refuges quand les conditions climatiques sont mauvaises. Mais quand les brumes s'estompent, vous bénéficierez de superbes vues sur une grande partie de la Martinique, en particulier sur la Baie de Saint-Pierre et la Mer des Caraïbes, la Baie de Fort-de-France, les Pitons du Carbet et la Presqu'île de la Caravelle.

Pour les amateurs de baignade, Saint-Pierre offre une succession de petites plages en face de la petite commune. En remontant la côte vers le nord de l'île on en découvrira d'autres comme celles d'Anse Couleuvre près du petit village du Prêcheur, ou la petite plage d'Anse Lévrier bien protégée au fond de sa crique.
Toutes les plages de la région sont recouvertes de sable noir en raison de la présence de massifs volcaniques. Sachez également que la plupart des côtes du nord de la Martinique entre le Prêcheur et Sainte-Marie sont interdites à la baignade en raison des fortes vagues venant de l'Océan Alantique.


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