Ike Ike, le "lieu de repos" dans la langue des indiens Aymaras, c'est sans doute la définition la mieux adaptée à la ville d'Iquique qui offre à ses visiteurs de belles plages pour se reposer après leurs périples dans la Cordillère des Andes ou le Désert d'Atacama. Les hommes ne sont d'ailleurs pas les seuls à avoir choisi Iquique pour se reposer puisqu'on y verra aussi sur les côtes de nombreuses otaries se prélasser au soleil et et une grande quantité d'oiseaux marins.
Ce sont d'ailleurs ces oiseaux marins qui sont à l'origine de la présence humaine à Iquique. Bien avant la fondation officielle d'Iquique le 11 juillet 1866, les colons espagnols exploitaient le guano sur la "Isleta de Iquique", une petite île envahie par les oiseaux à peu de distance des côtes de la Baie d'Iquique.
Puis l'exploitation du salpêtre et des minerais dand les montagnes proches de la côte permit à Iquique de se développer.
Aujourd'hui, la ville d'Iquique dépend toujours fortement de son port d'où partent les bateaux chargés de poissons, de cuivre ou de produits manufacturés provenant de sa zone franche.
Mais peu à peu le tourisme prend de plus en plus d'importance à Iquique grâce à ses plages le long de la côte Pacifique et ses magnifiques paysages minéraux dans le désert.
A 1 800 kilomètres de la capitale, et seulement 300 kilomètres de la frontière avec le Pérou, Iquique ne se développa qu'à partir du 19ème siècle grâce à l'exploitation du salpêtre qui apporta la prospérité à son port. Les édifices que l'on verra donc à Iquique sont relativement récents et parmi ceux-ci on remarquera surtout la Tour de l'Horloge et le Théâtre Municipal sur la Plaza Prat.
Mais si le centre historique d'Iquique mérite d'être visité, on découvrira dans les alentours d'autres sites très intéressants au milieu du désert et au bord de l'Océan Pacifique. Iquique possède également de belles plages comme Playa Cavancha ou Playa Brava, et plus au nord les plages de Punta Pisagua, Punta Pichalo, Playa Seis et Pisagua Viejo.
C'est depuis la Plaza Arturo Prat que les touristes commenceront leur visite d'Iquique. La Plaza Arturo Prat est située au coeur de a ville et elle est entourée des édifices les plus emblématiques d'Iquique comme la Tour le l'Horloge, le Théâtre Municipal, l'Edifice de la Société Protectrice des Employés de Tarapacá, le Casino Espagnol et le Club Croate.
C'est de la Plaza Arturo Pratt que descend vers le sud la Calle Baquedano, une rue piétonne bordée de belles maisons du 19ème siècle qui abritent de nombreux bars et restaurants.
L'ensemble formé par la Plaza Arturo Prat et la Calle Baquedano est considéré comme le secteur le plus touristique de la ville qui a prospéré grâce à l'exploitation du salpêtre. C'est d'ailleurs dans le Musée Régional Anker Nielsen situé dans la Rue Baquedano que vous voyagerez dans le temps en découvrant l'importance du salpêtre pour Iquique et la région de Tarapacá.
Au centre de la Plaza Prat, l'édifice qui se distingue le plus est la Tour de l'Horloge (Torre del Reloj) qui avec ses 25 mètres de hauteur est un des symboles de la ville. Cet édifice de style éclectique aux influences gothiques et mauresques fut construit en 1878 par l'architecte Eduardo de Lapeyrouse quand Iquique se trouvait encore sur le territoire du Pérou.
Destinée à remplacée la tour de l'église parroissiale qui avait été détruite lors d'un incendie en 1873, la Torre del Reloj de base quadrangulaire est constituée de trois niveaux mis en valeurs par une série d'arches et possède une horloge à quatre faces qui a été fabriquée en Angleterre.
Au sud de la Plaza Arturo Prat, le Théâtre Municipal est un des plus beaux édifices d'Iquique. Bâti en 1889 par les frères Soler sur un plan dessiné par le cabinet d'architecte Bliederhausen, cet édifice de style néoclassique fut entièrement construit en bois de sapin de Douglas provenant du Canada.
Sur la façade principale on pourra voir quatre niches abritant quatre figures féminines symbolisant les quatre saisons. En entrant dans le théâtre on admiera la coupole sur laquelle ont été peints quatre génies de la musique et quatre chérubins symbolisant la danse, la peinture, la musique et le théâtre.
La Salle Principale (la Sala Mayor) forme un magnifique amphithéâtre au fond duquel se trouve la scène d'une largeur de 12 mètres sur 17 de hauteur et 15 de profondeur. On admirera encore le lustre central pesant 300 kilos et constitué de 60 ampoules.
Inauguré le 21 décembre 1889 avec l'opéra "Le Trouvère" de Giuseppe Verdi, le Théâtre Municipal d'Iquique a reçu de grands artistes comme Sarah Bernhardt, Antonio Vico, Della Guardia ou La Frégoli.
Juste à côté du Théâtre Municipal se trouve l'édifice de la Société Protectrice des Employés de Tarapacá bâti en 1913 dans un style classique.
Suite aux mouvements sociaux qui naquirent au milieu du 19ème siècle, un groupe d'habitants d'Iquique décida de créer en 1891 la Société Protectrice des Employés de Tarapacá afin de régler les problèmes des ouvrier des gisements de salpêtre. Pour abriter cette société ce très bel édifice quadrangulaire de deux étages fut construit entre 1911 et 1913 sur le site le plus représentatif de le Iquique, c'est à dire le long de la Plaza Arturo Prat et à côté du Théâtre Municipal.
Aujourd'hui cet édifice est toujours le siège de la Société Protectrice des Employés de Tarapacá mais il abrite également un restaurant ouvert au public.
Le Casino Español d'Iquique est aussi un des édifices historiques de la ville que l'on ne manquera pas de visiter. Situé au nord-est de la Plaza Arturo Prat, il fut construit en 1904 par l'architecte Miguel Retornano dans un style mauresque espagnol.
En entrant à l'intérieur de l'édifice on sera frappé par la richesse de l'ornemantation avec ses lampes en fer forgé, ses arcades, ses murs et ses peintures avec une profusion de détails. Parmi les peintures les plus remarquables on citera celle de Don Quichotte réalisée par le peintre espagnol Vicente Tordecillas en 1908, et d'autres oeuvres réalisées par l'artiste local Sixto Rojas, survivant du massacre de l'Ecole de Santa María de Iquique où furent assassinés entre 2000 et 3000 ouvriers du salpêtre le 21 décembre 1907.
Le Casino Espagnol abrite un restaurant au décor sompteux et en montant au deuxième étage vous bénéficierez depuis son balcon d'un magnifique panorama sur la Plaza Arturo Prat.
En parcourant la Calle Baquedano on découvrira le Musée Régional d'Iquique qui conserve des vestiges datant de l'époque précolombienne dans un très bel édifice de style néoclassique construit en 1892 pour servir de Palais de Justice.
Parmi les pièces les plus impressionnates de ce musée on citera les momies Chinchorros découvertes au sud d'Iquique. Certaines de ces momies auraient plus de 7000 ans et sont considérées comme les plus anciennes du monde. Les Chinchorros formaient une civilisation semi-nomade qui s'était adaptée aux rigueurs des déserts d'Arica et d'Atacama et qui occupait donc le nord du Chili, entre Antofagasta et le sud du Pérou entre 7000 et 1500 avant J.C. Les foyers de population le plus important de la civilisation Chinchorro se trouvaient à Arica, à 310 kilomètres au nord d'Iquique, et dans la "Valle de los Camarones" (Vallée des Crevettes) située au sud de la Région de Arica et Parinacota. Les amateurs d'archéologie découvriront d'autres momies Chinchorros en visitant le Musée archéologique et Anthropologique de San Miguel de Azapa, juste à côté d'Arica.
D'autres pièces étonneront les visiteurs dans le Musée Régional d'Iquique comme ces crânes déformés d'autres civilisations précolombiennes ainsi que d'autres momies provenant du Cerro Esmeralda qui culmine à 905 mètres d'altitude et où des rituels religieux étaient accomplis.
En continuant son chemin le long de la Calle Baquedano on découvrira le Palacio Astoreca, un bel édifice construit en 1904 pour Higinio Astoreca, une homme d'affaires basque qui avait fait fortune avec l'exploitation du salpêtre.
De style georgien comme la plupart des maisons de la Calle Baquedano, le Palacio Astoreca a été construit avec du bois de sapin de Douglas et compte 27 pièces richement meublées sur deux étages avec des balustres et un grand balcon faisant le tour de l'édifice. A l'intérieur on y verra un vestibule dont le plancher est recouvert de chêne rouge d'Amérique et entouré de plinthes en bois de noyer. Ce vestibule est illuminé par un très beau vitrail de style Art Nouveau.
Mais Higinio Astoreca mourut avant la fin de la construction du palais qui fut vendu a Gouvernement par la famille en 1909. Le Palacio Astoreca abrita alors des bureaux de la Province de Taracapá jusqu'en 1977 avant d'être transformé en musée.
Tout au bout de la Calle Baquedano on rejoindra la Avenida Arturo Prat Chacón où se dresse la statue de Arturo Prat juste en face du Collège Anglais qui occupe un bel édifice de style georgien de trois étages et près des longues plages de sable blanc d'Iquique.
Agustín Arturo Prat Chacón était un marin chilien qui participa à plusieurs guerres dont celle contre l'Espagne pendant laquelle il captura le goélette espagnol Covadonga le 26 novembre 1865. Après des études de Droit et avoir obtenu son diplôme d'avocat, la marine chilienne lui confia la corvette Esmeralda pour lutter contre le Pérou pendant la Guerre du Pacifique. Mais le 21 mai 1879 les chiliens furent surpris par l'arrivée de la flotte péruvienne près du port d'Iquique et une bataille navale s'engagea entre les deux parties durant laquelle Arturo Prat perdit la vie.
Tué après avoir lutté vaillamment pendant la Bataille Navale d'Iquique, Arturo Prat était devenu le symbole de la nation chilienne luttant à mort contre l'ennemi.
Les plages d'Iquique font parties des attractions préférées des touristes qui prennent plaisir à se baigner dans les eaux limpides qui bordent de vastes étendues de sable blanc, surtout après avoir parcouru les rues du centre historique de la ville ou après avoir fait une excursion dans le désert d'Atacama.
Playa Cavancha est la plage la plus cotée car elle se trouve en plein coeur de la ville, le long de la Avenida Arturo Prat Chacón, et parce que c'est une des rares plages du Chili à avoir reçu le Pavillon Bleu pour la qualité de ses eaux. Le long de cette plage on trouvera de nombreux hôtels, des bars, des restaurants et des boîtes de nuit, tout ce qu'il faut pour passer un agréable séjour à Iquique. Abritée du vent, ses eaux sont tranquilles et on pourra également y pratiquer différentes activités nautiques.
Parmi es autres plages d'Iquique et sa région on citera Playa Brava située dans la partie sud de la ville, le long de la Avenida Arturo Prat Chacón également. Playa Brava est une belle plage de sable blanc appréciée surtout des amateurs de planche à voile et de surf car la houle y est plus importante qu'à Playa Cavancha.
Le soir, de nombreux jeunes se rendent à Playa Brava pour écouter de la musique ou s'assoir autour d'un feu de bois en jouant de la guitarre et en prenant l'apéritif.
A 250 mètres au nord de la Plaza Arturo Prat, près du Port d'Iquique on pourra voir l'ancien édifice des Douanes connu aussi sous le nom de Palacio Rímac. De style classique colonial, l'édifice des Douanes d'Iquique fut construit en 1876 après 5 ans de travaux et c'est un des rares bâtiments de la ville qui resista au tremblement de terre du 9 mai 1877.
Historiquement, le bâtiment est connu pour avoir servi de prison aux 49 survivants de la corvette Esmeralda dirigée par Arturo Prat dont les cendres furent transférées dans ce lieu après l'incendie de l'église parroissiale d'Iquique en 1883.
Aujourd'hui l'édifice abrite le Musée Naval où l'on pourra voir de nombreux documents sur la fameuse Bataille Navale d'Iquique ainsi que d'autres objets rappelant d'autres odyssées navales du Chili.
Le Port d'Iquique a été construit sur une île naturelle située juste en face de la Baie d'Iquique reliée à la ville par une digue. Principal centre d'exploitation du guano au 16ème siècle, cette île fut ensuite transformée en port et fut le témoin de la Bataille Navale d'Iquique pendant laquelle Arturo Prat perdit la vie alors qu'il était aux commandes de la corvette Esmeralda.
Aujourd'hui la zone portuaire de 33 hectares ne présente pas trop d'intérêt pour les touristes puisqu'il sert surtout aux transports des produits provenant de la Zone Franche d'Iquique. C'est cependant à cet endroit que les touristes voyageant en bateau de croisière débarqueront pour partir à la découverte de la ville et des trésors du désert d'Atacama. Le Port d'Iquique est aussi avec les port d'Arica et d'Antofagasta un des trois accès à la mer de la Bolivie suite à des accords signés entre les gouvernements des deux pays.
A 200 mètres à l'est de l'ancien édifice des Douanes on pourra voir la Cathédrale d'Iquique dans la Calle Obispo Labbé. Construite entre 1884 et 1885 grâce à des fonds récoltés par le vicaire apostolique Camilo Ortúzar, elle abrita de 1884 à 1888 les restes d'Arturo Prat et d'autres victimes de la Bataille Navale d'Iquique qui se trouvaient dans l'ancienne église parroissiale détruite en 1883 par un incendie.
Suite à la création du Diocèse d'Iquique en 1929, l'église fut alors élevée au rang de cathédrale, titre que certains touristes estimeront un peu pompeux vue la simplicité de l'édifice de style néoclassique italien.
Consacrée à Nuestra Señora de la Inmaculada Concepción, on pourra voir derrière le Maître Autel de la Cathédrale une très belle représentation de l'Ascension de Marie.
A un peu plus de 2 kilomètres à l'est du Port d'Iquique se trouve une des plus grandes zones franches d'Amérique du Sud, la Zofri (Zona Franca de Iquique) qui, sur 240 hectares de superficie, est recouverte d'édifices où sont entassés de nombreux produits en provenance de Chine, de Hong Kong, de Taiwan et d'autres pays.
Le Centre Commercial Zofri est un des lieux les plus fréquentés des touristes qui peuvent emporter jusqu'à 1200 US$ de produits libres de taxes. Parfums, appareils électroménager, électronique, ordinateurs, vêtements, jouets, cigarettes ou boissons alcoolisées sont les produits les plus recherchés dans cet immense centre commercial de 30 000 m² de superficie et contenant plus de 600 postes de vente.
Mais on y trouvera également des produits venant d'Argentine, du Brésil, de Bolivie et du Paraguay, ce qui en fait une vaste zone d'échange de produits réalisés en Amérique du Sud.
Forte de son succès, la Zofri a décidé d'augmenter le nombre de boutiques qui devrait dépasser les 1000, offrant également à ses visiteurs des fast foods pour se restaurer et se rafraîchir entre deux achats.
A 500 mètres à l'est du Palacio Astoreca en prenant la Avenida Libertador O'Higgins on arrivera près de l'Ecole Domingo Santa María qui fut le théâtre d'un événement très sanglant de l'histoire du Chili au début du 20ème siècle.
En grêve générale pour demander de meilleurs conditions de travail et des augmentations de salaire dans les exploitations de salpêtre de la région, de nombreux ouvriers de différentes nationalités séjournaient dans l'école Domingo Santa María de Iquique. Mais le 21 décembre 1907 le ministre de l'intérieur Rafael Sotomayor Gaete ordonna de mettre fin à la protestation en envoyant les troupes pour déloger les grêvistes. L'ordre leur fut donné d'abandonner l'école et de se diriger au Club hippique mais seulement 200 des 7000 ouvriers obéirent. Deux heures plus tard le génaral Roberto Silva Renard donna l'ordre à l'armée d'ouvrir le feu sur les ouvriers accompagnés de leur famille, assassinant entre 2000 et 3600 personnes.
En 1969 le musicien chilien Luis Advis composa une série de chansons en hommage aux victimes de ce massacre, "Cantata de Santa María de Iquique" interprétée par le groupe Quilapayún, la plus connue s'intitulant "Vamos Mujer".
Le Cerro Dragón est une grande dune de sable située au sud de la ville d'Iquique et qui s'est formée il y a environ 20 000 ans. D'une longueur de 4 kilomères sur une largeur variant de 150 à 550 mètres, elle s'élève jusqu'à 320 mètres d'altitude au-dessus du niveau de la mer.
Classée comme sanctuaire de la nature pour la préserver de l'extension de la ville d'Iquique, la dune Cerro del Dragón couvre une superficie de 120 hectares entre l'Océan et la montagne.
Les plus courageux grimperont jusqu'au sommet de la dune pour bénéficier d'un panorama exceptionnel sur la ville d'Iquique au bord de l'Océan Pacifique.
Les plus téméraires pourront s'y élancer en parapente pour observer la région depuis les cieux et d'autres s'adonneront aux joies du sandboarding en dévalant la pente sur leur planche.
A 50 kilomètres à l'est d'Iquique en empruntant une route qui traverse le désert d'Atacama, on se rendra aux anciennes usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura classéees au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco.
Ces deux usines fondées en 1872 par Abraham Guillermo Wendell Tizon et James Thomas Humberstone sur des terres octroyées par le Pérou qui occupait à l'époque cette région. L'usine de Humberstone, connue à l'époque sous le nom de "La Palma" était la plus importante de la région de Taracapá mais suite au krach de 1929 et la découverte de la production synthétique de l'ammoniac utile à la fabrication d'engrais, la production de salpêtre commença à décliner dans les annes 1940 et les deux usines furent abandonnées en 1960.
Aujourd'hui Humberstone et Santa Laura sont deux villages fantômes dans le désert d'Atacama et des excursions sont organisées depuis Iquique pour visiter les vestiges de ces usines qui avaient fait la richesse d'Iquique dès la fin du 19ème siècle.
Humberstone est le village le plus important et on pourra y voir son théâtre, son église et son épicerie construits en partie avec du bois de sapin de Douglas. A côté de ces constructions on pourra constater le contraste entre les édifices administratifs de l'entreprise et les petites maisaons des travailleurs.
A une centaine de kilomètres d'Iquique, dans la Réserve Nationale Pampa del Tamarugal, on ira découvrir les étranges géoglyphes de Cerro Pintados, près de la commune de Pozo Almonte.
Comme à Nazca au Pérou, on y verra de mystérieuses lignes tracées dans le désert par les anciennes civilisations qui peuplaient le désert d'Atacama. On a dénombré plus de 400 géoglyphes tracés sur les flancs des collines de la région, la plupart représentant des silhouettes humaines, des oiseaux et différents types d'animaux.
Non loin des Géoglyphes de Pintados on pourra voir également le Géant d'Atacama sur le Cerro Unita, à 15 kilomètres du village de Huara. Ce géoglyphe de 86 mètres de hauteur est une des figures anthropomorphes les plus grandes réalisées par des hommes appartenant à une civilisation précolombienne, et représente un homme avec une coiffe en plumes et un masque de félin. A ses côtés on distinguera les représentations d'un reptile et d'une crosse.
C'est sur la route qui mène au Géant d'Atacama que l'on découvrira le village de Huara, à 76 kilomètres au nord-est d'Iquique. A 1103 mètres d'altitude, Huara fut fondé en 1885 et compta jusqu'à 7000 habitants à l'époque de l'exploitation du salpêtre.
Le village de Mamiña, situé à 123 kilomètres à l'est d'Iquique en passant par Pozo Almonte et les anciennes usines de salpêtre, est réputé pour les vertus curatives de ses eaux thermales.
Proche d'importants gisements de cuivre, Mamiña est un des plus anciens villages de la pré-cordillère des Andes, à 2750 mètres d'altitude, et a conservé ses édifices d'origine comme ses maisons construites en pierre volcanique autour de l'église San Marcos construite en 1632, et les terrasses qui entourent la commune où les indiens Aymaras et Quechuas cultivent des légumes et des fruits.
Mais ce qui attire surtout les touristes à Mamiña ce sont ses sources thermales qui permettent de soulager bien des maux. Selon la légende, la fille unique d'un cacique Inca aurait retrouvé la vue grâce à ces eaux miraculeuses et il décida alors de nommer le lieu Mamiña ("niña de mis ojos" ce qui signifie en français "fille de mes yeux").
Mamiña compte deux sources principales, l'une où la température de l'eau s'élève à 45°C et l'autre à 57°C, et on y trouvera plusieurs piscines et bains de vapeur aux propriétés thérapeutiques.
A 115 kilomètres d'Iquique ou à 38 kilomètres des Géoglyphes de Cerro Pintados, la petite commune de Pica ("Fleur dans le sable" en Quechua) est également réputée pour ses sources thermales au milieu du désert.
Fondée dès le début de la conquête du Chili par Diego de Almagro et Pedro de Valdivia, San Andrés de Pica se trouve à 1325 mètres d'altitude, ce qui rend son climat agréable malgré sa situation dans le désert d'Atacama. En raison de son climat, la vigne fut pendant un certain temps la principale production de la cité, remplacée par la suite par les arbres fruitiers. Aux alentours de Pica de nombreux puits furent creusés pour alimenter la commune en eau ainsi que celle d'Iquique à travers un long aqueduc.
Cet oasis dans le désert est depuis longtemps un lieu de repos très apprécié de la population d'Iquique et les touristes s'y rendront pour profiter de son climat et surtout de ses thermes comme celui de Cocha Resbaladero, une piscine naturelle entre les rochers au milieu du désert.
Pica offre également un centre historique agréable avec d'anciennes demeures coloniales de deux étages, la belle église San Andrés construite en 1886, le Musée Municipal et ses collections de pièces paléonthologiques et archéologiques, et ses trésors naturels dans les environs comme le Salar de Huasco (ou Salar de Guasco) non loin du volcan Irruputuncu (5136 m) dominant le Salar de Coposa, le volcan Olca (5407 m) plus au sud ou le Cerro Sillajhuay culminant à 5982 mètres entre le Chili et la Bolivie. Du haut de cette montagne, ou pendant l'ascension pour ceux qui n'oseraient s'aventurer si haut, on aura une vue magnifique sur les déserts de sel de la région (salar).
Beaucoup plus près, à 5 kilomètres au sud-ouest de Pica en prenant la route vers Cerro Pintados, le village de Matilla est une autre oasis située à 1160 mètres d'altitude et dont la principale production est le vin. A Matilla on visitera l'église San Antonio construite en 1719, le musée où vous apprendrez les techniques de la viticulture dans la région, le sanctuaire du Gólgota del Reencuentro, et vous irez vous perdre dans les plantations de citronniers, le citron de Pica de petite taille et très savoureux étant réputé dans tout le Chili.
Plus au nord, le Parc National du Volcan Isluga couvre une superficie de près de 175 000 hectares sur les territoires des communes de Colchane, Camiña et Huara. A une altitude moyenne de 4000 mètres il est dominé par plusieurs montagnes comme le Latarama (5207 m), le Tatajachura (5252 m), le Quimsachata (5400 m) et bien sûr le Volcan Isluca qui culmine à 5550 mètres d'altitude.
Après avoir traversé le désert d'Atacama en venant d'Iquique les vistiteurs se retrouveront au coeur d'un très beau paysage de montagnes où coulent des rivières comme le río Arabilla, et où l'on verra de belles lagunes comme celles de Parinacota et Arabilla. Une des principales attractions du parc, à 4232 mètres d'altitude, ce sont les geysers de Puchuldiza avec leurs eaux qui jaillissent à une température de 85°C mais qui forment en hiver des blocs de glace en retombant sur le sol gelé.
Lors de vos randonnées dans le parc vous rencontrerez des animaux typiques des Andes comme les guanacos, les vigognes, les lamas, les alpagas, les renards de Magellan, les viscaches des montagnes, les phyllotis de Darwin, les nandous, les sarcelles tachetées, les corbeaux de la puna, les buses et les condors.
Au nord-ouest du parc une route mène à la Laguna Roja, à une cinquantaine de kilomètres de Camiña, une curiosité de la nature avec ses eaux d'un rouge intense qui tranche avec les couleurs du désert qui l'entoure.
Le Village d'Isluga de trouve à 12 kilomètres de Colchane juste à côté de la frontière avec la Bolivie. Isluga était un ancien centre cérémoniel de la civilisation Aymara dont les descendants vivent toujours sur les lieux. On pourra voir dans le village une ancienne église construite au 17ème siècle et à proximité des sites archéologiques comme la Pukara de Isluga, le cimetière Aymara de Usamaya, les nécropoles de Chok et Qolloy, et les Chullpas de Sitani qui sont des vestiges de l'empire Inca.
Colchane est un village à la frontière entre le Chili et la Bolivie, voisin du village de Pisiga qui est relié à Oruro par la Route Nationale 12, itinéraire que prendront certains touristes pour découvrir cette ville minière de l'altiplano bolivien.
En poursuivant la route au nord du Parc National du Volcan Isluga on traversera le Salar de Surire offrant un paysage grandiose avec cet immense désert de sel entouré par des montagnes et investi par de nombreux flamants roses, des nandous, des viscaches et des vigognes. Puis on traversera la Réserve Naturelle Las Vicuñas qui comme son nom l'indique abrite de nombreux troupeaux de vigognes avant d'arriver dans le Parc National Lauca, un des plus beaux parcs naturels du Chili.
Le Parc National Lauca couvre une superficie de près de 138 000 hectares et les touristes s'y rendent pour découvrir les magnifiques paysages formés par le Lac Chungará situé à 4570 mètres d'altitude avec la silhouette des volcans Parinacota (6342 m) et Pomerape (6282 m). Le parc compte d'ailleurs de nombreux volcans qui ont formé un immense champs de lave où l'on pourra voir des geysers et des sources thermales.
En prenant la route qui longe le Lac Chungará par le sud on arrivera à la frontière bolivienne reliée à La Paz par la RN4 et la RN1, un trajet de 275 kilomètres.
Le Parc National Lauca se trouve à moins de 170 kilomètres d'Arica, la ville frontière avec le Pérou. Fondée le 25 avril 1541, Arica servit de port pour transporter les immenses quantité d'argent des mines de Potosí en Bolivie, richesses qui attirèrent la convoitise de pirates comme Francis Drake, Thomas Cavendish ou Richard Hawkins. Suite à la Guerre du Pacifique la ville passa sous le contrôle du Chili après la Bataille d'Arica le 7 juin 1880. Depuis, Arica est devenu un noeud de communication avec le Pérou en passant par la ville de Tacna, et un des accès à la mer de la Bolivie suites aux accords signés entre les deux pays.
Arica est connu pour son célèbre Morro, un rocher de 130 mètres de hauteur du haut duquel on profiera d'un très beau panorama sur la ville et ses plages. Au sommet on y verra le Christ de la Concorde d'une hauteur de 11 mètres, le Musée Historique des Armes d'Arica et les vestiges des forts qui défendaient la ville.
Le centre ville d'Arica est très plaisant avec ses ruelles étroites bordées d'arbres, la Plaza Colón bordée par la Cathédrale San Marcos construite dans un style gothique sur des plans de Gustave Eiffel, l'ancien Palais du Gouvernement, la Maison de la Culture abritée par l'ancien édifice des Douanes dessiné lui aussi par Eiffel, la Gare ferroviaire d'Arica, le Musée de la Mer ou le Musée Archéologique et Anthropologique de San Miguel de Azapa où l'on pourra voir les plus vieilles momies du monde, les momies de la culture Chinchorro découvertes dans le désert.
Arica possède plus de 20 kilomètres de plages dont les plus connues sont Las Machas, Chinchorro, Playa La Puntilla, Playa del Alacrán, El Laucho, La Lisera, Playa Brava, Arenillas Negras, La Capilla, Corazones et La Liserilla.
Dans les environs on découvrira des vestiges archéologiques comme la Pucará de San Lorenzo et des géoglypes sur les flancs des montagnes, et on pourra faire des excursions dans le désert pour y voir d'étranges sculptures connues sous le nom de "Presencias Tutelares", une oeuvre réalisée par l'artiste Juan Díaz Fleming.
Depuis Arica les voyageurs auront le choix entre visiter le Pérou en passant par Tacna pour rejoindre Puno ou Arequipa, aller à Santiago en prenant un vol à l'aéroport international Chacalluta, ou revenir sur Iquique en longeant la côte Pacifique pour faire une halte à Pisagua.
Pisagua est un petit village perdu à 225 kilomètres d'Arica et à 161 kilomètres d'Iquique. Cette petite commune de 260 habitants aux allures de village fantôme était au début du 20ème siècle un port important pour l'exportation du nitrate durant l'âge d'or de l'exploitation du salpêtre au Chili. Il disposait de quais modernes avec des grues mécaniques, une douane, des banques, un théâtre, une caserne de pompiers, une église, une école, un hôpital, de nombreux commerces, un tramway, une gare ferroviaire et même des hôtels pour accueillir les voyageurs de commerce.
Après la chute de l'activité liée à l'exploitation du salpêtre les habitants de Pisagua s'orientèrent vers la pêche, mais dans les années 1950 la population commença à décroître rapidement et Pisagua allait devenir pratiquement un village fantôme comme beaucoup d'autres localités de la région.
Du passé glorieux de Pisagua il ne reste que quelques édifices construits en bois de sapin de Douglas et qui témoignent de la prospérité d'antan de cette commune. On y verra les édifices plus ou moins bien entretenus du Théâtre Municipal, du Marché, de la Gare Ferroviaire, de l'hôpital, de la prison qui servit pendant la dictature militaire, de l'église toujours en service et de la Tour de l'horloge construite en 1887 pour célébrer le débarquement des troupes chiliennes à Pisagua en 1879 lors de la Guerre du Pacifique.
Iquique est desservi par l'aéroport international Diego Aracena situé à 40 kilomètres au sud du centre ville. Il reçoit des vols réguliers en provenance d'Antofagasta (65 USD), Arica (48 USD) et Santiago du Chili (190 USD) opérés par les compagnies aériennes LAN Airlines et Sky Airline.
L'aéroport d'Iquique est également relié à d'autres villes sud-américaines comme La Paz (148 USD), Santa Cruz de la Sierra (332 USD) et Oruro (131 USD) en Bolivie, et depuis Salta en Argentine à certaines périodes de l'année, ces vols étant opérés par Amaszonas ou LAN Airlines.
Pour rejoindre le centre ville depuis l'aéroport international des taxis vous demanderont au minimum 17 000 Pesos pour faire ce trajet de 45 minutes environ.
Des minibus font également le trajet entre l'aéroport et le centre ville d'Iquique pour 5000 Pesos par personne.
Iquique est également desservie par bus depuis plusieurs villes du Chili, les tarifs étant plus avantageux qu'en prenant l'avion mais certains voyages peuvent être très longs.
La plupart des compagnies de bus (Pullman Bus, Buses CikTur, Kenny Bus, Buses Norte Grande, Cruz del Norte, Ramos Cholele, Pullman Carmelita, Pullman Santa Rosa, TSA Pullman San Andrés, Pullman Cuevas) arrivent au Terminal Principal situé au nord de la rue Patricio Lynch, à proximité du port.
La compagnie Tur-Bus dispose de son propre terminal dau N°594 de la Calle Esmeralda et propose plusieurs voyages par jour depuis Arica, Antofagasta et Santiago.
Certaines compagnies proposent également des voyages à Iquique au départ de La Paz et Oruro en Bolivie (avec Bus Fer, TransLitoral, Trans Salvador S.R.L. Jet Sur Internacional, Trans Luján et Trans Paraíso), d'Asunción au Paraguay (avec Pycasu S.A.), de Jujuy et Salta en Argentine (avec Andesmar).
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La plupart des attractions touristiques d'Iquique se trouvent entre le Port et le Monument à Arturo Prat en passant par la Plaza Arturo Prat et la Calle Baquedano, celle-ci étant une rue piétonne très agréable. D'autre part, la plage principale d'Iquique est Playa Cavancha située à une dizaine de minutes à pied du centre historique. La marche sera donc la meilleure façon de découvrir le Centre historique d'Iquique.
Pour les sites les plus éloignés de la ville on aura le choix entre les bus urbains, les taxis collectifs ou les taxis conventionnels.
Le service se transport public à Iquique s'appelle TransIquique et vous pourrez découvrir sur le site officiel les parcours des lignes de bus qui traversent la ville et relient les communes voisines.
Les taxis traditionnels sont de couleur noire avec le toit jaune et n'ayant pas de taximètres les tarifs sont fixes selon la distance, tarifs qui peuvent parfois être négociés avec le chauffeur. Ces tarifs vont en général de 1500 à 3000 Pesos selon la distance à parcourir dans la ville.
Il y a également à Iquique des taxis collectifs (toit noir) qui roulent sur des lignes bien déterminées comme les bus urbains. Les tarifs vont de 600 à 900 pesos de jour et de 700 à 1000 pesos de nuit par personne selon la distance de la ligne.
Pour se rendre aux anciennes usines de salpêtre vous pouvez prendre n'importe quel bus allant vers Arica ou un taxi collectif reliant Iquique à Pozo Almonte.
Tous les sites touristiques sont accessibles en bus mais des agences de voyages d'Iquique comme Magical Tour vous proposeront des excursions qui vous permettront de gagner du temps. La découverte du Parc National du Volcan Isluga est proposée par exemple à partir de 50 000 Pesos, tarif incluant le transport, un guide, le déjeuner, des snacks et des boissons fraîches. La découverte de Pisagua est proposée à 27 000 Pesos, celle des Thermes de Mamiña pour 29 000 Pesos, Le Salar de Huasco à 35 000 Pesos, l'excursion de deux jours à la découverte des géoglyphes, des pétroglyphes, des quebradas de Tliviche et Chillaiza, du village de Camiña, de la Laguna Roja et de lagunes d'autres couleurs pour 120 000 Pesos hébergement inclus.
Pour découvrir librement la région d'Iquique vous pouvez aussi louer une voiture à l'aéroport ou au centre ville, l'agence Budget proposant par exemple des véhicules à partir de 220 € la semaine ou un 4x4 pour 380 €, prenant en compte qu'un litre d'essence indice 95 coûte 760 Pesos.
Les voyageurs qui souhaiteraient rejoindre rapidement Santiago depuis Iquique prendront l'avion à l'aéroport international Diego Aracena qu'ils rejoindront avec une navette pour 5000 Pesos ou un taxi pour 17000 Pesos.
On peut également envisager de prendre l'avion pour rejoindre Arica ou Antofagasta puisque la compagnie Sky Airline propose des vols à des prix très intéressants pour ces deux destinations.
D'Iquique on trouvera des bus pour de nombreuses destinations dans le nord et le centre du Chili, mais aussi en Bolivie, au Pérou et en Argentine.
Les bus à destinations de la Bolivie sont en général assez bon marché et vous permettront de découvrir la vile d'Oruro et les magnifiques paysages de l'altiplano bolivien.
C'est depuis le Terminal Principal situé à deux pas du Port d'Iquique ou depuis le Terminal de la compagnie Tur-Bus dans la Calle Esmeralda que vous prendrez le bus vers la destination de votre choix.
Ville Distance Durée Prix
Alto Hospicio 12 Km 0h10 2300 Pesos
Antofagasta 420 Km 6h30 13300 Pesos
Arica 310 Km 4h20 6700 Pesos
Calama 385 Km 6h40 13300 Pesos
Copiapó 998 Km 14h00 22100 Pesos
Coquimbo 1338 Km 19h30 25400 Pesos
La Calera 1690 Km 24h00 35300 Pesos
La Serena 1326 Km 19h00 25400 Pesos
Pozo Almonte 54 Km 1h00 2300 Pesos
Santiago 1799 Km 25h00 35300 Pesos
Tocopilla 231 Km 3h20 5600 Pesos
Vallenar 1139 Km 16h00 23200 Pesos
Valparaíso 1743 Km 26h00 35300 Pesos
Viña del Mar 1737 Km 25h30 35300 Pesos
Iquique étant une ville plaisante aux portes du désert d'Atacama, c'est tout logiquement que de nombreux touristes souhaiteront y séjourner pour s'y détendre en profitant de ses plages et pour partir à la découverte des merveilleux paysages du nord du Chili.
Pour offrir un séjour dans les meilleures conditions Iquique dispose d'une bonne infrastructure hôtelière, proposant à ses visiteurs des hôtels en bord de plage ou dans le centre historique de la ville.
Vous trouverez à Iquique des hébergements adaptés à tous les types de budget et pour tous les goûts, des hôtels confortables dans des édifices qui ne manquent pas de charme.
Hostal Casa Grande : A quatre cuadras de la Calle Baquedano et à deux pas de l'école Domingo Santa María de Iquique cet établissement dispose d'un salon commun, d'une connexion wifi, et vous propose des chambres doubles avec télévision et salle de bains privée à partir de 38 €, petit déjeuner compris.
Hostal Casa Norte : Près du Collège anglais et de la plage de Cavancha, ce charmant édifice dispose d'une connexion wifi et vous propose des chambres doubles avec télévision et salle de bains privée à partir de 40 €, petit déjeuner compris.
Hotel Casa Baquedano : Sur la Calle Baquedano et à deux pas du Placio Astoreca, ce bel édifice vous propose des chambres doubles très confortables avec télévision, connexion wifi et salle de bains privée à partir de 48 €, petit déjeuner compris.
Hotel Barros Arana : A 5 cuadras de la Calle Baquedano et 3 cuadras de l'école Domingo Santa María de Iquique, cet hôtel moderne et confortable dispose d'une piscine, une terrasse, une connexion wifi, et vous propose de belles chambres doubles avec téléviseur, bureau et salle de bains privée à partir de 63 €, petit déjeuner inclus.
Terrado Arturo Prat Iquique : En face de la Plaza Arturo Prat, cet établissement de luxe dispose d'une piscine, un centre de remise en forme, un sauna, une salle de sport, un restaurant, un bar, et vous propose de vastes chambres doubles climatisées avec un téléviseur LCD, bureau, connexion wifi, minibar et salle de bains privée à partir de 108 €, petit déjeuner compris.
Terrado Suites Iquique : cet établissement de grand standing au bord de la mer offrant une magnifique vue sur la Plage de Cavancha et l'océan et dispose d'une piscine, un spa, une terrasse avec vue sur la mer, un salon de massages, un restaurant, un bar, et vous propose de belles chambres climatisées avec téléviseur LCD, bureau, connexion wifi, minibar et salle de bains privée à partir de 150 €, petit déjeuner inclus.
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