Selon la légende, Potosi aurait été découverte par Diego Huallpa, un berger d'origine indienne qui en janvier 1545 recherchait un de ses lamas égaré. Allumant un feu pour se réchauffer dans le froid glacial de la nuit, il découvrit un fil d'argent qui avait fondu au contact des flammes. Diego Huallpa comprit rapidement qu'il venait de découvrir un important gisement d'argent et ne pouvant l'exploiter tout seul il en parla à son ami Huanca. Mais au moment de partager les richesses, les problèmes commençèrent et Huanca aurait informé les colons espagnols qui ne tardèrent pas à s'approprier de de la plus grande mine du continent.
On ne sait pas si cette histoire est vraie, mais ce qui est sûr c'est que les espagnols y découvrirentt les mines les plus importantes de toute l'Amérique et à la fondation de la ville en 1546, Potosi vit arriver une population très importante au point de devenir une des cités les plus peuplées au monde avec plus de 160 000 habitants au XVIIème siècle.
Potosi fut élevée au rang de ville le 21 novembre 1561, recevant le nom de "Villa Imperial de Potosí", et en 1572, face à la croissance rapide de Potosi, le Vice-Roi du Pérou Francisco de Toledo ordonna la construction de la nouvelle ville.
En 1611, les mines de Potosi représentaient la plus grande production d'argent du monde. L'expression "cela vaut un Potosi" était connue pour désigner les objets de valeur.
Les espagnols qui vivaient à Potosi profitaient pleinement des richesses provenant de la mine, organisant des fêtes sompteueuses, construisant de belles églises et résidences, important des produits de luxe d'Europe pendant que les indiens mouraient par milliers dans les mines d'argent.
Mais à partir de 1650 le gisement commença à s'épuiser et la ville de Potosi ne comptait plus que 8 000 habitants en 1825. A ce rythme, celle qui avait était une des villes les plus riches du monde allait disparaître, mais on commença à s'intéresser aux réserves d'étain dont recelait la région, un métal qui allait enrichir un certain Simon Patiño, jusqu'au jour où le prix de l'étain s'effondra, plongeant la population dans la misère.
Potosi se trouve au pied du Cerro Rico (ou "Sumaj Orcko" dans la langue Quechua, de qui veut dire "la Montagne Riche)". Si le Cerro Rico culmine à 4 872 mètres, l'altitude moyenne de Potosi est de 3 900 mètres.
Construite selon le schéma en damier cher au colons espagnols, la ville de Potosi s'organnise autour de la place centrale. De là partent des ruelles étroites et pavées, bordées de demeures coloniales avec leurs balcons en bois sculpté et de nombreux édifices religieux.
Avec le Cerro Rico en fond du paysage pour rappeler l'origine de tout cet argent dépensé pour la construction de ces magnifiques demeures, la ville de Potosi fut déclarée Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco en 1987.
Casa de la Moneda : Un des édifices les plus connus de Potosi a été construit en 1753. C'est la Casa de la Moneda, la Maison ou l'Hôtel de la Monnaie, qui abrite aujourd'hui un musée retraçant l'histoire de la ville minière et de la Bolivie.
Suite à l'extraction très importante d'argent à Potosi, la nécessité de créer un nouveau centre de création de la monnaie s'est imposée car celui de Lima était saturé. La première Real Casa de la Moneda fut donc construite à partir de 1572 à Potosi par Francisco de Toledo et les premières pièces de monnaie furent frappées le 28 mars 1574. 151 ans plus tard, et malgré la chute de la production d'argent, l'Espagne décida de réactiver la production de monnaies pour faire face à ses énormes dépenses. Une nouvelle Maison de la Monnaie fut alors construite en 1773 et celle-ci continua ses activités jusqu'en 1840, soit 15 ans après la proclamation de la République le 6 août 1825. Puis les machines utilisées pour la création des pièces de monnaie furent peu à peu changées par du matériel plus moderne, Potosi restant un des centres de production les plus importants jusqu'en 1953, année de sa fermeture.
Aujourd'hui la Casa de la Moneda expose dans un édifice les machines datant des époques coloniales et républicaines, ainsi que des pièces de monnaie frappées à différentes époques. On admirera l'architecture de l'édifice avec sa belle façade de style baroque, ses cinq cours entourées d'environ 200 pièces et son patio principal orné de magnifiques balcons.
Torre de la Compañía : Parmi tous les couvents et églises de la ville, certains se distinguent par leur architecture coloniale. La Torre de la Compañía (la Tour de la Compagnie) est avec le Cerro Rico et la Casa de la Moneda un des symboles de Potosi. Construite au 18ème siècle elle a la forme d'un arc de triomphe avec 5 ouvertures, 32 colonnes salomoniques et 3 coupoles.
C'était au départ une église jésuite bâtie entre 1581 et 1590 et dont la tour a été reconstruite en 1599 après s'être écroulée. Remodelée entièrement au 18ème siècle la tour de ce couvent est un excellent mirador pour avoir une vision panoramique de la ville de Potosi avec le Cerro Rico en fond.
Eglise San Francisco : L'église San Francisco fut la première église construite à Potosi en 1547 à la demande de Frère Gaspar de Velarde. Elle possède le plus vieux cloître de la Bolivie et son portalil sculpté dans la pierre est une véritable oeuvre d'art. Construite sous la forme d'une basilique, l'église Dan Francisco possède trois nefs coiffées d'une coupole. Du sommet de ses deux grandes tours on profitera d'une vue magnifique sur la ville de Potosi.
Vous admirerez l'exposition de peinture coloniale qui se trouve à l'intérieur de cette église où l'on verra des tableaux de Melchor Pérez de Olguín. On appréciera aussi les autels de style néo-classique et la statue du Seigneur de Vera Cruz dont les cheveux et la barbe sont naturels. Le Seigneur de Vera Cruz est d'ailleurs le patron de Potosi et il est vénéré le 14 septembre.
Eglise San Benito : L'église San Benito est une merveille de l'art mauresque avec pas moins de neuf coupoles en pierre au-dessus de sa structure en forme de croix latine. Contrairement aux autres églises elle n'a pas été bâtie en pierre sculptée mais a été peinte en blanche avec des décors en rouge et or. Construite entre 1711 et 1727 par Bernardo de Rojas, elle est connue comme la première église à avoir admis des indiens dans sa nef.
A l'intérieur on pourra voir un beau rétable datant du 18ème siècle et un pupitre du 17ème. Sur les murs, des tableaux relatant la vie de San Benito (Saint Benoît) y sont accrochés.
Eglise San Lorenzo : L'église San Lorenzo de Carangas se distingue par son portail sculpté avec des figures représentatives de l'art métis, une architecture propre au continent américain avec l'inclusion de divinités indigènes comme le Soleil et la Lune aux côtés des symboles chrétiens.
Contruite en 1548 sous le nom d'Eglise de la Asuncion, elle fut remodelée au 18ème siècle avec la construction de la coupole et sa magnifique entrée de style baroque métis.
L'église ne compte qu'une seule nef au fond de laquelle on verra un magnifique choeur polychrome taillé dans le bois. On admirera aussi les retables baroques, le Christ attaché à la colonne et le Christ crucifié, deux oeuvres réalisées par Gaspar de la Cueva.
Eglise Santa Teresa : Le complexe religieux formé par l'église et le couvent Santa Teresa fut construit entre 1685 et 1692. le couvent abritait les Carmélites avant d'être transformé en musée d'art sacré où on pourra voir de nombreuses peintures, de beaux retables et des objets utilisés par les religieuses dans leur vie quotidienne. Elles préparaient de délicieuses friandises à base de pâte d'amande convoitées dans toute la colonie.
La porte du couvent est sculptée dans de la pierre rose et conserve une corniche avec trois écussons, l'un corresponadant à l'ordre des Carmélites et les deux latéraux aux cofondateurs. L'église Santa Teresa ne possède qu'une seule nef couverte de tuiles et on appréciera son clocher qui fut le premier de ce style à Potosi. A l'intérieur, un arc de triomphe marque la limite avec la chapelle principale où l'on verra un grand retable doré de style baroque.
Eglise Santa Mónica : Le Monastère de Nuestra Señora de los Remedios, de l'Ordre de Saint Augustin, est plus connu sous le nom de Couvent de Santa Mónica. C'est en 1648 que la construction de l'église et de la résidence des religieuses commença. Ces religieuses devaient porter les vêtements imposés par leur Ordre sachant que Monique, mère d'Augustin, avait demandé à la Vierge de la Consolation de lui dire de quelle manière s'habiller. La vierge lui répondit alors : "Dans ma douleur j'ai porté un habit noir ceinturé par une corde et un voile noir sur la tête. Je désire que tu portes cet habit".
Doña Maria de Jesus Suarez était la supérieure de la Maison des Orphelins et, par humilité, elle n'a jamais accepté le titre de fondatrice que lui donnèrent les religieuses qui demandèrent que son corps soit enterré dans l'Eglise en juin 1653.
La Cathédrale de Potosi : Cet édifice néo-classique a été construit à partir de 1808 en pierre et en briques, se distinguant avec sa grande coupole centrale et ses tours jumelles. C'est sur les bases d'une ancienne église construite en 1564 et qui s'est effondrée en 1807 que la cathédrale a été bâtie par Frère Manuel de Sanahuja.
A l'intérieur on remarquera les trois nefs et un transept sur lequel fut édifié une coupole sur une base octogonale. Inauguré en 1836 et élevé au niveau de cathédrale en 1924 l'édifice possède deux grandes tours jumelles dont une sert de support à une horloge à quatre faces. A l'intérieur on découvrira un magnifique orgue allemand de la compagnie E.F. Walcker, un don de Simon Patiño.
Les rues et les places du centre de Potosi : En parcourant les rues du centre historique de Potosi on découvrira les nombreuses églises de la ville, de belles demeures coloniales avec leurs balcons en bois ou en fer forgé et les différents édifices offciels le plus souvent autour des nombreuses places de la cité.
Se promener dans les rues de potosi est donc la meilleure façon d'apprécier et d'imaginer l'importance qu'avait la ville au temps de la colonie. Parmi les plus belles rues on citera la Calle Bolivar nommée jadis Calle Los Césares, la Calle Millares qui s'appelait autrefois Calle de la Pelota en raison de la présence de frontons de pelote basque, la Calle Linares (ex Calle de las Mantas), l'Ancienne Calle de la Comedia ou la Calle de las Tabernas avec ses bars très fréquentés par les mineurs.
Entre les rues Omiste, Sucre et Junín on découvrira le marché artisanal sur la Plazuela El Carbón, et sur l'ancienne Plazuela la Lechuga où l'on vendait jadis des légumes on admirera une belle fontaine et une belle demeure coloniale avec un balcon de toute beauté. On pourra voir également un autre balcon très intéressant datant de l'époque coloniale à l'angle des rues Quijarro et Omiste.
Plaza 10 de noviembre : C'est la place la plus importante de Potosi puisqu'elle est entourée des principaux édifices de la ville comme le Cabildo qui abrite aujourd'hui la Préfecture, la Cathédrale, Les Cajas Reales qui est le siège de la Municipalité, le Théâtre Belén et la Première Casa de la Moneda.
Lieu de promenade et de rencontre de la population, c'est sur cette place que sont célébrés tous les événements importants de la ville. On l'appelle aussi Plaza de Regocijo (Place des réjouissances) car en effet plusieurs fêtes s'y déroulent, dont le carnaval de Potosi. Elle a été nommée Plaza 10 de noviembre pour rendre hommage au premier mouvement d'indépendance de la ville de Potosi le 10 novembre 1810. Ce jour là, les habitants se soulevèrent et firent prisionnier le Gouverneur espagnol Francisco de Paula Sanz.
Cerro Rico : Le clou de la visite à Potosi c'est la découverte du fameux Cerro Rico qui possèdait les filons d'argent les plus importants du monde. On estime qu'on aurait pu construire un pont d'argent entre Potosi et madrid avec le précieux métal extrait de ses mines !
D'une hauteur de 4 786 mètres, le Cerro Rico offre une très belle vue sur la ville et ses alentours puisqu'on peut apercevoir la Cordillère du Kari Kari, le Tahuaco Nuñu et le volcan Nuevo Mundo. Si le paysage est magnifique du sommet du Cerro Rico, ce qui intéressera le plus les touristes c'est de prendre en photo cette montagne comme l'un des symboles de la ville et surtout de découvrir ses mines. Cette montagne a d'ailleurs été exploitée au maximum puisque l'on dénombre environ 200 mines formant un immense complexe de 5 000 galeries, certaines se trouvant à plus de 400 mètres de profondeur. Certaines de ces mines sont toujours en exploitation mais on y extrait de l'étain, un métal qui a beucoup perdu de sa valeur.
Vous pourrez visitez la plus grande mine du Cerro Rico, la mine Pailaviri, pour avoir une idée du travail des mineurs de l'époque et y admirer les superbes grottes.
En s'éloignant de Potosi on découvrira d'autres édifices religieux témoignant de la ferveur religieuse des espagnols mais aussi de la richesse que généraient les mines du Cerro Rico. Mais la région vous réservera aussi d'autres surprises comme les peintures rupestres réalisées par les civilisations qui peuplèrent les lieux bien avant la conquête de l'Amérique par les européens, et des paysages magnifiques avec les montagnes des Andes en toile de fond.
Sanctuaire de Manquiri : C'est un lieu de pèlerinage très connu qui attire de nombreux fidèles venant de Potosi et des villages aux alentours. le Sanctuaire de Manquiri est une très belle église blanche du 18ème siècle située à 14 kilomètres de Potosi. Autrefois, le lieu était vénéré par les indigènes pour ses émanations de vapeur provenant des sources thermales souterraines.
Le portail de l'église de Manquiri est dans le plus pur style baroque métis et l'édifice se distingue de très loin dans ce paysage désertique en raison de sa blancheur immaculée, se détachant des montagnes aux tons ocres.
Lagune de Tarapaya : Connue aussi sous le nom de "Bain de l'Inca" ou "Ojo de l'Inca" (Oeil de l'Inca), il s'agit en fait d'un site apprécié pour ses eaux thermales dans un environnement naturel à 26 kilomètres de Potosi. La lagune de Tarapaya forme un cercle presque parfait et le site est très fréquenté en raison des propriétés curatives de ses eaux. De plus, le magnifique paysage qui entoure la lagune invite vraiment à la relaxation dans des eaux dont la température varie de 25 à 30°c, même si on se trouve à près de 4 000 mètres d'altitude.
En se rendant à la Lagune de Tarapaya on en profitera pour visiter la Cueva del Diablo (la Grotte du Diable) avec ses belles formations géologiques.
Tarapaya n'est pas le seul endroit où on peut se baigner dans les eaux chaudes et sulfureuses. On pourra poursuivre la route et découvrir Fuentes Termales qui possède aussi une lagune naturelle.
Samasa La Alta : Située à 20 kilomètres de Potosi sur le route qui mène à Sucre, Samasa La Alta est un bel exemple des haciendas coloniales qui ont été construites pendant l'êge d'or de la cité minière.
Entourée par une forêt d'eucalyptus qui la protège des vents de l'altiplano, la maison de la hacienda est d'une architecture coloniale sobre et fut construite à la même époque que la Casa de la Moneda. Elle appartenait à l'ordre religieux des Bethlemites fondé au 17ème siècle par Pedro Bethencourt au Guatemala. Son nom vient qu mot quechua "Samasaj" qui veut dire "Lieu de repos".
En visitant cette hacienda on découvrira la salle à manger avec sa table de 5 mètres sur 2, ressemblante aux réfectoires des couvents. La maison possède 30 pièces réparties sur deux étages et donnant sur la cour principale entourée par une galerie. Vous pourrez découvrir également la chapelle, le salon, la bibliothèque et les beaux jardins de la hacienda où l'on peut s'initier à des jeux de l'époque coloniale comme le jeu de la grenouille ou du crapaud (sapo), ou aux osselets (taba).
L'aéroport Capitán Nicolás Rojas se trouve à 6 kilomètres au nord-est du centre ville et reçoit quelques vols opérés par Aerocon et TAM (Transporte Aereo Militar) en provenance de La Paz et de Santa Cruz.
Vu le peu de vols et le prix relativement élevé du transfert entre l'aéroport et le centre ville (150 Bolivianos), les voyageurs préfèrent de loin prendre le bus depuis La Paz, Cochabamba, Oruro, Sucre, Tarija, Villazon ou Uyuni pour arriver à Potosi.
Depuis La Paz le prix d'un billet de bus varie de 5 à 11 € (tarifs en décembre 2013) pour un voyage durant de 8 à 10 heures pour couvrir les 500 kilomètres.
Comptez à peu près les mêmes tarifs et la même durée de voyage depuis Cochabamba.
Depuis Oruro le coût du billet varie de 3 à 6 € selon les services (normal, semi cama ou cama) pour un voyage de 320 kilomètres effectué en 6 heures.
Le transport public à Potosi est assuré par des "micros" ou des "minibus" de douleurs variées pour différencier les compagnies qui opèrent dans la ville.
Comme partout en Bolivie, le tarif est fixé par la Municipalité, c'est à dire 1,50 bolivianos sur toute la ligne parcourue par le minibus ou le micro, quelle que soit la distance. Les lignes sont indiquées par un numéro ou une lettre.
Les taxis sont également de couleurs différentes selon les compagnies et le tarif est aussi fixé par la Ville, soit 4 Bolivianos pour un trajet et par personne, 5 Bolivianos de nuit.
Les Radio Taxis appliquent les mêmes tarifs et sont considéré plus fiables que les taxis.
Pour sortir de Potosi à destination des plus grandes villes de Bolivie les voyageurs utilisent généralement les autobus de longue distance qui offrent trois niveaux de confort : le "Normal" très peu cher mais assez rudimentaire et que l'on prendra pour des distances courtes, le "Semicama" offrant beaucoup plus d'espace pour les jambes et l'air conditionné, et le "Cama" qui vous permet d'^tre pratiquement allongé pour arriver frais et dispos après un très long voyage.
Ces bus partent pratiquement tous du nouveau Terminal de Bus situé tout au nord de la ville, à côté de la Cité Universitaire Tomas Frias et donc assez éloigné du centre historique. Il faudra donc s'y rendre en bus ou en taxi.
Tarifs des bus au départ de Potosi
Potosi dispose d'un certain nombre d'hôtels que l'on peut réserver avant de voyager pour s'assurer de leur disponibilité. Les tarifs de ces hôtels réservables par les centrales de réservation sont peu chers comparativement à la qualité des prestations.
Les routards et ceux qui disposent d'un petit budget trouveront cependant de nombreuses auberges de jeunesses, des pensions ou des chambres proposés par les habitants.
En ce qui concerne les tarifs, cela va de quelques euros pour les hébergements les plus rudientaires, 20 à 30 € pour la gamme d'hôtels de la catégorie budget moyen, et entre 40 et 60 € pour les hôtels les plus luxueux c'est à dire des tarifs très accessibles qui vous permettront de vous détendre dans le plus grand confort.