Une île au milieu de la Mer des Caraïbes, de superbes plages de sable fin baignées par des eaux cristallines, des cocotiers et des paysages tropicaux, le soleil tempéré par la douce brise des alizés... la Guadeloupe, centre de la culture créole des Caraïbes, réunit routes les conditions nécessaires pour y passer un agréable séjour.
La Guadeloupe fut baptisée par les indiens Caraïbes Karukera, l’île aux belles eaux. Elle est formée par deux îles principales, Basse-Terre et Grande-Terre, séparées par un détroit appelé la Rivière Salée. Un pont relie les deux îles qui forment l’image d’un papillon.
L’archipel est formé également par les îles de Saint Barthélemy, le nord de Saint Martin, Marie-Galante, la Désirade et les Saintes.
L’île de Basse-Terre, où se trouve la capitale administrative de la Guadeloupe, est montagneuse et le volcan de La Soufrière (1 467 m) est encore en activité.
Le Parc National de la Guadeloupe offre aux visiteurs de superbes paysages tropicaux, des ballades près des Chutes du Carbet (107 m) et sur les versants de La Soufrière. On peut y voir aussi des pierres travaillées par les premiers habitants de l’île, les Arawaks.
Sur Grande-Terre, Pointe-à-Pitre est la capitale commerciale et le port principal de l’île. C’est là que l’on trouvera les plus belles plages de sable fin. La majorité des complexes hôteliers et ports de plaisance se trouvent dans cette île.
Un Parc Marin de 260 hectares permet d’observer de nombreuses espèces d’oiseaux se réfugiant dans la mangrove.
On peut y visiter le Musée Saint John Perse, pseudonyme de Alexis Saint Léger (1887-1975), poète et homme politique né en Guadeloupe, et qui a obtenu le Prix Nobel de Littérature en 1960.
- Superficie : 1 780 Km² (Guadeloupe et dépendances)
- Capitale : Basse Terre
- Monnaie : Euro
- Décalage horaire : - 6 heures en été, - 5 heures en hiver
- Horloge Parlante
- Santé : Aucun vaccin exigé.
- Climat : La meilleure saison se situe entre le 15 décembre et le 15 avril. Mais le climat est agréable pratiquement toute l’année, la température de l’eau pratiquement constante, et les grosses chaleurs sont adoucies par les alizés. Attention toutefois aux cyclones qui peuvent affecter la région de fin août à octobre
- Météo : Voir les températures
- Téléphone :
France > Guadeloupe : Numéro du correspondant classique
Guadeloupe > France : Numéro du correspondant classique
- Courant : 220 V
- Formalités : Pas de Visa pour les ressortissants de la C.E., les Suisses, Canadiens et Américains devront se munir d'un passeport en cours de validité. Pour les ressortissants des autres pays, la réglementation est la même que celle en vigueur pour entrer en France
- Adresses utiles :
Office du tourisme de Guadeloupe : 43, rue des Tilleuls, 92100 Boulogne
Tel : 01 46 04 00 88
Office du Tourisme : 5, Square de la Banque BP 1099, 97110 Pointe-à-Pitre
Tél : 05 90 82 09 30
- Voyage en Guadeloupe :
- Réservation de chambres d'hôtel à Pointe-à-Pitre
- Réservation de chambres d'hôtel à Sainte Anne
- Réservation de billet d'avion en Guadeloupe
- Réservation de séjours et circuits en Guadeloupe
Quand on pense à la Guadeloupe on pense généralement à une île en forme de papillon posé sur la Mer des Caraïbes. Mais la Guadeloupe c'est aussi un archipel qui se compose de plusieurs îles dont la Guadeloupe elle-même avec Grande-Terre et Basse-Terre, la Désirade, Marie-Galante, Les Saintes (7 îlots dont 2 sont habités : Terre-de-Haut et Terre-de-Bas), Saint-Barthélemy et Saint-Martin (cette dernière étant partagée entre la France et les Pays-Bas).
Sur l'île de la Guadeloupe on pourra donc commencer la visite par Grande Terre avec Pointe-à-Pitre, Le Moule, la Pointe des Châteaux et les plages de Gosier et de Sainte-Anne.
Puis avec une voiture de location ou un bus, on passera ensuite sur l'île de Basse Terre pour découvrir Petit-Bourg, Trois-Rivières, Saint-Claude, Vieux-Habitants, Deshaies et Basse-Terre.
Plus verte que Grande Terre, Basse Terre contentera à la fois ceux qui veulent bronzer sur la plage et les amateurs de randonnées qui pourront faire de magnifiques balades dans le Parc National de la Soufrière.
On profitera aussi de son séjour en Guadeloupe pour faire des excursions en mer vers les autres îles de l'archipel, des îles qui sont accessibles également par avion pour les plus pressés.
Plages ensoleillées, paysages de carte postale, randonnées à pied ou en VTT dans les montagnes, excursions en mer vers de petites îles paradisaques, pêche au marlin, parapente ou parachute ascensionnel... la Guadeloupe vous offre des activités pour tous les goûts.
A tout cela, ajoutez la musique entraînante de la biguine ou du zouk, les plats délicieusement épicés de la cuisine créole, le ti-punch traditionnel qui vous permettra d'entrer en contact plus rapidement avec la population, et vous avez ainsi le cocktail parfait pour réussir vos vacances en Guadeloupe.
C'est à l'aéroport de Pointe-à-Pitre que vous arriverez avant de rejoindre votre lieu de séjour en Guadeloupe. A pointe-à-Pitre vous partirez à la découverte des anciennes demeures coloniales comme celle qui abrite aujourd'hui le Musée Saint John Perse, dédié au célèbre poète né dans cette ville en 1897 et qui s'appelait de son vrai nom Alexis Saint-Léger.
On visitera aussi le Musée Schœlcher dédié au député Victor Schœlcher qui fut à l'origine de l'abollition de l'esclavage après un séjour à Cuba qui le scandalisa. C'est en 1848 que le décret sur l'abolition de l'esclavage est voté en France et Victor Schœlcher siège alors comme député de la Martinique puis de la Guadeloupe entre 1848 et 1851.
On se promènera sur la Place de la Victoire entourée par des demeures coloniales et ouverte sur le port de Pointe-à-Pitre qui reçoit de nombreux bateaux de croisière.
Pour bien s'imprégner de l'atmosphère de Pointe-à-Pitre il ne faudra surtout pas oublier de flâner sur les différents marchés de la ville comme celui de la Darse ou le marché Saint-Antoine, des lieux colorés et riches en odeur d'épices et de fleurs.
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est également un des lieux à découvrir dans la sous-préfecture de la Guadeloupe. Cette église construite entre 1807 et 1817 est très caractéristique du style colonial des Antilles françaises.
Sur les hauteurs du morne qui domine la Grande Baie du Gosier, vous visiterez le fort Fleur d'Epée, principale forteresse de la Grande-Terre. Edifié entre 1759 et 1763, pendant l'occupation de l'île par les Anglais, il vit les Républicains en 1793 opposer une farouche résistence contre les troupes Britanniques.
Puis on se rendra sur les plages de Gosier, à proximité de Pointe-à-Pitre. Mais Le Gosier offre bien plus que la plage à ses visiteurs puisque cette commune possède le plus grand aquarium des Caraïbes, un casino, un autre fort (Fort Louis), et l'îlet du Gosier au large de la plage de la Datcha. La Datcha est une des nombreuses plages qu'offre Le Gosier aux vacanciers qui pourront aussi bronzer sur les plages de Bas-du-Fort, Grand-Baie, Anse Tabarin, Dampierre, Anse Vinaigrie, Saint-Félix, Petit-Havre ou Anse à Jacques.
A 22 kilomètres de Pointe-à-Pitre par la Nationale 4, Sainte-Anne est une destination très appréciée des baigneurs car ses plages généralement tranquilles et protégées par une barrière de corail, sont considérées comme les plus belles de la Guadeloupe. Les touristes n'auront d'ailleurs que l'embarras du choix pour trouver un hébergement à Sainte Anne puisque de nombreux hôtels s'y sont installés, tout comme le Club Méditerranée et Pierre et Vacances qui proposent des séjours tout inclus dans leurs clubs de vacances.
Si le petit port de pêcheurs est après les plages l'attraction principale de Sainte-Anne, il ne faut pas oublier de se promenr à l'intérieur des terres pour découvrir les moulins à l'abandon des sucreries qui avaient fait la richesse de cette région entre 1870 et 1940.
Le soir, on profitera des animations nocturnes qu'offrent Sainte-Anne. Outre les bars, restaurants et discothèques, on pourra aussi profiter de la plage du bourg éclairée jusqu'à minuit et se rendre sur le marché nocturne de fruits et légumes, un marché qui se déroule le jeudi à partir de 17h00 dans une ambiance musicale bien antillaise.
En poursuivant son chemin sur la N4 on arrivera à Saint-François située à 15 kilomètres de Sainte-Anne. Cette commune s'est développée durant l'époque coloniale avec l'exploitation du coton et de la canne à sucre. Aujourd'hui, c'est surtout le tourisme qui fait marcher son économie grâce à de très belles plages comme la Plage des Raisins Clairs, la Plage du Lagon, la Plage de la Coulée, la Plage des Salines, la Plage du Méridien, et quelques petites anses tranquilles comme Anse Tarare qui accueille les nudistes.
Hôtels, gîtes, résidences touristiques, locations chez l'habitant... les vacanciers auront un large éventail pour trouver un hébergement à Saint-François. Et pour s'occuper en revenant de la plage, les touristes peuvent compter sur un parcours de golf de 18 trous, un casino, des bars, des restaurants, des discotèques et un port qui leur permettra de réjoindre les autres îles de l'archipel de Guadeloupe comme La Désirade, Marie-Galante ou Les Saintes.
A l'extrémité est de la Guadeloupe, à seulement 12 kilomètres de Saint-François, de merveilleux paysages vous attendent à la Pointe des Châteaux. C'est le nom d'une étroite péninsule balayée par les vents et les vagues de l'océan qui ont érodé la falaise, laissant apparaitre quelques rochers emergeant des eaux comme si c'étaient les vestiges de châteaux en ruine.
Malgré les vents parfois violents la Pointe des Châteaux attire de très nombreux visiteurs qui restent sous le charme en découvrant cette péninsule aride avec ses belles plages toutefois peu recommandées pour la baignade, et l'île de La Désirade à l'horizon.
Pour apprécier le paysage sous un autre angle on grimpera jusqu'à la Grand-Croix dressée sur le plus haut sommet de la Pointe des Châteaux, à 43 mètres d'altitude. Au pied de cette croix de 10 mètres de hauteur et pesant 9 tonnes, vous aurez peut-être la chance de voir les baleines qui s'approchent des côtes au printemps.
C'est par la Nationale 5 que l'on arrivera au Moule, une petite ville agréable sur la côte nord de Grande-Terre située à 14 kilomètres de Saint-François. Ancien lieu de villégiature de l'aristocatie coloniale du 18ème et du 19ème siècle, Le Moule a conservé quelques édifices datant de sa période dorée comme la très belle église Saint-Jean-Baptiste de style néoclassique, la maison coloniale de Zevallos à l’architecture louisianaise ayant appartenu à un grand propriétaire de plantations de canne à sucre, les ruines de l'ancienne fabrique de limonade Wisosky, le moulin Saint-Guillaume, l'habitation Néron ou la Batterie du Moule et le Fort Pointe des Nègres Libres qui défendaient le port.
On découvrira au Moule d'autres édifices plus récents qui ne manquent pas de charme comme son très bel Hôtel de Ville ressemblant à un pavillon bourgeois de la région parisienne, le musée archéologique Edgar Clerc exposant des pièces provenant des civilisations amérindiennes qui ont peuplé la Guadeloupe, ou le Parc Ouatibi-tibi où ont été reconstitués des éléments provenant de ces civilisations.
On pourra visiter aussi l'usine Gardel fondée en 1870 et qui produit plus de 70 000 tonnes de sucre par an, ainsi que la célèbre distillerie Damoiseau qui produit un des meilleurs rhum de la Guadeloupe.
Les beautés naturelles ne manquent pas non plus au Moule puisqu'on pourra faire du canoë sur la rivière d'Audouin, découvrir la mangrove de la Baie, se perdre dans le labyrinthe des Grands Fonds formés par des mornes enserrant une vallée fertile où abondent les arbres à pain, et se baigner sur les belles plages de La Baie, L'Autre Bord, Anse à l'Eau, Les Alizés ou Les Dauphins.
A 27 kilomètres du Moule, sur la pointe nord-ouest de la Guadeloupe, on découvrira Anse-Bertrand qui attire de nombreux touristes grâce à ses paysages à couper le souffle. Anse-Bertand est une petite commune d'à peine 5 000 habitants et dont l'économie repose depuis longtemps sur la culture de la canne à sucre, le Moulin de Beaufond et l'Habitation La Mahaudière étant les témoins de cette activité qui était très florissante au 19ème siècle.
C'est autour de la commune que l'on se promènera pour découvrir des sites exceptionnels comme la Porte d'Enfer qui marque l'entrée d'un beau lagon aux eaux cristallines mais où les vagues viennent s'écraser contre la falaise dans un bruit assourdissant, l'Anse Colas et ses eaux peu profondes qui feront le bonheur des familles, la magnifique plage de la Chapelle avec ses cocotiers et son sable fin, une plage aux eaux tranquilles protégée par une barrière de corail très appéciée par les véliplanchistes et des surfeurs, la plage de l’Anse-Laborde qui s’étend sur plus de 500 mètres près de la limite entre la Mer des Craïbes et l'Océan Atlantique, ou la plage de galet d'Anse Pistolet.
Mais le point d'orgue de votre séjour à Anse-Bertrand sera sans aucun doute la découverte de la Pointe de la Grande Vigie, l'endroit le plus au nord de la Guadeloupe à 7 kilomètres de la commune. Avec ses falaises calcaires découpées d'une hauteur de 40 mètres, on aura l'impression de se retrouver sur les côtes de la Bretagne. Des grottes marines on tété creusées par les vagues et certaines d'entre elles auraient même était occupées par les Indiens Caraïbes. Depuis la Pointe de la Grande Vigie on peut même par temps clair apercevoir les îles de La Désirade, d'Antigua et de Montserrat.
A seulement 8 kilomètres au sud d'Anse-Bertand on pourra visiter la petite commune de Port-Louis avec ses cases typiquement créoles, ses demeures coloniales et sa ravissante petite église. Port-Louis est un lieu agréable pour découvrir la mangrove et ses plans d'eau qui abritent de nombreux oiseaux. On y découvrira aussi le moulin à vent de l'habitation Godet qui témoigne de l'activité sucrière de la région, et le cimetière marin avec ses tombes décorées de coquillages.
Aujourd'hui le tourisme est devenu la principale ressource économique de Port-Louis qui possède une des plus belles plages de la Guadeloupe avec l'Anse du Souffleur, une grande plage de sable blond baignée par les eaux bleues de la Mer des Antilles, des eaux transparentes et tranquilles qui vous permettront d'observer la faune marine sans aucune difficulté. L'Anse du Souffleur est pour beaucoup un petit paradis où vous pourrez assister à de magnifiques coucher de soleil.
A 5 kilomètres à l'est de Port-Louis on découvrira le Lac de Gaschet, le plus grand plan d'eau douce de l'île qui a été créé pour servir de réservoir pour l'agriculture. Site protégé, le lac est le refuge de nombreux oiseaux qui se régalent des poissons qui y ont élu domicile.
Les Abymes sera la dernière étape de notre circuit autour de Grande-Terre, une ville de 60 000 habitants proche de Pointe-à-Pitre et située à 25 kilomètres de Port-Louis en passant par Morne-à-l'Eau. Située à l'intérieur des terres, Les Abymes vit surtout de sa zone industrielle et de la présence de l'aéroport Guadeloupe - Pôle Caraïbes, porte d'entrée de l'île. On pourra cependant y découvrir des édifices intéressants comme l'église de l'Immaculée Conception ressemblant beaucoup à celle d'Ars-en-Ré, l'Habitation Mamiel datant du 19ème siècle, le Temple Hindou, la Maison Petrelluzzi, ou la maison de la Mangrove connue aussi sous son nom amérindien "Taobana" qui vous propose de vous faire découvrir la faune et la flore de la mangrove.
A 13 kilomètres des Abymes ou à 8 kilomètres seulement de Pointe-à-Pitre, on rejoindra Baie-Mahault qui sera notre première étape sur l'île de Basse-Terre. Pour faire ce court trajet il faudra franchir la Rivière Salée qui est en fait un détroit de 5 kilomètres bordé par la mangrove qui sépare Grande-Terre de Basse-Terre. Deux ponts traverse la Rivière Salée : le Pont de La Gabarre en venant de Pointe-à-Pitre et le Pont de l'Alliance en venant des Abymes.
Concentrant de nombreuses entreprises, Baie-Mahault n'intéressera que très peu les touristes qui préfèreront découvrir les beautés naturelles qui l'entoure. La ville se trouve en effet au bord du Grand Cul-de-sac Marin, une baie de 24 500 hectares qui a la particularité d'offrir deux écosystèmes séparés par un récif corallien long de 39 kilomètres, le plus long des Petites Antilles. Près de la côte on découvrira la mangrove et les forêts marécageuses où vivent de nombreux oiseaux, tandis que les coraux servent de refuge à de nombreux poissons et coquillages comme les fameux lambis.
Dans cette grande baie se trouve l'îlet à Fajou, une petite île inhabitée presque entièrement recouverte par la mangrove et qui a été choisie par les tortues marines pour s'y reproduire malgré la présence de mangoustes et de souris très friandes de leurs oeufs.
En empruntant la Nationale 2 vers l'ouest on arrivera à Sainte-Rose située à 17 kilomètres de Baie-Mahault. C'est à partir de ce lieu que se fera la colonisation française de la Guadeloupe en 1635 suite au débarquement d'une expédition dirigée par Jean du Plessis d'Ossonville et Charles Liénard de l'Olive. Les Français y firent venir rapidement des esclaves noirs africains pour travailler dans les plantations de canne à sucre qui sont toujours à la base de l'économie de Sainte-Rose.
C'est en effet près de Sainte-Rose que l'on verra deux des plus importantes distilleries de rhum de la Guadeloupe, Séverin (Rhum Séverin) et Reimonenq (Rhum cœur de chauffe). Pour compléter vos connaissances sur la production de cette boisson typique des Antilles vous visiterez la Maison du Rhum, un musée qui vous relatera plus de trois siècles de l'histoire du rhum en Guadeloupe.
A Sainte-Rose vous pourrez aussi prendre une douche en profitant des vertus thérapeutiques des eaux des bains sulfureux de Sofaïa. Ces douches aménagées accessibles gratuitement se trouvent sur le chemin de randonnée à destination du Saut des Trois Cornes, une belle chute d'une quinzaine de mètres de hauteur dans la forêt tropicale.
Sur la route de Sofaïa on pourra s'arrêter à l'écomusée créole de la Guadeloupe, un magnifique jardin botanique présentant la biodiversité de la flore de la Guadeloupe.
Sainte-Rose possède bien sûr de belles plages en allant vers l'ouest, la partie la plus au nord de Basse-Terre. ces plages ont pour nom les Amnadiers, Nogent, Clugny, Mambia ou Petit-Fort. A l'ouest de la Plage de la plage de Clugny, les naturistes trouveront une petite plage qui leur est réservée entre la Pointe du Vieux Fort et Gros Cap.
Depuis le port de Sainte-Rose on fera de belles excursions en mer à la découverte de petites îles inhabitées juste en face de la commune, ou en s'éloignant jusqu'à la barrière de corail du Grand Cul-de-sac Marin pour arriver sur l'îlet Caret, un îlot minuscule de 250 mètres sur 20 avec une superbe plage de sable blanc. Cette île doit son nom aux tortues Caret qui ont choisi cet endroit tranquille pour y pondre leurs oeufs.
On poursuivra notre tour de la Guadeloupe en rejoignant Deshaies, une petite commune très séduisante à 14 kilomètres de Sainte-Rose par la Départementale 18, ou à 16 kilomètres en prenant la Nationale 2 qui longe la côte. Le paysage change quand on s'approche de Deshaies, des forêts luxuriantes couvrent les reliefs et la petite commune se trouve enclavée entre la montagne et la mer. La production agricole est d'ailleurs différente de celle des communes précédentes puisque Deshaies produit surtout du cacao, de la vanille et du café.
Si la caféière de Deshaies est très étendue, c'est cependant le tourisme qui lui apporte le plus gros de son économie. Il faut reconnaître que le cadre est enchanteur et plusieurs hôtels de luxe s'y sont installés. Coluche y possédait même une maison entourée d'un beau jardin tropical de 7 hectares, un parc qui est devenu le Jardin botanique de Deshaies avec de belles orchidées, des bougainvilliers, des cactus, des banians, des tallipots et un étang recouvert de nénuphars.
La plage la plus importante de Deshaies est celle de Grande Anse entre la pointe Le Breton et la pointe du Gros Morne. Cettte plage en arc de cercle mesurant plus d'un kilomètre est la plus longue de Guadeloupe et une des préférées des touristes qui apprécient le contraste des couleurs entre le sable doré, le vert profond des cocotiers et la mer aux différents tons de bleu. L'autre plage la plus connue est celle de Fort-Royal où s'était installé le premier Club Méditerranée et où se trouvent quelques uns des plus beaux hôtels.
Sur la côte ouest de Basse-Terre, Pointe-Noire est une petite commune que vont apprécier les touristes qui veulent séjourner sur de belles plages entourées d'une végétation luxuriante, et faire de belles randonnées dans la forêt tropicale. Située à 13 kilomètres au sud de Deshaies, ce sont les roches volcanique qui émergent de la forêt qui ont donné le nom à cette paisible station balnéaire qui vivait auparavant de l'exploitation du cacao et du café. On produit toujours du café à Pointe-Noire et les visiteurs pourront visiter la Caféière Beauséjour et son musée. On appréciera aussi son petit port de pêcheurs, son marché aux poissons, et on découvrira la Maison du Cacao qui explique aux touristes tout ce qu'il faut savoir sur la fabrication du cacao. Pointe-Noire est également un des points de départ pour faire de belles randonnées dans le Parc National de la Guadeloupe, découvrant de belles cascades comme celle du Saut de l'Acomat qui a creusée une piscine naturelle où il fait bon se baigner.
A 9 kilomètres de Pointe-Noire, par la Nationale 2 et le Chemin de la Retraite, on atteindra le Parc des Mamelles avec son zoo en plein coeur de la forêt tropicale abritant 85 espèces animales des Caraïbes et de la Guyane. Dans ce parc, vous aurez la possibilité de vous promener au-dessus des arbres en empruntant des passerelles suspendues à plus de 20 mètres de hauteur. Ce parc doit son nom à deux pitons, le piton de Pigeon et le piton de Petit-Bourg qui, de loin, offrent l'apparence d'une poitrine de femme. En continuant la route des Deux Mamelles on atteindra un autre site enchanteur : la La cascade aux écrevisses qui offre une belle piscine naturelle creusée dans la pierre.
C'est sur les plages d'Anse Caraïbe, Ti-Anse et Petite Anse que l'on ira bronzer et nager dans les eaux chaudes de la Mer des Caraïbes, et les amateurs d'excursion en mer ou de plongée sous marine rejoindront les îlets Pigeon en kayak des mers depuis Malendure, à 10 kilomètres de Pointe-Noire et à 6 kilomètres de Bouillante.
En continuant vers le sud sur la Nationale 2 on arivera à Vieux-Habitants, une commune de 7 600 habitants de tous les âges située à 29 kilomètres de Pointe-Noire. Le paysage à Vieux-Habitants est très verdoyant en raison des précipitations importantes à certaines périodes de l'année et parce que la ville est traversée par deux rivières : la Grande Rivière des Vieux-Habitants dont la source se trouve dans le massif du Petit Sans Toucher qui culmine à 1 318 mètres d'altitude, et la Rivière de Beaugendre qui nait aux Pitons de Bouillante s'élevant à 1 088 mètres au-dessus de la mer.
Sur l'emplacement du port de pêche de Vieux-Habitants, Anse à la Barque, on remarquera les ruines d'une ancienne fabrique d'indigo, et dans la commune on visitera l'église Saint-Joseph, considérée comme la plus ancienne de la Guadeloupe avec la construction de la première chapelle en 1636.
Si Vieux-Habitants possède de belles plages comme celles de l'Etang, de Simaho ou de Rocroy, la destination enchantera surtout les amateurs d'écotourisme qui se trouveront à proximité du Parc National de la Guadeloupe et de ses merveilles naturelles.
Le long de la Vallée de la Grande Rivière des Vieux-Habitants on découvrira l'Habitation La Grivelière qui se trouve au coeur d'une grande plantation de café datant du 17ème siècle. Pour en savoir davantage sur l'exploitation du café on pourra visiter le Musée du Café situé sur la route de Bouillante.
De Vieux-Habitants à Baillif vous n'aurez que 7 kilomètres à parcourir le long de la côte par la Nationale 2 ou en empruntant les routes de montagnes afin d'observer un autre paysage. Ce sont les pères dominicains qui commencèrent à s'installer à Baillif en 1637, étant ainsi à l'origine d'une des premières colonies françaises sur l'île de la Guadeloupe. L'économie de cette petite commune repose surtout sur l'exploitation de la banane et de la canne à sucre. C'est de cette dernière qu'est distilé un des rhums les plus connus de la Guadeloupe : le Rhum Bologne.
Baillif ayanté été saccagée par les anglais qui l'attaquèrent au 18ème siècle, on ne découuvrira que quelques vestiges de ses anciennes fortifications comme la Tour du Père-Labat.
Ce sont également des ruines que vous découvrirez en visitant l'ancienne Sucrerie de Clairefontaine ayant appartenu au chevalier Georges de Bologne Saint-Georges.
Si Pointe-à-Pitre est la porte d'entrée de la Guadeloupe, Basse-Terre en est son chef-lieu et abrite les plus grandes institutions de l'île. Quelques années après l'arrivée des premiers colons français en Guadeloupe, la cité de Basse-Terre va voir le jour en 1649 autour de la maison fortifiée du Gouverneur Houël et de l'église Notre-Dame du Mont-Carmel. Souvent attaquée par les anglais, subissant les tremblements de terre et les éruptions de la Soufrière, Basse-Terre perdit ensuite de son importance au profit de Pointe-à-Pitre et son port maritime protégé.
Basse-Terre a cependant conservé quelques édifices historiques comme le Fort Delgrès qu'avait fait construire Charles Hoüel, La Cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe construite sur l'emplacement de l'église Saint-François, l'église Notre-Dame du Mont-Carmel bâtie dès la fondation de la ville, et plusieurs demeures coloniales du 18ème siècle comme la maison Chapp, la maison Coquille, la maison Liensol, la maison Matis, ainsi que l'édifice du Lycée Gerville-Réache.
A partir de Basse-Terre on pourra aussi faire des excursions en mer depuis la Marina Rivière-Sens Gourbeyre, ou partir en randonnée sur le massif volcanique de la Soufrière en rejoignant Saint-Claude.
A 5 kilomètres seulement de Basse-terre, la petite ville de Saint-Claude est une des principales portes d'entrée du Parc National de la Guadeloupe. Située au pied de la Soufrière, Saint-Claude est réputée pour ses sources d'eaux thermales provenant du volcan, et pour les bâtiments du Camp Jacob qui abritaient en 1845 un hôpital militaire transformé aujourd'hui en Université des Antilles et de la Guyane.
A Saint-Claude on pourra voir d'autres édifices anciens comme l'église Saint-Augustin datant de 1843, l'Habitation La Joséphine au coeur d'une exploitation de café et de bananes, l'Habitation Ducharmoy datant du 18ème siècle au milieu d'une sucrière, ou l'Habitation Mont-Carmel construite en 1726 sur une sucrière datant du 17ème siècle.
En s'éloignant de Saint-Claude on pourra faire une randonnée jusqu'aux Bains Chauds de Matouba, ou jusqu'aux Bains Jaunes où vous vous baignerez dans un magnifique décor tropical. On admirera le Saut de Matouba sur la rivière des Pères qui prend naissance sur le Grand Sans Toucher, un sommet culminant à 1 354 mètres d'altitude.
Mais la principale attraction hors de Saint-Claude sera le volcan de la Soufrière que l'on atteindra en prenant la route qui mène jusqu'au parking des Bains Jaunes à moins de 6 kilomètres du centre-ville, situé à 950 mètres d'altitude. Il existe un autre parking plus proche du sommet du volcan, le Parking de la Savane à Mulets situé à 1140 mètres, mais la route est inaccessible depuis un éboulement en 2004.
A partir du Parking des Bains Jaunes le cratère de la Soufrière ne se trouve qu'à 3 kilomètres par des sentiers de randonnée pédestre, une ascension qui se fait relativement facilement pour atteindre le sommet à 1 467 mètres d'altitude. Il est vivement conseillé de rester sur ces sentiers balisés car à certains endroits le volcan émet des gaz acides et bien évidemment très toxiques.
Depuis le sommet de la Soufrière une route de 1,5 kilomètre mène jusqu'au Lac Flammarion, appelé aussi La Citerne car il se trouve au fond du cratère de La Citerne. Il est bien évidemment formellement interdit d'y faire trempette puisque les eaux de ce lac sont acides. C'est à côté de ce cratère que sont installées les antennes de la télévision et de la radio. Depuis le Lac de la Citerne on rejoindra le Parking des Bains Jaunes par un autre sentier pédestre d'un peu moins de 3 kilomètres.
A 7 kilomètres de Basse-Terre en prenant la Départementale 6, on rejoindra Vieux-Fort, la localité la plus au sud de la Guadeloupe. Vieux-Fort est une petite commune de 1 800 habitants qui a vu le jour en 1635 quand les Français commencèrent la construction de Fort Royal après avoir chassé ses premiers habitants, les indiens Caraïbes. Cette petite commune qui vit surtout de la pêche et de l'agriculture conserve des vestiges de son passé colonial avec les ruines du Vieux-Fort.
A Vieux-Fort on ira voir le phare situé à l'extrémité de la Pointe de Vieux-Fort, un lieu où les jeunes se rendent pour plonger dans les eaux de la Mer des Caraïbes ou y faire de la planche à voile. Depuis le phare et par temps clair on pourra apercevoir les îles des Saintes.
Toute la côte sud aux alentours de Vieux-Fort est bordée par une végétation assez dense et n'offre malheureusement pas de plages aux baigneurs. On en profitera pour découvrir la vie des pêcheurs qui partent de l'Anse Dupuy, le travail de ses brodeuses réputées dans toute l'île, et faire des randonnées dans les Monts Caraïbes.
En poursuivant sa route sur la Départementale 6 on arrivera à Trois-Rivières située à 9 kilomètres de Vieux-Fort. Au pied du Massif de la Madeleine culminé par le Piton de l'Herminier à 961 mètres d'altitude, Trois-Rivières doit son nom aux trois cours d'eau qui coulent sur son territoire : la rivière du Trou au Chien, la rivière du Petit Carbet et la rivière Grande Anse.
Considérée comme le berceau des civilisations amérindiennes, Trois-Rivières est connue en Guadeloupe pour son Parc des Roches Gravées, un ensemble de pétroglyphes qui datent du 4ème siècle réalisés par les indiens Arawaks, un peuple pacifique qui fut chassé par les belliqueux indiens Caraïbes. Ces Indiens Caraïbes furent ensuite chassés par les colons français et Trois-Rivières devint rapidement un des lieux préférés de l'aristocatie créole qui elle aussi appréciait la richesse de ses terres très fertiles, exploitant le café, le tabac, le cacao, le coton et la canne à sucre.
Aujourd'hui le tourisme occupe une part importante dans l'économie de Trois-Rivières qui offre à ses visiteurs de nombreuses attractions. On y verra les ruines des moulins des anciennes sucreries, la Villa Pastorale datant du 17ème siècle, les vestiges de l'ancienne fortification qui protégeait la ville ainsi que sa batterie et sa poudrière, l'Habitation l'Ermitage qui était au coeur d'une plantation de café puis de bananes, et la Maison de la Banane où vous apprendrez tous les secrets de sa production et les recettes à base de ce fruit si populaire dans le monde entier.
On découvrira aussi une exploitation florale d'une superficie de 3 hectares, les Fleurs de Jacmel, un endroit paradisiaque avec des fleurs tropicales de toutes les couleurs.
Depuis le Littoral de la Grande Pointe vous aurez un magnifique panorama sur les îles des Saintes et de la Dominique, des îles que l'on pourra atteindre depuis l'Embarcadère du bord de mer situé près du parc archéologique.
En parcourant le Sentier de Grande Pointe vous pourrez admirer les merveilleux paysages de falaises et apercevoir les îles des Saintes, découvrant au passage les vestiges militaires de Trois-Rivières.
Après toutes ces randonnées vous pourrez aller vous détendre sur la Plage de Grande Anse, une belle plage de sable noir bordée de cocotiers qui attirent les surfeurs qui chevauchent les vagues très fréquentes.
A 15 kilomètres de Trois-Rivières en reprenant la Nationale 1, on arrive à Capesterre-Belle-Eau, une ville située dans un environnement naturel exceptionnel et qui fera le bonheur des randonneurs. Traversée par trois cours d'eau, la Grande Rivière de la Capesterre et la rivière du Pérou qui se rejoignent au nord de la ville pour se jeter dans la mer, et la rivière du Grand Carbet qui débouche au sud entre l'Anse la Fontaine et la Pointe du Carbet, Capesterre-Belle-Eau est en effet entourée par une végétation luxuriante, entre la Mer des Caraïbes et la Montagne.
A Capesterre-Belle-Eau on se promènera le long de l'Allée Dumanoir bordée de palmiers royaux et proche de l’Habitation Bois-Debout où vécut le poète Saint-John Perse durant son enfance. Près de cette belle demeure, dans un sous-bois, se trouve le Cimetière des Esclaves qui rend hommage à ces hommes ayant perdu la vie loin de leur terre natale.
On visitera également la kassaverie de Capesterre au bord de la Rivière du Pérou, réputée pour la fabrication des cassaves, ces galettes à base de farine de manioc qui remplacent le pain.
Au bord de la N1, à la limite entre Capesterre et Sainte-Marie, on découvrira le surprenant Temple Hindou de Changy érigé par les guadeloupéens d'origine indienne qui arrivèrent sur l'île après l'abolition de l'esclavage en 1848.
Au nord de la ville on rejoindra la plage de Roseau faisant partie de Sainte-Marie où débarqua Christophe Colomb en 1493, un lieu où l'on verra un buste du Grand Amiral commémorant cet événement. Non loin de là, en prenant la Rue du Neuf Château on visitera la Distillerie Longueteau, la plus ancienne distillerie de rhum de la Guadeloupe encore en activité. En continuant sur la Rue du Neuf Château, on arrivera à la Plantation Grand Café Bananeraie, un domaine de 30 hectares que vous pourrez visiter en charette et où vous apprendrez les techniques de conditionnement des bananes.
Si la Plage du Roseau est la plus fréquentée de Capesterre, les touristes découvriront d'autres lieux de baignade vers le sud au bord des anses Bernard, La Fontaine et Saint Sauveur.
Capesterre-Belle-Eau c'est aussi le point de départ vers une des plus belles attractions de la Guadeloupe : les Chutes du Carbet. Situées dans le Parc National de la Guadeloupe, ces chutes sont accessibles depuis Capesterrre en prenant la Route de l'Habituée près de l'Anse Saint-Sauveur qui vous mènera au bout de 10 kilomètres jusqu'à la première chute.
Ces chutes se trouvent sur la rivière du Carbet dont la source se situe à 1300 mètres d'altitude sur les versants du volcan de la Soufrière. Seulement deux kilomètres après son lieu de naissance, le Carbet fait une première chute vertigineuse de 115 mètres de hauteur. 800 mètres en aval, le Carbet chute une nouvelle fois de 110 mètres de hauteur, une deuxième chute dont l'accès est malheureusement limité suite à des éboulements en 2004. Il existe une troisième chute d'une vingtaine de mètres d'accès très difficile et elle aussi déconseillée en raison des risques déboulements. Si le spectacle des chutes du Carbet dans la forêt reste intact, il faut savoir cependant que les randonneurs ne peuvent plus comme auparavant se baigner dans les piscines naturelles creusées par les eaux suite aux éboulement qui les ont comblées.
Goyave est une petite commune de 8 000 habitants située à 11 kilomètres au nord de Capesterre-Belle-Eau par la Nationale 1. C'est l'abondance de goyaviers dans cette région qui est à l'origine du nom de cette localité qui se trouve sur des terres très fertiles entre la Mer des Caraïbes et la forêt tropicale.
Goyave ne compte qu'une seule plage, Sainte-Claire, et c'est donc une destination qui attirera davantage les amateurs d'écotourisme qui pourront faire de belles randonnées dans la forêt.
La première de ces randonnées se fera le long de la rivière Moreau en prenant le Chemin de Douville puis la route Forestière de Moreau qui mène jusqu'au parking d'où part l'excursion vers les Chutes de Moreau par un sentier de randonnée balisé au coeur de la forêt, une excursion d'environ 5 heures aller/retour. C'est une randonnée qu'il faut faire par temps sec car l'eau de la rivière monte fortement par temps de pluie, ce qui complique les traversées du cours d'eau.
La deuxième randonnée la plus connue depuis Goyave est celle qui conduit les excursionistes jusqu'au Saut de Bras de Fort, une belle cascade facile d'accès que l'on atteint en moins d'une heure en prenant le sentier qui démarre au parking de Bonfils que l'on atteint par la Route de Moreau. Au bout de ce chemin de randonnée on découvrira une belle cascade s'écoulant dans une piscine naturelle où vous pourrez vous baigner.
A Goyage, on pourra se promener dans le Jardin d'Eau de Blonzac où différentes activités sont proposées. Situé au bord de la Petite Rivière Goyave, on pourra y pratiquer le canoë-Kayak, la pêche aux ouassous (de délicieuses crevettes) ou tout simplement flâner entre les magnifiques plantes tropicales.
Le Verger aux Mille Fruits est une autre attraction très populaire de Goyave. dans un verger de 2 hectares près du Jardin d'Eau, ce sont 80 saveurs exotiques qui vous donneront l'eau à la bouche.
Et sur le Chemin des Mineurs vous découvrirez le Village O Ti Bouboul, une exploitation agricole sur les hauteurs de Goyave où sont cultivées des plantes médicinales et aromatiques.
Au départ du port de Goyave ou de la marina de Bas du Fort, une excursion en mer vous permettra de découvrir l'îlet Fortune situé à seulement 2 kilomètres des côtes dans le Petit cul-de-sac Marin. Cet ancien refuge des amérindiens lors de la colonisation française est un lieu de promenade très agréable protégé par une barrière de corail, une petite île entièrement recouverte par une végétation inextricable. Ce sera aussi l'occasion d'explorer la mangrove qui bordent les côtes, découvrant les palétuviers et autres plantes halophiles qui servent de refuge à de nombreux animaux.
A 8 kilomètres au nord de Goyave et à 17 kilomètres de Pointe-à-Pitre, Petit-Bourg sera la dernière étape de notre circuit sur l'île de Basse-Terre. Située au bord de la Baie du Petit Cul-de-sac Marin, Petit-Bourg est une ville de 24 000 habitants entourée, comme beaucoup de communes de Basse-Terre, par beaucoup de verdure.
C'est à Petit-Bourg que se trouve la Distillerie du Rhum Montebello, une distillerie récompensée par de nombreuses médailles car elle fabrique depuis longtemps un des meilleurs rhums de la Guadeloupe.
On visitera également la Kassaverie de Morne Bourg pour apprendre comment fabriquer la Cassave (ou Kassav), cette galette de manioc préparée jadis par les indiens Caraïbes et qui maintenant vous sera proposée fourrée au jambon, au fromage ou avec de la noix de coco râpée.
Sur 5 hectares, le Jardin de Valombreuse présente toute la flore de la Guadeloupe, de quoi émerveiller les visiteurs qui pourront même envoyer un beau bouquet de fleurs tropicales à leurs amis.
Au départ de Petit-Bourg vous pourrez faire une belle randonnée vers le Saut de la Lézarde en prenant la Route de Vernou, une balade assez courte pour découvrir une belle cascade dans la forêt.
La Cascade aux Ecrevisses est une autre randonnée très facile à réaliser puisqu'on y accède en seulement 10 minutes par la Route de la Traversée (la D233 qui relie Petit-Bourg à Baie-Mahault). Là encore on admirera une belle cascade se jetant dans une piscine naturelle prête à vous accueillir. Les courageux pourront poursuivre leur chemin jusqu'à la Mamelle de Petit-Bourg qui culmine à 716 mètres et offre un magnifique panorama sur l'île.
Côté mer, Petit-Bourg possède une belle plage de sable noir volcanique bordée de cocotiers et d'amandiers, la Plage de Viard, une plage qui accueille chaque année la Karujet, une épreuve sportive réunissant les meilleurs pilotes de scooter des mers.
A 30 kilomètres des côtes de la Guadeloupe, Marie-Galante fut découverte le 3 novembre 1493 par Christophe Colomb qui la baptisa "Maria Galanda", le nom de sa caravelle lors de son deuxième voyage vers les "Indes". Mais occupée par les belliqueux indiens Caraïbes qui appelaient cette terre "Touloukaéra", ce n'est qu'en 1648 que les premiers colons s'installèrent à Vieux-Fort, sur l'île de Marie-Galante.
Comme en Guadeloupe, l'économie de l'île a longtemps reposé sur les plantations de tabac, de café, de coton, d'indigo et de canne à sucre. La Canne à sucre est la culture qui allait avoir le plu d'importance, à tel point que Marie-Galante fut surnommée l'île aux cent moulins. On découvrira donc à Marie-Galante des moulins qui ont été restaurés et qui témoignent de cette activité très lucrative comme le Moulin Bézard datant de 1840 et situé à Capesterre, le Moulin de la Distillerie Bellevue qui produit un des rhums les plus connus, ou le Moulin Murat construit en 1814 sur une des plus anciennes exploitations sucrières, fondée en 1657.
Peu à peu, le tourisme prend de l'importance à Marie-Galante et les visiteurs pourront faire de belles randonnées dans une campagne qui a conservé son authenticité, visiter les distilleries de rhum encore en activité, et se prélasser sur de belles plages presque désertes... à seulement une heure de Pointe-à-Pitre en bateau et à peine 15 minutes en avion.
Située au large de la Pointe des Châteaux, c'est au cours de son deuxième voyage que Christophe Colomb aperçut cette île en ayant quitté les Canaries 21 jours plus tôt. Ce fut une telle satisfaction pour l'équipage qui attendait de voir "cette terre tant désirée" que l'île fut ainsi baptisée : "La Désirade".
Cependant La Désirade est une île aride, habitée par quelques oiseaux marins, des iguanes et des agoutis. Manquant cruellement d'eau, l'île servit surtout de refuge pour les corsaires qui écumaient la Mer des Antilles pour aborder les galions espagnols chargés d'or et autres richesses.
Aujourd'hui, les habitants vivent surtout de la pêche même si le tourisme fait une timide percée suite à l'amélioration des infrastructures de l'île. On y découvrira les ruines de l'ancienne léproserie de Baie-Mahault et de l'ancienne cotonnerie, le cimetière marin de Beauséjour, le Phare de la Pointe Doublé et les belles plages quasi désertes de Grande-Anse, du Souffleur et de Baie-Mahault, des plages que l'on rejoindra en bateau depuis le port de pêche de Saint-François en moins de 45 minutes.
Connues sous le nom d'îles de la Petite-Terre, Terre de Bas et Terre de Haut forment un archipel dépendant de La Désirade. Ces îles sont inhabitées en raison de l'absence d'eau potable et servent de refuge à de nombreux iguanes, des oiseaux migrateurs et des tortues.
C'est l'aspect sauvage de ces petites îles situées à une douzaine de kilomètres de la Pointe des Châteaux qui attirent de plus en plus de touristes. Il faudra cependant penseser à réserver vos places pour visiter Terre de Bas et Terre de Haut puisqu'il n'y a que deux navettes par jour qui partent du Port de Saint-François vers ce petit paradis sauvage, afin de préserverver la tranquillité de leurs occupants.
Sur Terre de Bas on visitera le plus ancien phare de la Guadeloupe, haut de 35 mètres et appelé par les guadeloupéens "Le Phare du Bout du Monde". Ce phare a été reconverti en musée de la faune et de la flore des îles de la Petite-Terre.
L'archipel des Saintes est composé de 9 îles et ilôts dont seulement deux sont habitées : Terre-de-Bas et Terre-de-Haut, à ne pas confondre avec les îles de la Petite Terre qui portent le même nom. Les 7 autres îlots de l'archipel ont pour nom : îlet à Cabrit, le Grand-Îlet, la Coche, les Augustins, la Retonde, le Pâté et les Roches Percées. Situées au sud de Basse-Terre et à l'ouest de Marie-Galante, l'Archipel des Saintes a été colonisé par les Français en 1649 qui développèrent l'agriculture sur Terre-de-Bas plus adaptée que Terre-de-Haut à ce genre d'activité. Cependant, sur l'ensemble de l'archipel c'est la pêche qui est devenue l'activité principale.
Aujourd'hui, le tourisme joue un grand rôle dans l'économie des Saintes, notamment pour la navigation de plaisance qui a trouvé en ces lieux une des plus belles rades du monde. Il faut avouer que le spectacle est saissant en s'approchant des côtes déchiquetées de ces îles volcaniques pour aller mouiller dans la Baie des Saintes considérée comme une des plus belles de la planète. C'est en effet par la mer que près de 400 000 touristes arrivent chaque année aux Saintes, voyageant sur de simples bateaux au départ de Pointe-à-Pitre, Trois-Rivières ou Basse-Terre, ou lors d'une croisière en yacht de luxe, en voilier ou en paquebot. Un aéroport a même été construit à Terre-de-Haut pour permettre aux petits avions d'arriver depuis Pointe-à-Pitre ou Marie-Galante.
Terre-de-Haut est sans doute l'île qui a le plus de charme avec sa côte très découpée, ses mornes recouvert de végétation luxuriante et ses villages typiquement créoles avec leurs petites maisons colorées. On y visitera le Fort Napoléon au sommet du Morne Mire, une citadelle construite en 1867 et qui a été transformée en Musée de l'histoire des Saintes. Depuis ce fort on aura un magnifique panorama sur la Guadeloupe, Marie-Galante et l'île de la Dominique. Parmi les nombreuses plages de l'île, la Plage de Bompierre est la plus appréciée des touristes qui devront la partager avec des lézards et des iguanes tout à fait inoffensifs.
Terre-de-Bas est elle aussi très montagneuse et possède des chemins de randonnées qui vous feront découvrir de magnifiques paysages. Comme sur Terre-de-Haut, les plages de Grand-Anse, de Petite Anse, de l'Anse à dos et de Grande Baie seront très appréciées des visiteurs, sachant que l'Archipel des Saintes bénéficie de 300 jours de soleil par an.
L'île de Saint-Martin a la particularité d'appartenir à deux pays : la France et les Pays-Bas. Sur un territoire qui ne dépasse donc pas 15 kilomètres dans sa plus grande longueur on trouvera deux aéroports internationaux (Juliana et Grand-Case), deux capitales (Marigot et Philipsburg), deux langues officielles (le français et le néerlandais) et deux régimes politiques (une république et une monarchie). Mais pour les touristes il n'y a qu'une seule île de Saint-Martin offrant de magnifiques paysages avec ses mornes dont le plus élevé culmine à 424 mètres (le Pic Paradis), ses nombreux étangs, ses plages de sable blanc, ses falaises, ses îlets, ses marinas et ses sentiers de randonnée, une seule île où l'on passera du côté français (au nord) vers le côté hollandais (au sud) sans même s'en rendre compte.
La Saint-Martin française a elle aussi ses particularités puisqu'elle dépend toujours de la Préfecture de la Guadeloupe de laquelle elle est détachée depuis 2007, mais son aéroport n'est relié qu'avec Pointe-à-Pitre et Saint Barthélemy. La grande majorité des touristes arrivera donc à Saint-Martin du côté hollandais en atterrissant sur l'aéroport Princesse Juliana depuis la France, les Pays-Bas, le Canada, les Etats-Unis et de nombreuses îles des Caraïbes.
Sur la Saint-Martin Française on découvrira des villages pittoresques comme celui de Grand-Case avec ses restaurants réputés qui attirent les touristes de toutes les nationalités. On pourra découvrir les fonds marins sans se mouiller en faisant des excursions en mer à bord de bateaux à fond de verre qui vous feront découvrir la réserve sous-marine du Rocher Créole. On y fera du shopping dans les boutiques de luxe détaxées et surtout on profitera de ses belles plages donnant sur la Mer des Caraïbes et sur l'Océan Atlantique. Les naturistes profiteront d'une partie de la plage de la Baie Orientale pour bronzer intégralement, mais ceux qui préfèrent le soleil hollandais iront sur la plage de Cupecoy qui accepte aussi les nudistes.
Sur la Saint-Martin Hollandaise, les touristes auront les mêmes activités : shopping dans les boutiques de luxe, dégustation de la cuisine antillaise, française et internationale dans les restaurants, randonnées sur les sentiers à l'intérieur des terres et le long des côtes, discothèques et casinos pour se divertir la nuit, et là aussi de belles plages où toutes les activités nautiques sont proposées, en regardant les bateaux de croisière arriver ou partir du port de Philipsburg.
A 10 kilomètres au sud-est de Saint Martin, Saint-Barthélemy est une île montagneuse qui vit essentiellement du tourisme. Cette île de 25 km² dispose d'une vingtaine de plages dont certaines ne sont accessibles qu'à pied ou par la mer, elle est entourée par de nombreux îlets plein de charme et qui font le bonheur des plaisanciers qui recherchent des endroits discrets, et les amateurs de plongée sous-marine ne seront pas en reste en explorant la Réserve Naturelle qui abrite de nombreuses espèces de poissons.
Avec une trentaine d'hôtels, Saint-Barthélemy est un havre de paix auquel accède la plupart des touristes par bateau en rejoignant le port de plaisance de Gustavia. Les yachts et les voiliers sont d'ailleurs les moyens de transports les plus utilisés autour de cette île, tandis qu'à l'intérieur des terres vous ne disposerez pas de transport en commun et vous devrez donc vous contenter de marcher, vous promener en vélo ou louer une voiture ou un scooter.