Avec ses côtes donnant sur deux océans, ses lacs, ses montagnes et volcans, sa forêt tropicale, de nombreuses espèces animales et de plantes, le Nicaragua est une destination qui émerveillera tous les amoureux de la nature.
Le pays offre en effet de belles plages sur ses côtes de l'Océan Pacifique et de la Mer des Caraïbes, des îles charmantes comme celles du Maïs, des lagunes, des lagons et des lacs entourés par des paysages grandioses, d'immenses réserves naturelles où l'on pourra observer une faune très variée, un concentré de tout ce que propose le continent américain dans un territoire quatre fois plus petit que la France.
Si on ajoute à tous ces trésors naturels la richesse du patrimoine culturel du Nicaragua que l'on découvrira en visitant les centres historiques de ses villes comme Granada ou León, en allant à la rencontre de ses peuples indigènes comme les Mosquitos, en partageant l'allégresse naturelle des Créoles et des Garifunas, on comprend mieux pourquoi ce petit pays attire de plus en plus de touristes.
Si l'agriculture et l'industrie textile ont été pendant longtemps les moteurs de l'économie du Nicaragua, le tourisme n'a pas cessé de grimper au cours de ces dernières années pour devenir la deuxième source de revenu du pays.
Plus de 1,2 million de touristes étrangers par an arrivent désormais au Nicaragua pour en découvrir ses beautés, des visiteurs venant surtout d'Amérique Centrale et d'Amérique du Nord, mais les européens commencent eux aussi à découvrir ce pays qui les attend les bras ouverts.
- Superficie : 130 370 km²
- Capitale : Managua
- Monnaie : Córdoba de oro (1 € = 31.8239 Córdoba de oro)
- Décalage horaire : -8 heures en hiver et -7 heures en été par rapport à Paris.
- Horloge Parlante
- Santé : Pas de vaccination obligatoire, Cependant les vaccins contre l’hépatite, la typhoïde, le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite sont recommandés. Pensez à vous protéger des moustiques transmetteurs de la dengue et du paludisme en utilisant un répulsif et éventuellement un traitement anti-paludéen après avoir consulter votre médecin et en fonction des secteurs du pays que vous allez visiter.
- Climat : Les températures sont élevées dans les basses terres presque toute l'année et plus fraiches en altitude. Comme au Honduras, les pluies sont très abondantes de mai à octobre
- Météo : Voir les températures
- Téléphone :
France > Nicaragua : Faire le 00 505 + Numéro du correspondant
Nicaragua > France : Faire le 00 33 + Numéro du correspondant
- Courant : 240 V - Fiches plates de style américain en général, prévoyez un adaptateur pour différentes formes de prises
- Formalités : Pas de Visa pour les ressortissants de l'Union Européenne qui peuvent rester 90 jours au Nicaragua. Une taxe d'entrée de 10 USD est toutefois perçue à votre entrée dans le pays
- Adresses utiles :
Ambassade du Nicaragua : 34, avenue Bugeaud 75016 - Paris - Tel : 01 44 05 90 42
Ambassade de France : De la Iglesia del Carmen 1 c - 1/2 abajo AP 1227 - Managua - Tel : +505 2264 8970
- Voyage au Nicaragua :
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- Réservation de billet d'avion au Nicaragua
- Réservation de séjours et circuits au Nicaragua
Que voir et que faire au Nicaragua ?
Nous vous proposons ci-dessous les attractions touristiques les plus importantes de ce pays que vous découvrirez dans les villes et les régions que nous vous recommandons de visiter lors de votre prochain voyage au Nicaragua. Pour chacun des lieux présentés dans cette liste vous découvrirez une présentation plus détaillée avec des renseignements pratiques pour tout savoir comment y aller, trouver un hébergement et surtout ne pas manquer les plus belles choses à voir.
Dans la langue Nahuatl, Mana-ahuac veut dire "Entourée par les eaux", un nom qui caractérise parfaitement Managua puisque la ville se trouve au bord du deuxième plus grand lac du Nicaragua, le Lac Xolotlán plus connu sous le nom de Lac Managua. Cette vaste étendue de 1 049 km² ainsi que les lagunes de Asososca, Acahualinca, Nejapa, Tiscapa qui entourent le Centre Historique de la ville, apporteny ainsi tout son charme à Managua.
C'est en 1819 que cette ancienne communauté indigène fut élevée au rang de Villa sous le nom de "Leal Villa de Santiago de Managua", puis élevée au rang de ville le 24 juillet 1846 sous le nom de Santiago de Managua pour devenir enfin la capitale du Nicaragua le 5 février 1852, remplaçant León et Granada qui jouaient toutes deux ce rôle en alternance depuis l'indépendance du pays en 1838 suite à la dissolution de la Fédération des Etats d'Amérique Centrale.
Parmi les rares édifices les plus notables de la ville on citera l'Ancienne Cathédrale de Managua, le Palais de la Culture sur la Plaza de la República, quelques églises et demeures coloniales miraculeusement épargnées par les séismes, le Palais National, ou la Nouvelle Cathédrale de l'Immaculée Conception. On se promènera dans parc au bord de la Lagune de Tiscapa et on pourra se divertir la nuit le long de la Avenida Central Rubén Darío.
A une quinzaine de kilomètres au nord de Managua on pourra faire des randonnées dans la Réserve Naturelle de la Péninsule de Chiltepe pour profiter d'un superbe panaorama sur le lac, l'île de Momotombito, les volcans Momotombo, Masaya y Mombacho. La lagune de Xiloá est toute indiquée pour y faire de la voile, des balades en barques ou de la plongée.
A 70 kilomètres au nord-ouest de Managua on rejoindra la Réserve Naturelle de Momotombo Momotombito, une destination touristique très prisée des visiteurs étrangers qui pourront escalader le volcan Momotombo d'une altitude de 1297 mètres. Du haut de ce volcan vous aurez une vue spectaculaire sur l'Océan Pacifique, le volcan Masaya, le Lac Cocibolca et l'île Ometepe.
A 24 kilomètres à l'est de Managua on pourra visiter la ville de Tipitapa fondée en 1961 au bord du Lac Managua sur l'emplacement de l'ancienne hacienda San José de Tipitapa datant de 1775.
Fondée en 1602 dans une baie protégée de la Mer des Caraïbes par le pirate hollandais Peter Blauvelt, Bluefields était le refuge idéal des pirates européens qui attaquaient les galions espagnols. En 1641, un bateau portugais chargé d'esclaves fit naufrage à auteur des Cayos Miskitos plus au nord, marquant ainsi l'arrivée des noirs africains sur le territoire. Bluefields fut ensuite occupée par les britaniques qui s'allièrent avec les indiens Mosquitos afin de se protéger des attaques des autres ethnies amérindiennes. La région resta aux mains des britanniques jusqu'en 1796, date à laquelle l'Angleterre dut reconnaître la souveraineté de l'Espagne sur la Mosquitia.
Aujourd'hui Bluefields est la ville la plus peuplée de la côte Caraïbe du Nicaragua avec 50 000 habitants, et représente le lieu idéal pour visiter les deux régions autonomes où vivent la plupart des indigènes du Nicaragua : la Région Autonome de l'Atlantique Nord avec pour capitale Bilwi, et la Région Autonome de l'Atlantique Sud administrée par Bluefields.
Bluefields est la ville la plus caribéenne du Nicaragua avec ses maisons en bois de style victorien et son ambiance caribéenne rythmée par le reggae. D'ailleurs les habitants de Bluefields aiment faire la fête et tout au long de l'année de grandes festivités sont organisées. La plus connue de toutes est celle appelée "Palo de Mayo", une tradition britanique qui a subsisté et qui consiste à fêter l'arrivée du printemps le 1er mai.
A 130 kilomètres au nord-ouest de Managua, Chinandega est située au milieu de terres très fertiles où les indigènes cultivaient le maïs et de nombreux fruits, ce qui lui a valu le surnom de "Ville des Oranges". C'est sur l'emplacement de ce village entouré par les champs de cannes à sucre que fut fondée officiellement la ville de Chinandega le 30 mars 1835.
Chinandega possède quelques édifices anciens comme les églises Nuestra Señora Santa Ana, El Calvario ou Nuestra Señora de Guadalupe, la Basilique de La Inmaculada Concepción de María, et des demeureures particulières avec leur patio central et leur façade coloniale, mais cette destination a surtout un intérêt pour sa situation géographique. Près de la côte Pacifique avec le Port de Corinto, Chinandega est le lieu idéal pour découvrir plusieurs réserves naturelles de toute beauté.
La plus proche de Chinandega est la Réserve Naturelle du volcan San Cristobal. Le San Cristobal est le plus haut volcan du Nicaragua avec une altitude de 1745 mètres. C'est le volcan le plus actif de cette réserve où se trouvent également le Casita, le Chonco, le Moyotepe et le Pelona.
Au sud est du complexe volcanique de Marrabios on découvrira la Réserve Naturelle du Volcan Telica culminant à 1060 mètres d'altitude, à une trentaine de kilomètres de la ville de León.
Au nord du volcan San Cristobal on rejoindra la Réserve Naturelle Apacunca sur la route qui mène vers le Honduras. On y a créé une une aire protégée pour sauvegarder les derniers plants de maïs primitif (teocintle Zea nicaragüensis), une plante endémique de grande importance puisque c'est la seule de sa famille à pousser au niveau de la mer.
A une trentaine de kilomètres au nord de Chinandega on accèdera à la Réserve Naturelle du Delta del Estero Real, un fleuve qui se jette dans le Golfe de Fonseca et dont le bassin forme un écosystème important qui abrite une très grande biodiversité dans son immense forêt de mangrove.
A 50 kilomètres de Chinandega, la Réserve Naturelle Padre Ramos est une des plus belles destinations de la région puisque vous pourrez y faire de belles excursions dans la mangrove et apprécier ses plages où viennent pondre les tortues marines.
En poursuivant la route vers le nord-ouest, on arrivera à la Réserve Naturelle du Volcan Cosigüina situé sur la péninsule qui ferme le Golfe de Fonseca. Avec la magnifique lagune de couleur verte au sein de son cratère, le Volcan Cosigüina représente un formidable mirador pour observer les trois pays : le Nicaragua, le Honduras et le Salvador.
A 844 mètres d'altitude Estelí est une ville très agréable dans sa vallée entourée de montagnes, de forêts tropicales et de savanes. Occupée jadis par les Matagalpas, Náhuatl et les Chorotegas, la colonie établie par les espagnols au 16ème siècle fut prise par les pirates anglais en 1654, obligeant a population à fuir Ciudad Antigua pour créer trois villages : Estelí, Condega et Pueblo Nuevo. En 1685 les espagnols reprennnent Ciudad Antigua et fondent la Villa de San Antonio de los Esterillos. Mais une fois encore les espagnols doivent quitter les lieux pour fuir les attaques des pirates anglais et des indiens, créant la Villa de San Antonio de Pavia de Estelí dans la vallée de Michigüiste, au bord du río Estelí.
Aujourd'hui Estelí est connue pour ses grandes plantations de tabac et on pourra y visiter ses fabriques de cigares faits à la main.
La Cathédrale Nuestra Señora del Rosario de Estelí est l'édifice le plus important de la ville. Construite à partir de 1882 dans un style néoclassique, elle abrite la représentation de Notre-Dame du Rosaire, la sainte patronne de la ville. Estelí possède cependant très peu d'édifices dignes d'intérêt et c'est dans les alentours de la ville que l'on découvrira toute la richesse de la région.
A 6 kilomètres d'Estelí on ira voir le Salto de la Estanzuela, une petite cascade qui n'est pas très spectaculaire mais qui se trouve dans un environnement très agréable et où vous pourrez vous rafraîchir dans la magnifique piscine naturelle entourée de falaises.
La Réserve Naturelle Tisey Estanzuela au sud-ouest de la ville est une forêt tropicale qui vous permettra de faire de belles randonnées autour du mont Tisey qui s'élève à 1550 mètres d'altitude, et le long du río Estanzuela.
A 25 kilomètres à l'ouest d'Estelí la Réserve Naturelle Miraflor est un autre lieu qui enchantera les randonneurs et amateurs d'écotourisme qui y découvriront une faune abondante dans une végétation assez dense. Ce parc possède plusieurs sites agréables comme la Lagune de Miraflor à 1380 mètres d'altitude, entourée de forêts de nuages où abondent les orchidées, les oiseaux et quelques singes. On y visitera aussi les Grottes d'Apaguis creusées par les indigènes pour en extraire le jaspe. A La Chorrera on verra une belle cascade dans une forêt galerie fréquentée par les pumas et autres espèces animales. On pourra aussi se rendre à La Montañuela où l'on découvrira une belle forêt et des plantations de café.
Entre la Lagune Apoyo et le Lac Nicaragua, Granada est une destination à ne pas manquer au Nicaragua. Fondée en 1524 par Francisco Hernández de Córdoba c'est une des premières cités fondées par les espagnols sur le continent américain. Au coeur d'un paysage grandiose, la ville de Granada n'a rien perdu de son charme colonial.
La Cathédrale de Granada située à l'est du Parc Central, le Parc Colón, est un des édifices les plus remarquables de la ville. Construite en 1583, l'édifice fut reconstruit entièrement au 19ème siècle dans un style néoclassique. Parmi les autres édfices notables de Granada on citera le Palais Archiépiscopocal, les rues La Calzada et Real Xalteva avec de belles demeures coloniales, le Couvent San Francisco qui abrite un musée précolombien et une belle collection de statues provenant de l'île Zapatera, la Gare Ferroviaire datant de 1882, la Casa de Los Leones ou la Casa de los Tres Mundos. On visitera également l'ancien fort espagnol La Pólvora reconverti en musée, la Place de l'indépendance avec son obélisque, et la forteresse San Pablo située sur une des îles du lac Nicaragua.
Mais le lieu le plus apprécié des touristes et des habitants de la ville est très certainement le Malecón de Granada, un lieu magique où l'on découvrira toute l'étendue du Lac Nicaragua connu également sous le nom de Lac Cocibolca.
Parmi les îles les plus importantes du Lac Nicaragua la plus connue est celle d'Ometepe. D'une superficie de 276 km² et d'une forme presque identique à celle de Tahiti, l'île d'Ometepe est dominée par deux volcans : le volcan Concepción culminant à 1610 mètres d'altitude et le volcan Maderas de 1394 mètres de hauteur. Aves ses forêts enveloppées par les nuages, ses vestiges archéologiques, sa faune spécifique et ses merveilleux paysages, Ometepe est considérée comme une des merveilles naturelles du monde. C'est aussi la plus grande île située dans un lac d'eau douce, une réserve de la biosphère qui enchantera tous les amoureux de la nature.
Lors de vos excursions sur le Lac Nicaragua vous ne manquerez pas de visiter Las Isletas de Granada formées par un ensemble de plus de 360 îlots situées à proximité de la ville de Granada, et l'île Zapatera située au sud-est du volcan Mombacho et habitée par de petites communautés de pêcheurs. On y verra des vestiges archéologiques et de magnifiques forêts tropicales autour d'un volcan de 629 mètres d'altitude. Au coeur de ces forêts on y découvrira une faune abondante et on pourra y observer des cerfs, des chats tigres, des tatous, des jaguars, des toucans, des perroquets et autres nombreuses espèces animales.
Perchée à 1078 mètres d'altitude dans une vallée entourée de montagnes, Jinotega est surnommée "la Ville des Brumes". Située à 61 kilomètres à l'est d'Estelí et à 145 kilomètres au nord de Managua, Jinotega était occupée par les indiens bien avant l'arrivée des espagnols. Les missionaires furent les premiers à arriver à Jinotega au 16ème siècle pour évangéliser les indigènes, puis des colons espagnols s'installèrent à côté du village à partir de 1690.
Avec son climat doux tout au long de l'année, Jinotega est un bon lieu de villégiature pour ceux qui veulent découvrir la vallée et les montagnes environnantes. En se promenant dans les rues de Jinotega on y visitera la Cathédrale San Juan Evangelista, on découvrira les différentes étapes de la préparation du café, une des principales richesses de la région, et on fera de belles balades sur les collines entourant la ville. Parmi ces collines la plus connue et la plus visitée est le Cerro de la Cruz du sommet duquel vous aurez une vue panoramique sur la vallée et la ville de Jinotega.
Dans les alentours de Jinotega on pourra faire des randonnées dans la Réserve Naturelle Datanlí - El Diablo avec ses plantations de café, ses forêts et ses cascades comme celle de La Bujona, on se rendra jusqu'au Lac Apanás situé au nord de Jinotega, un site facilement accessible et qui offre de merveilleux paysages.
A 94 kilomètres au nord-ouest de Managua et à seulement 20 kilomètres des côtes de l'Océan Pacifique, León est une des plus belles villes coloniales du pays. Fondée en 1524 par Francisco Hernández de Córdoba sur le site de Nagarando, à côté du Lac Xolotlán et en face du volcan Momotombo, la ville fut dépalacée sur son emplacement actuel suite au tremblement de terre de 1610. L'ancienne cité, distante de 40 kilomètres de la nouvelle, est connue aujourd'hui sous le nom de León Viejo. La nouvelle cité de León allait très rapidement se développer mais le 21 août 1685 elle fut attaquée par des pirates anglais dirigés William Dampier, laissant la cathédrale en ruine ainsi que plusieurs églises et édifices publics. Malgré cela León reconstruisit rapidement ces édifices et c'est cette ville que les touristes peuvent aujourd'hui visiter, s'émerveillant devant le riche patrimoine atchitectural du centre historique de León.
Parmi tous les édifices que compte le centre historique de León, le plus impressionant est sans nul doute celui de la Cathédrale de la Asunción de la Bienaventurada Virgen María contruit entre 1747 et 1814 dans un style baroque, la plus grande cathédrale de toute l'Amérique Centrale.
León compte également de très nombreuses églises et parmi les plus remarquables on citera le Sanctuaire Nuestra Señora de La Merced dédié à la Sainte Patronne de la ville, l'église San Juan Bautista de Sutiaba, l'église San Francisco, l'église de la Recolección, l'église Nuestra Señora de Guadalupe, l'église Ermita de San Pedro ou l'église San Felipe, cette dernière ayant été construite en 1685 pour accueillir les noirs et les mulâtres.
De nombreux édifices civils méritent aussi d'être visités à León comme la Casa del Padre Mariano Dubón, bienfaiteur des pauvres et des orphelins, le Collège San Ramón, le Palais National, le Musée Rubén Darío où vécut le célèbre poète durant 14 ans, le Théâtre Municipalle Musée des Légendes et des Traditions.
A une quarantaine de kilomètres de León on ira visiter les ruines de León Viejo. Ce n'est qu'en 1967 que les archéologues ont découvert les ruines de cette ancienne cité, réhabilitant 16 édifices situés autour le la Plaza Mayor. Si León Viejo a également souffert de plusieurs ouragans comme le dévastateur Mitch en 1998, ce site a néanmoins été classé au Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco.
On visitera également la Réserve Naturelle du vocan Momotombo face aux ruines, et depuis le sommet on admirera le paysage sur le Lac Managua, le volcan Masaya et même l'Océan Pacifique.
L'Océan Pacifique, on le verra d'encore plus près en se rendant sur la plage de Poneloya située à une vingtaine de kilomètres de León. Ce petit village de pêcheurs est très fréquenté par les habitants de León qui viennent se détendre sur sa plage de sable gris ombragée par les palmiers, et se baigner dans les océans même si les vagues peuvent être très fortes à certains moments.
Près de Poneloya on découvrira Playa Las Peñitas, une plage moins fréquentée et qui est reliée à l'île Juan Venado qui sert de sanctuaire de la vie sauvage à de nombreuses espèces animales qui y ont trouvé refuge. Dans sa forêt de mangrove on y observera des milliers d'oiseaux mais aussi des crocodiles et des tortues olivâtres, navigant avec une barque ou un kayak.
La plage de Salinas Grande se trouve de l'autre côté de l'île Juan Venado et s'étend sur 4 kilomètres de longueur. Paradis des surfeurs, Salinas Grande est connue aussi pour ses marais salants d'où l'on extrait le sel de façon artisanale.
A 25 kilomètres de León on pourra aussi se promener sur les pentes du Cerro Negro, un volcan de 726 mètres d'altitude et qui est né le 13 avril 1850 suite à une grande activité tellurique. C'est un des plus jeunes volcans de la planète et un des plus actifs puisqu'on a déjà enregistré 11 éruptions depuis sa naissance.
A proximité de Granada on ne manquera pas de se rendre à la Lagune Apoyo, un lac qui occupe le cratère de l'ancien volcan Apoyo qui explosa il y a environ 23 000 ans. Cette lagune de 7 kilomètres de diamètre située entre Masaya et Granada est entourée par une paroi volcanique et c'est le lieu rêvé pour pêcher, nager ou se détendre en admirant le paysage.
Masaya est une ville qui se trouve à seulement 18 kilomètres de Granada. C'est à cet endroit que le conquistador espagnol Francisco Hernández de Córdoba aurait rencontré le chef indigène Nicarao qui reçut les nouveaux venus pacifiquement. Il accepta sans problèmes la foi catholique et la plupart des membres de sa tribu acceptèrent de se faire baptiser. Nicarao, dont le nom est à l'origine de celui du pays, symbolise donc l'intégration pacifique des ethnies indigènes à la colonie espagnole.
Cette ville a su conserver le style néocolonial de ses édifices du centre historique qui possède de belles églises et un parc central ombragé qui fait la joie de tous. On y appréciera aussi son marché artisanal entouré de remparts, un lieu très agréable avec ses boutiques, ses restaurants et ses représentations de danses folkloriques. On flânera également dans le Marché Municipal pour y découvrir les produits frais que viennent acheter les habitants.
Le Barrio Monimbó est l'ancien centre indigène et une grande partie de ses habitants ont conservé leurs coutumes ancestrales et le Malecón de Masaya est également un des lieux les plus visités de la ville puisqu'il offre une vue splendide sur le lac Masaya et le Parc National du Volcan Masaya, une des nombreuses réserves naturelles du Nicaragua où les touristes aiment se promener.
A une centaine de kilomètres au sud de Granada, San Juan del Sur est une des principales destinations balnéaires du Nicaragua grâce à sa magnifique baie sur l'Océan Pacifique. Ce qui fut jadis un paisible village de pêcheurs est aujourd'hui une des destinations les plus visitées par les touristes nationaux et étrangers. Dès le 19ème siècle San Juan del Sur commença à recevoir des touristes venant des Etats-Unis. Les voyageurs partaient de New York pour accoster sur la côte Caraïbe au sud du Nicaragua, remontaient le río San Juan jusqu'au Lac Managua, traversaient le lac pour rejoindre ensuite San Juan sur la côte Pacifique d'où ils prenaient un autre bateau pour aller jusqu'à San Francisco.
Avec une population de 15 000 habitants, San Juan del Sur est une ville agréable qui vit essentiellement de la pêche et du tourisme. On y trouvera une très bonne infrastructure hôtelière donnant sur la longue plage baignée par les eaux de la Baie de San Juan. Mais ce n'est pas la seule plage que les baigneurs et les amateurs de surf découvriront dans cette région. le long de la côte on découvrira plus d'une douzaine de plages dont quelques unes sont pratiquement désertes. Parmi les plus réputées on citera Marsella, Maderas, Majagual, Remanso, El Coco, Las Salinas, El Astillero, Playa Hermosa ou El Yankee.
Les amateurs d'écotourisme y trouveront également leur compte en découvrant le Refuge de la Vie Sauvage de Playa La Flor où des milliers de tortues olivâtres viennent pondre chaque année, et Playa Ostional avec son village de pêcheurs.
San Juan del Sur est aussi une destination connue pour ceux qui veulent observer les baleines à bosses qui migrent chaque années entre l'Arctique et les eaux plus chaudes de la côte Pacifique de l'Amérique Centrale.
A 25 kilomètres au nord de San Juan del Sur on arrivera à Rivas, une ville qui ne présente pas d'intérêt particulier mais qui se trouve à seulement 6 kilomètres de l'embarcadère de San Jorge sur le Lac Nicaragua, permettant ainsi de monter dans un ferry à destination de l'île Omepete.