Situé entre le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua, le Salvador est le plus petit d'Amérique Centrale et le seul avec le Belize à n'avoir des côtes que sur un seul océan, le Pacifique.
Mais malgré sa petite dimension le Salvador a, comme ses voisins, des atouts à faire valoir pour attirer les touristes. De belles plages du côté du Département de La Libertad dont certaines sont très appréciées des surfeurs, des volcans à escalader, des forêts tropicales à explorer, des sites archéologiques à découvrir... tout cela fait du Salvador une destination qui conviendra parfaitement aux amoureux de la nature, aux sportifs et aux amateurs de vieilles pierres.
A toutes ces merveilles naturelles et ces vestiges précolombiens il faut ajouter la richesse culturelle du Salvador à travers les traditions d'une population toujours prête à faire la fête avec leurs danses typiques rythmées par leur musique et leurs instruments folkloriques.
Plusieurs circuits sont proposés aux touristes en fonction de leurs goûts : Une route archéologique à la découverte des ruines Mayas et autres civilisations, des routes alliant à la fois l'archéologie et l'écotourisme, une route vous permettant de découvrir les talents d'artistes de la population salvadorienne, une route pour apprécier les saveurs de la gastronomie du pays, une route pour ceux qui souhaitent surtout passer du temps sur les plages, une route pour découvrir toutes les étapes de la fabrication du café et bien d'autres alternatives de voyages pour un si petit pays qui accueille désormais plus de 1,8 millions de touristes par an.
- Superficie : 21 041 km²
- Capitale : San Salvador
- Monnaie : Dollar US (1 € = 1.1223 Dollar US)
- Décalage horaire : -7 heures en hiver et -8 heures en été par rapport à Paris.
- Horloge Parlante
- Santé : Pas de vaccination obligatoire, mais les vaccins contre l’hépatite, la typhoïde, le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite sont recommandés, et un traitement antipaludéen est conseillé en cas de séjour prolongé dans la fotêt tropicale entre les mois de juin à novembre. Pensez à vous protéger des moustiques transmetteurs de la dengue et du paludisme en utilisant un répulsif.
- Climat : Les températures au Salvador sont en général très chaudes toute l'année avec une saison des pluies allant de mai à octobre. Si les températures sont élevées sur les côtes elles sont cependant agréables en montagne
- Météo : Voir les températures
- Téléphone :
France > Salvador : Faire le 00 503 + Numéro du correspondant
Salvador > France : Faire le 00 33 + Numéro du correspondant
- Courant : 110 et 220 V - Tous les types de prises existent au Salvador, prévoyez donc un adaptateur multiprises
- Formalités : Pas de Visa pour les ressortissants de l'Union Européenne qui peuvent rester 90 jours au Salvador.
- Adresses utiles :
Ambassade du Salvador : 12, rue Galilée 75116 Paris - Tel : 01 47 20.42 02
Ambassade de France : 1a Calle Poniente 3718 - Colonia Escalon apartado postal 474 San Salvador - Tel : +503 25 21 90 00
- Voyage au Salvador :
- Réservation de chambres d'hôtel à San Salvador
- Réservation de billet d'avion au Salvador
- Réservation de séjours et circuits au Salvador
Que voir et que faire au Salvador ?
Nous vous proposons ci-dessous les attractions touristiques les plus importantes de ce pays que vous découvrirez dans les villes et les régions que nous vous recommandons de visiter lors de votre prochain voyage au Salvador. Pour chacun des lieux présentés dans cette liste vous découvrirez une présentation plus détaillée avec des renseignements pratiques pour tout savoir comment y aller, trouver un hébergement et surtout ne pas manquer les plus belles choses à voir.
C'est en 1525 sue la Villa de San Salvador fut fondée par Gonzalo de Alvarado, le frère du conquistador espagnol Pedro de Alvarado, près de l'ancienne Cuscatlán des indiens Nahua. Mais suite à de nombreuses attaques des indiens, San Salvador fut déplacée en 1528 au sud de la ville de Suchitoto, un lieu connu actuellement sous le nom de Ciudad Vieja. La ville fut cependant abandonnée peu à peu pour être fondée une troisième fois en 1545 dans la vallée de Zalcoatitán. Au nord de la Plaza Mayor (actuelle Plaza Libertad) on construisit l'église consacrée au Saint Sauveur du Monde (San Salvador), la Mairie et les demeures des personnages les plus importants de la ville.
Aujourd'hui, San Salvador et son agglomération accueillent près d'un tiers de la population du Salvador. L'architecture est éclectique et les édifices les plus modernes y côtoient ceux construits pendant l'époque coloniale et la période républicaine.
Le Centre Historique de San Salvador se trouve autour de la Plaza Libertad, l'ancienne Plaza Mayor tracée par les espagnols au 16ème siècle. On découvrira la Plaza Civica, la Cathédrale Métropolitaine de San Salvador construite entre 1956 et 1977, la Bibliothèque Nationale, le Palais National, le Théâtre National de style Renaissance, la Basilique du Sacré Coeur de Jésus, l'église, l'église El Calvario, l'église San Esteban et celle de Nuestra Señora de la Candelaria.
Dans les alentours on visitera l'ancienne cité de Cuscatlán, et à 38 kilomètres au nord-est de la capitale, on découvrira le site archéologique de Ciudad Vieja, le site où fut fondée pour la deuxième fois la ville de San Salvador. En poursuivant plus au nord on arrivera à Suchitoto, une charmante ville à 388 mètres d'altitude entourée de collines et de forêts, au bord du Lac Suchitlán.
Chalatenango est une petite ville de 30 000 habitants située à 23 kilomètres de la frontière du Honduras. Habitée jadis par les Lencas puis les Pipils, la cité fut peu à peu colonisée par les espagnols qui profitèrent de ces terres très fertiles.
Chalatenango est réputée au Salvador pour ses danses et sa musique traditionnelle rythmée par les tambours, marimbas, guitares, acordéons, maracas et autres instruments fabriqués artisanalement.
Chalatenango est connue aussi au Salvador pour ses activités agricoles traditionnelles comme l'indigo.
Au sud de Chalatenango, on découvrira le Lago Suchitlán, un lac artificiel créé pour alimenté la centrale hydroélectrique Cerrón Grande, le plus grand plan d'eau du Salvador.
La commune de La Palma, situé à 60 kilomètres au nord-ouest de Chalatenango près de la frontière du Honduras, est apprécié des touristes pour ses produits artisanaux faits en bois.
A 80 kilomètres au nord-ouest de Chalatenango on rejoindra El Pital situé à la frontière du Salvador et du Honduras, le point culminant du pays à une altitude de 2 730 mètres.
A une cinquante de kilomètres de San Salvador et seulement 11 kilomètres de Santa Ana, Coatepeque est une ville dont l'origine remonte au 5ème siècle avec l'arrivée des Mayas Pocomames. Les lieux furent conquis ensuite par les Pipils avant de faire partie de la Seigneurie de Cuzcatlán qui prit fin avec l'arrivée des conquistadores espagnols.
Aujourd'hui Coatepeque est une ville paisible à l'aspect rustique avec sa belle église San Pedro de style colonial, entourée de plantations de café et proche d'un des sites les plus touristiques du Salvador : le Lac de Coatepeque qui se trouve dans la caldera d'un volcan qui a explosé il y a des dizaines de milliers d'années.
Au sud-est du lac de Coatepeque et à une trentaine de kilomètres de la commune de Coatepeque, une petite route vous mènera jusqu'au Parc National Cerro Verde, un volcan culminant à 2030 mètres d'altitude et qui servira de mirador pour admirer le lac de Coatepeque, les volcans Santa Ana et Izalco, et même la ville d'Acajutla avec son port sur l'Océan Pacifique
A 34 kilomètres de San Salvador, sur les flancs du Cerro de las Pavas, on découvrira la ville de Cojutepeque, capitale du département de Cuscatlán. Cette cité faisait partie de la Seigneurie de Cuscatlán et ce n'est qu'en 1659 que les colons espagnols s'y établirent. Cojutepeque a même eu l'honneur d'être la capitale du Salvador à quatre reprises : en 1832, en 1834, en 1839 et de 1854 à 1858, la quatrième fois en raison d'un trembement de terre qui détruisit complètement San Salvador.
Comme beaucoup de villes salvadoriennes l'urbanisme de Cojutepeque ne laissera pas de souvenirs impérissables à ses visiteurs. C'est néanmoins une ville tranquille avec son aspect rustique et dont l'édifice le plus notable est l'église San Sebastian. Cojutepeque possède deux grandes places : la Plaza de Armas où se déroulait autrefois le marché, et la Plaza San Juan dominée jadis par un Ceiba (fromager) qui fut malheureusement coupé.
A 130 kilomètres de San Salvador, San Miguel est la ville la plus importante de l'est du pays, à 56 kilomètres de la frontière avec le Honduras. C'est le 8 mai 1530 que les espagnols fondèrent la Villa de San Miguel de la Frontera, près de la communauté indigène de Usulután, les Lencas dirigés par Lempira qui livrèrent une guerre farouche aux nouveaux venus jusqu'à la mort de leur leader. Le Lempira est aujourd'hui la monnaie du Honduras, symbole de la résistence indigène contre les conquistadores espagnols.
De nos jours San Miguel est une ville qui possède un patrimoine architectural intéressant avec des édifices datant surtout de la période républicaine puisque la ville ne fut pas épargnée comme d'autres cités du Salvador par des éruptions volcaniques durant l'époque coloniale.
Parmi les édifices les plus remarquables de San Miguel on citera la Cathédrale de Notre-Dame de la Paix, l'église El Rosario, la Chapelle de la Medalla Milagrosa, le Théâtre National Francisco Gavidia et on se promènera dans le Parc Eufrasio Guzmán situé en face de la cathédrale, le Parc Rosales ou la Plaza del Obelisco dominée par un obélisque de 20 mètres de hauteur.
Le Carnaval de San Miguel est un événement très important coïncidant avec les festivités organisées en l'honneur de la Sainte Patronne de la ville. Ces festivités commencent un mois avant avec un défilé et de nombreux petits carnavals dans différents quartiers de San Miguel.
A 50 kilomètres au sud-est de San Miguel on rejoindra La Unión au bord de la Baie de La Unión qui bordent en partie les côtes du Honduras. C'est une des destinations les plus touristiques du Salvador car on y découvrira de belles plages au bord du Golfe de Fonseca partagé entre le Salvador et le Honduras, le Salvador ayant juridiction sur plusieurs îles : Isla Zacatillo, Isla Cuchillo, Isla Ilca, Isla Martín Perez, Conchagüita, Meanguera del Golfo, Pirigallo ou Isla Coyote.
Au sud de La Unión, on pourra se promener dans la Réserve naturelle du volcan Conchagua qui s'élève à une altitude de 1225 mètres d'altitude.
Plus proche de San Miguel, la Lagune de Olomega est une des plus grandes étendues d'eau douce du Salvador et sur la côte Pacifique on rejoindra les plages de Playa El Cuco, Playa Las Flores, El Tamarindo, Playas Negras, Playa El Espino.
A 65 kilomètres au nord-ouest de San Salvador, Santa Ana est la deuxième plus grande ville du pays avec plus de 260 000 habitants. Le site fut occupé par les Mayas puis par les Pipils qui lui donnèrent le nom de Sihuatehuacán (Lieu des prêtresses) avant de dépendre de la Seigneurie de Cuzcatlán. La cité fu conquise par Diego de Alvarado en 1528 et c'est en le 26 juillet 1569 que l'évêque Bernardino Villalpando lui donna le nom de Santa Ana et fit construire une église qui sera remplacée bien plus tard par la cathédrale actuelle.
Grâce aux plantations de café qui entourent la ville, Santa Ana était la ville la plus riche du Salvador au début du 20ème siècle. Cette richesse se voit encore aujourd'hui à travers l'élégance de certains édifices religieux et civils de la ville.
Le Centre Historique de Santa Ana forme un très bel ensemble architectural autour du Parque Libertad, l'ancienne Plaza Mayor tracée par les espagnols. Ce parc est entouré des édifices les plus importants de la ville comme la magnifique Cathédrale de la Señora Santa Ana, la Mairie, le Théâtre de Santa Ana, le Casino Santaneco, le Centro de Artes de Occidente, l'église Santa Lucía, l'église El Carmen et l'église San Lorenzo.
On se promènera dans le Parque Menéndez et l'on découvrira d'autres édifices intéressants comme l'église El Calvario ou les églises Santa Lucía, El Carmen, Santa Bárbara et San Lorenzo, l'Ecole des Arts et Office, les maisons où vécurent les anciens présidents Pedro José Escalón et Tomás Regalado, le Marché Central de Santa Ana et le Parc Ecologique San Lorenzo.
En s'éloignant on se rendra au sud de Santa Ana vers le lac de Coatepeque, le Parc National Cerro Verde avec les volcans Santa Ana, Cerro Verde et Izalco.
A 70 kilomètres au sud-ouest de Santa Ana on pourra rejoindre le Parc National el Imposible dans la Sierra de Apaneca Ilamatepeque.
A 38 kilomètres au nord de Santa Ana on découvrira le lac de Güija partagé entre le Salvador et le Guatemala, un lac d'une superficie de 45 km² formé à la suite de l'éruption du volcan San Diego.
Un peu plus au nord, le Parc National Montecristo - El Trifinio est également un excellent endroit pour faire des randonnées dans la forêt de nuage à la frontière entre les trois pays : le Salvador, le Guatemala et le Honduras.
Voisine de San Salvador, Santa Tecla fut fondée le 8 août 1854 sous le nom de "Nueva San Salvador" suite au violent tremblement de terre qui dévasta la capitale. Mais Santa Tecla fut elle aussi durement touchée par le trembement de terre du 13 janvier 2001 qui provoqua l'ensevellissement du quartier de Las Colinas et endommagea 60% de son Centre Historique. Malgré cela, la ville a réussi à remettre en état les places, les parcs et les édifices les plus importants, et Santa Tecla offre aujourd'hui à ses visiteurs un patrimoine historique assez étonnant en raison du mélange des styles, allant du colonial à l'éclectique en passant par le néogothique, l'art nouveau et le néobaroque.
L'église Nuestra Señora Del Carmen est l'édifice le plus remarquable de Santa Tecla, construite à partir de 1878 au nord de la Plaza Mayor, l'actuel Parc Hernández.
A 26 kilomètres au sud de Santa Tecla on rejoindra La Libertad et ses plages sur l'océan Pacifique. C'est un des sites les plus touristiques du Salvador en raison de sa proximité avec la capitale du pays. A la Libertad on pourra se baigner sur les plages de Las Flores, San Diego, El Obispo, La Paz et El Majahual. A l'ouest de La Libertad les amateurs de surf rejoindront Playa el Sunzal et Playa El Tunco reconnues comme quelques unes des meilleurs plages pour pratiquer ce sport.
Playa San Diego est une plage longue de 7 kilomètres et les eaux y sont plus tranquilles, mais la plage la plus longue du Salvador est Playa Costa del Sol avec ses 15 kilomètres d'extension, proche de l'aéroport international de San Salvador.
A une trentaine de kilomètres de Cojutepeque, des colons espagnols vivaient en bon voisinage avec les communautés indigènes d'Apastepeque, Tepetitán et Ixtepeque, cultivant l'indigo. Mais selon les Lois des Indes, cette coexistance était interdite et les espagnols, les métis et les noirs qui vaivaient dans ces villages en furent chassés et regroupés dans la nouvelle cité de San Vicente de Lorenzana fondée le 26 décembre 1635.
Comme beaucoup de villes du Salvador, San Miguel fut affectée par de nombreux tremblements de terre, le dernier ayant eu lieu en 2001. On y découvrira cependant le vieil arbre de Tempisque sous lequel les colons espagnols se réunirent pour fonder San Miguel en 1635, un arbre déclaré monument historique.
Parmi les édifices qui ont pu être restaurés on découvrira l'église Nuestra Señora del Pilar, l'église El Calvario, le Tabernacle du Señor de Esquipulas, La Cathédrale de San Miguel, la Tour San Vicente, une tour de 40 mètres de hauteur avec une belle horloge et qui permet d'avoir un beau point de vue sur la ville.
Au sud de la ville on pourra se rendre au Parc Aquatique d'Amapulapa, et au sud-ouest se trouve le Volcan de San Vicente dont le sommet culmine à 2173 mètres d'altitude.
A l'est de ce volcan on pourra faire des randonnées dans l'aire protégée du Bosque La Joya, une belle forêt au bord du río Lempa qui offre de beaux points de vue sur le volcan de San Miguel.
En remontant le río Lempa on arrivera jusqu'à la centrale hydroélectrique 15 de Septiembre, alimentée en eau par la retenue créée sur ce fleuve de 422 kilomètres de longueur.