La "Ville du Printemps éternel" fut fondée le 6 décembre 1534 par Diego de Almagro qui la nomma "Villa de Trujillo" en hommage à Francisco Pizarro, originaire de Trujillo en Espagne. Trois mois plus tard, le 5 mars 1535, Francisco Pizarro officialisa la fondation de la cité sous le nom de "Trujillo de Nueva Castilla".
Située au bord de l'Océan Pacifique et sur la rive droire du río Moche, Trujillo se trouve en plein coeur du territoire occupé jadis par deux grandes civilisations précolombiennes, la culture Moche (ou Mochica) et la culture Chimú. Les vestiges des capitales de ces deux grandes civilisations sont d'ailleurs très proches du Centre Historique de Trujillo.
Avec l'arrivée des espagnols, Trujillo se développa grâce à aux activités agricoles et à l'élevage du bétail, mais le 14 février 1619 un terrible tremblement de terre suivi d'un raz-de-marée détruisit la ville. Quelques années plus tard, Saint Valentin fut déclaré patron de Trujillo en mémoire de ce désastre.
Malgré les problèmes de sécheresse Trujillo se développa tant bien que mal au 17ème siècle et la ville actuelle conserve une grande quantité d'édifices religieux et civils construits pendant la période coloniale.
Troisième plus grande ville du Pérou avec près de 800 000 habitants, Trujillo est aujourd'hui une destination touristique à ne pas manquer pour ceux qui apprécient l'architecture coloniale et les sites archéologiques des anciennes civilisations précolombiennes.
Le Centre Historique de Trujillo se trouve à l'intérieur de la zone délimitée par la Avenida España qui suit les contours de l'ancienne muraille qui protégeait la ville. Cette muraille fut construite entre 1687 et 1690 pour contrer les attaques des corsaires, la Plaza de Armas se trouvant à 5 kilomètres de la côte Pacifique.
C'est donc à l'intérieur de cette enceinte aujourd'hui disparue que l'on découvrira les édifices les plus représentatifs de la ville coloniale, les principaux se trouvant autour de la Plaza de Armas bordée par la Cathédrale, le Palais Municipal, le Palais de Archevêché, l'église de la Compagnie de Jésus et de belles demeures coloniales avec leurs balcons en bois.
Comme dans toutes les grandes villes coloniales du Pérou, Trujillo compte un nombre important d'édifices religieux de belles factures comme L'église et le monastère du Carmel, le couvent Santa Clara, les églises San Agustin, San Francisco, Belén ou La Merced.
Parmi les édifices civils les plus notables on s'attardera sur la Casona Tinoco et ses magnifiques balcons, le très luxueux Palacio Itúrregui, la Casa Calonge, la Casa César Vallejo où logea le célèbre auteur péruvien, ou la Casa de la Emancipación où a été déclarée l'indépendance du Pérou.
Trujillo compte également plusieurs musées intéressants dont le Musée d'Archéologie, d'Anthropologie et d'Histoire, et surtout des sites archéologiques exceptionnels comme celui de Chan Chan, l'ancienne capitale des Chimú.
Plaza de Armas : connue également sous le nom de "Plaza Mayor", la Plaza de Armas est le lieu où a été fondée Trujillo, le point de départ de votre visite du Centre Historique de la ville. Autour de cette place s'élèvent les principaux édifices de Trujillo comme la Cathédrale, le Palais de l'Archevêché, le Palais Municipal et plusieurs édifices de style colonial comme ceux de la Beneficencia Pública de Trujillo ou de l'hôtel Libertador, décorés pour la plupart de beaux balcons en bois et dont les façades sont peintes en bleu, en jaune ou en rose, donnant à l'ensemble une note très joyeuse.
Au centre de cette vaste place on découvrira le Monument à la Liberté réalisé par le sculpteur allemand Edmund Möeller entre 1921 et 1929. Sur un socle circulaire on pourra voir deux séries de statues allégoriques, la première symbolisant l'art, la science, le commerce et la santé, tandis que la deuxième représente l'oppression, l'émancipation et la liberté. Sur cette statue on pourra y voir également des plaques rappelant la proclamation de l'indépendance de Trujilo par josé Bernardo de Torre Tagle le 29 décembre 1820, la Bataille de Junín du 6 août 1824 et la Bataille d'Ayacucho du 9 décembre 1824.
Cathédrale de Trujillo : Même si elle se trouve dans un coin du côté nord-est de la Plaza de Armas, difficile de ne pas la remarquer avec sa silhouette massive peinte entièrement en jaune, juste à côté de l'Archevêché qui tranche avec la couleur bleue de sa façade. Dessinée pour résister aux temblements de terre, la Cathédrale de Trujillo a été construite entre 1647 et 1666 dans un style Baroque churrigueresque, sur l'emplacement de l'église détruite par le séisme du 14 février 1619.
Dans cette église dédiée à la Vierge, l'intérieur de la Cathédrale Santa María est très sobre, ce qui met en valeur le rétable du Grand Autel considéré comme un véritable chef d'oeuvre, et ceux de Saint Pierre et de Saint Jean Baptiste. Le rétable du Maître Autel est recouvert de feuilles d'or et il n'en reste que deux de ce genre au Pérou, celui-ci et celui de la Cathédrale de Cuzco.
Sur les murs on pourra voir trois tableaux importants, l'un d'eux représentant Santo Toribio de Mogrovejo donnant le sacrement de confirmation en 1681 à Santa Rosa de Lima, un autre représentant le Mystère de la Très Sainte Eucharistie où est vénéré Saint Michel, et le troisième illustrant la Transverbération de Sainte Thérèse de Jésus.
La cathédrale, élevée au rang de basilique le 23 août 1967 par le Pape Paul VI, possède aussi un intéressant musée oùs sont exposés des objets religieux en or et en argent.
Palais Municipal : Deux cabildos (mairies) ont été construites sur la Plaza Mayor depuis la fondation de la ville et le Palais Municipal actuel a été érigé sur l'emplacement du second qui avait été détruit en 1619 par le tremblement de terre. En 1646, le Palais Municipal présentait déjà la structure qu'il possède actuellement, un édifice typiquement colonial de deux étages avec une terrasse depuis laquelle le maire présidait les spectacles publiques qui se déroulaient sur la Plaza Mayor.
Au 19ème siècle, le rez-de-chaussée servait de prison tandis que les bureaux de la municipalité occupaient le deuxième niveau de l'édifice. Avant le tremblement de terre de 1970, le Palais Municipal comptait trois étages mais celui-ci fut détruit lors du séisme.
Aujourd'hui, le Palais Municipal est facilement repérable sur la Plaza de Armas grâce à la belle couleur bleue de sa façade réhaussée par la couleur blanche de l'encadrement des portes, des fenêtres et des corniches.
Casa Urquiaga : Située à côté du Palais Municipal et donnant sur la Plaza de Armas, la Casa Urquiaga ou Casa Calonge fut édifiée au 16ème siècle et reconstruite au milieu du 19ème dans un style néoclassique. On remarquera son portail en bois de style néoclassique, ses colonnes doriques et ses fenêtres en fer forgé. La Casa Urquiaga possède trois patios : le premier est pavé et entouré de galeries avec des colonnes doriques donnant accès à différentes salles; le second plus petit est de forme carrée, entouré de galeries avec des colonnes ioniques et une fontaine centrale; le troisième possède un portail de style dorique.
Dans le salon principal de la Casa Urquiaga on découvrira des objets provenant de la culture Chimú dont de très beaux colliers en or ou de perles ainsi que des plaques incrustées de turquoises. On pourra voir dans cette maison des miroirs avec des cadres dorés à la feuille d'or, des tapis persans, des meubles de style républicain, un lit en bronze, de la vaisselle chinoise et anglaise, des baignoires de l'époque républicaine et un très beau bureau du 18ème siècle qui fut utilisé par Simon Bolivar.
Cet édifice fut construit par le premier maire de Trujillo Don Rodrigo Lozano et, en 1604, elle fut choisie pour héberger le nouveau Vice-Roi du Pérou, Don Gaspar Zúñiga de Acedo.
En mars 1824, Don Juan Antonio Ochaita y Urquiaga offrit sa maison à Simon Bolivar pour organiser sa campagne de libération contre les troupes espagnoles. C'est doña Josefa de Ochaita y Urquiaga, fille de Don Juan Antonio, qui décida de reconstruire la Casa Urquiaga telle qu'on peut la voir aujourd'hui, une demeure historique rachetée par le Banco Central de Reserva del Perú en 1972.
Eglise de la Compagnie de Jésus : Située à l'intersection des rues Almagro et Independencia, sur l'angle ouest de la Plaza Mayor, l'église de la Compagnie de Jésus fut construite entre 1631 et 1636 par l'architecte portugais Alonso de las Nieves. en 1759, un terrible tremblement de terre endommagea la voûte du presbytère, détruisant la moitié du rétable principal. Suite à l'expulsion des Jésuites en 1767 de nombreux oeuvres d'art furent placés dans d'autres églises de la ville comme ce fut le cas du rétable de San Ignacio de Loyola qui se trouve aujourd'hui dans l'église de La Merced. Le 10 mai 1824, Simon Bolivar fonda l'Université de Trujillo qui occupera à partir de 1831 le Collège de la Compagnie.
Si la façade de édifice est moins impressionnant que d'autres églises de la Compagnie de Jésus, notamment celle de Cuzco, elle représente cependant très bien le style architectural colonial de Trujillo.
Eglise de Belén : à deux cuadras (pâtés de maisons) au sud-est de la Plaza Mayor, en empruntant le Jirón Diego de Almagro, on découvrira l'église de Belén connue auparavant sous le nom d'église du Sacré Coeur. Construite entre 1680 et 1708 par l'Ordre des Bethléemites fondé au Guatemala par Betancourt, cette belle église est elle aussi très représentative de l'architecture coloniale de Trujillo.
Le portail principal de style baroque est surmonté d'une niche à l'intérieur de laquelle on verra au fond d'une coquille la Sainte Famille. Ressemblant beaucoup à l'église du Carmel avec sa couleur blanche réhaussée par les corniches peintes en rouge, l'intérieur de l'église de Belén est impressionnant grâce à la très grande clarté qui y règne et qui met en valeur les 4 rétables latéraux (les rétables de la Crucifixion, de Vierge de l'Assomption, de Notre-Dame du Perpétuel Secours et du Sacré Coeur de Jésus), le pupitre, le maître autel avec son rétable réalisé par Fernando Collado.
Eglise San Agustin : Au sud-est de la Plaza Mayor, en se promenant le long du Jirón Orbegoso, on se retrouvera devant l'église San Agustin située juste en face du Collège Santa Rosa de Lima et à côté du Marché Central de Trujillo. Les Augustins s'installèrent à Trujillo en 1558 en construisant le monastère et l'église San Agustin. Si l'ensemble religieux a pu résister aux tremblements de terre de 1619 et 1759 grâce à de solides fondations, les edifices ont été cependant profondément remaniés, notamment en 1930 pour laisser place au Marché Central, en donnant à la façade le style néocolonial que l'on peut apprécier actuellement.
Le monastère de San Agustin est le seul de Trujillo à avoir des cloîtres à deux étages. L'église originale ne possèdait qu'une seule nef et c'est en construisant les chapelles latérales que les deux autres nefs furent érigées. A l'intérieur de l'église San Agustin on admirera le rétable principal avec de magnifiques sculptures, ainsi que son pupitre en bois de style baroque avec ses colonnes salomoniques et ses paneaux polychromatiques aux influences rococo. On y découvrira aussi de nombreuses peintures d'apôtres et une dizaine de rétables.
Eglise de la Merced : A moins d'une cuadra au nord-est de la Plaza Mayor, en prenant le Jirón Pizarro, l'église Notre-Dame de la Merced est la deuxième à avoir été construite à Trujillo en 1536. Reconstruite en 1634 après le terrible tremblement de terre de 1619, l'église s'est vue adjoindre en 1754 une première chapelle sur le côté gauche pour abriter la confrérie de Saint Jean de Latran, puis deux chapelles sur le côté droit formant ainsi un édifice à trois nefs.
Au début du 19ème siècles deux des cloîtres furent fermés en raison de leur abandon. Simon Bolivar en profita pour y créer le 26 mars 1824 la Cour Supérieure de Justice qui siège aujourd'hui dans l'édifice entourant l'un des cloîtres, le second étant occupé par des édifices particuliers.
L'église de La Merced est remarquable avec ses nombreuses statues d'anges et de chérubins sculptées autour de la coupole. A l'intérieur on appréciera les hauts-reliefs lithiques dans leurs coquilles illustrant la vie de San Pedro Nolasco (Saint Pierre Nolasque).
Couvent Santa Clara : l'ensemble religieux formé par l'église et le Couvent Santa Clara se trouve à trois cuadras au nord-est de la Plaza de Armas en suivant le Jirón Independencia. Occupant presque toute la cuadra, le Couvent Santa María de Gracia de Santa Clara La Real fut fondé par trois moines de l'Ordre de Saint François d'Assise en 1587. Agrandi à la fin du 17ème siècle, le couvent hebergea de nombreuses religieuses qui souhaitaient mener une vie de pénitence et de service, et cela jusqu'à la fin du 19ème siècle.
L'église de Santa Clara est très ressemblante à celle de La Merced, attirant l'attention avec son ornementation polychromatique en hauts reliefs sur la cornniche et les coquilles, décoration illustrant la vie de Santa Clara.
Sur le rétable principal du Christ Crucifié on y verra également une représentation de Santa Clara, et le pupitre nous montre les figures de San Buena Aventura et de la Vierge de l'Immaculée Conception.
Eglise San Francisco : c'est en 1540 que l'Ordre des Franciscains s'installa à Trujillo et commença la construction de l'église au sud-ouest de la Plaza Mayor, à l'angle des rues Independencia et Gamarra. Reconstruite après le tremblement de terre de 1619, l'église San Francisco possède beaucoup de caractère malgré l'aspect massif de ses murs. Elle se distingue des autres églises par son clocher de forme octogonale construit en 1759. C'est la seule église dont le rétable principal est dépourvu de colonnes. On y découvria également un morceau du pupitre où San Francisco Solano aurait prédit le terrible tremblement de terre de 1619, et les fonds baptismaux réalisés par Francisco Rivas en 1670.
Désoccuppé pendant la période républicaine, le monastère de San Francisco fut aménagé pour abriter le Collège National San Juan en 1854.
Eglise et Monastère du Carmen : Fondé le 6 décembre 1724 par les soeurs Carmélites Déchaussées venues de Quito, le Monastère du Carmel se situe à 4 cuadras au nord-est de la Plaza Mayor en remontant le Jirón Bolivar. L'église du Carmen, considérée comme un chef d'oeuvre de l'architecture baroque de la côte nord du Pérou, est la cinquième qui fut construite par cet ordre religieux au Pérou, et la dernière église de l'époque coloniale de Trujillo. L'ensemble religieux se compose d'une église, d'un monastère et de trois cloîtres, le tout occupant une cuadra complète du Centre Historique de Trujillo.
Cet ensemble fut construit sur l'emplacement du couvent de la Encarnación et de l'église Santa Teresa construits en 1590, car le Monastère de Santa Clara était arrivé à saturation.
A l'intérieur de l'église actuelle on admirera le rétable principal de style churrigueresque réalisé par Fernando Collado de la Cruz en 1759. Le pupitre est également de style churrigueresque avec une influence française. Sur les murs on pourra voir près de 150 tableaux provenant de différentes écoles, celle se Quito étant la plus représentée.
Paseo Pizarro : Le Paseo Pizarro et la partie piétonne du Jirón Francisco Pizarro entre la Plaza Mayor et la Plazuela El Recreo sur une longueur de 4 cuadras (pâtés de maisons 5, 6, 7 et 8). C'est le long de cette rue piétonne que l'on découvrira quelques unes des plus belles maisons de Trujillo, la plupart ornée de beaux balcons pour respecter le style colonial et républicain de la cité. Parmi les édifices les plus notables du Paseo Pizarro on citera le Palacio Iturregui, la Casa de la Emancipación et l'église de La Merced.
C'est avec la Plaza de Armas et la Plazuela El Recreo, un des lieux les plus fréquentés de Trujillo en raison de la présence de nombreuses boutiques, de banques, d'hôtels, de bars et de restaurants. Selon les budgets, vous pourrez ainsi déguster un sandwich de dinde dans le vieux bar El Rosado ou savourer un plat de la cuisine typique de la côte dans le prestigieux restaurant Demarco.
Palacio Iturregui : Situé au numéro 668 du Jirón Francisco Pizarro, juste à côté du Couvent Santa Clara, le Palacio Iturregui est considéré comme un des plus beaux édifices civils de Trujillo. La maison construite au 18ème siècle appartenait aux marquis de Bellavista et fut vendue en 1841 au colonel Juan Manuel de Iturregui y Aguilarte qui participa aux côtés de José de San Martín aux guerres d'indépendance.
Juan Manuel de Iturregui réaménagea l'édifice en lui donnant l'aspect d'un palais florentin de la Renaissance. Pour réaliser ces travaux, il fit venir des artisans et artistes italiens et français, et le mobilier fut fabriqué à Paris. Etant une des rares maisons à deux étages de Trujillo, les gens l'appelèrent rapidement "Palacio Iturregui".
Peinte en jaune avec des colonnes, des encadrements de fenêtres, des frontons et des corniches de couleur blanche, cette villa ne possède que trois ouvertures sur la rue au rez-de-chaussée : la porte d'entrée et deux feunêtres protégées par des grilles en fer forgé. L'étage lui est beaucoup plus harmonieux avec de belles et nombreuses fenêtres possédant toutes un balcon et un fronton.
Aujourd'hui, le Palacio Iturregui est la proriété du Club Central qui l'a acheté à l'arrière petit-fils de Juan Manuel de Iturregui en 1973. L'édifice abrite une collection de pièces archéologiques dans une des 43 pièces de ce palais que les touristes visiteront surtout pour découvrir l'intérieur luxueux dans lequl vivait la famille Iturregui.
Casa del Mayorazgo de Facalá : au 314 du Jirón Francisco Pizarro, à une cuadra au sud-ouest de la Plaza Mayor, la Casa del Mayorazgo de Facalá est une des maisons les plus remarquables de Trujillo. Elle fut construite en 1709 par Bartolomé Tinoco Cavero, propriétaire du Majorat de Facalá dans la vallée de Chicama, et la famille y vécut jusqu'à l'indépendance du Pérou. Très détériorée, la maison fut achetée en 1950 par Jaime de Orbegoso qui réalisa un formidable travail de restauration pour lui redonner son lustre d'antan, modifiant un peu la façade dans un style néocolonial. Il fit reconstruire le magnifique balcon en bois situé à l'angle de l'édifice, conservant l'aspect du balcon original.
A l'intérieur on appréciera la beauté du patio dans lequel se trouve unse statue en marbre de Christophe Colomb, identique à celle que l'on peut voir dans la cour des Archives des Indes à Séville.
Propriété de la banque Scotia Bank depuis 2005, la Casa del Mayorazgo de Facalá n'est malheureusement pas ouverte au public qui devra se contenter d'admirer sa façade et découvrir le patio depuis la porte d'entrée.
Casa de la Emancipación : La première maison construite au numéro 610 du Jirón Francisco Pizarro, proche du Palacio Iturregui, a été bâtie au 16ème siècle et fut détruite par le tremblement de terre de 1619. Une nouvelle maison fut construite peu après et passa entre plusieurs mains avant d'être la propriété de l'Ordre des Augustins qui la vendit en 1790 à don Tiburcio de Urquiaga y Aguirre. Le 16 juin 1823, le premier président du Pérou José de la Riva Agüero y transféra le siège provisoire du Congrés constituant et du Gouvernement de la République suite à la prise de Lima par les troupes royalistes.
La Maison fut la propriété de la famille Rosell Urquiaga jusqu'au tremblement de terre de 1970 et fut reconstruite par la Banque Nor Perú qui la renomma "Casa de la Emancipación" puisque c'est à cet endroit que les indépendantistes purent se réorganiser pour repousser les troupes espagnoles.
Cette magnifique maison seigneuriale possède des fenêtres protégées par de très belles grilles en fer forgé de Biscaye, une grande porte surmontée d'un fronton triangulaire et des fenêtres à l'étage décorées de balcons en fer forgé. Le patio principal permet de communiquer aux différentes pièces de la maison tandis qu'un second patio autour d'une fontaine sculptée en marbre de Carabamba a un espect plus intimiste.
Propriété aujourd'hui du BBVA Banco Continental, la Casa de la Emancipación présente dans certaines de ses salles différentes expositions culturelles.
Plazuela El Recreo : A l'extrémité nord-est du Paseo Pizarro, la Plazuela El Recreo est un lieu très populaire apprécié par les habitants de Trujillo. Lieu de détente ombragé par de grands ficus, la Plazuela El Recreo sert également de scène à des événements culturels comme le Festival du Livre de Trujillo et des concerts.
Au centre de la place on y verra une fontaine en marbre de style baroque italien qui se trouvait sur la Plaza Mayor jusqu'en 1929. Cette fontaine est entourée par quatre statues représentant les quatre saisons.
L'origine de la Plazuela El Recreo remonte à l'époque où Trujillo s'alimentait en eau à partir du río Moche. Au 17ème siècle un réservoir d'eau fut aménagé sur la place afin que celui-ci soit situé à l'intérieur des murailles de la ville. Ce réservoir fut ensuite recouvert de terre au 20ème siècle quand les maisons furent connectées à l'eau courante. En 1986, le Maire de la ville demanda de restaurer ce réservoir faisant partie de son patrimoine historique.
Avenida España : Cette grande artère circulaire n'est pas seulement une des principales avenues de Trujillo, c'est celle qui suit les contours de la muraille qui protégeait l'ancienne cité. Si la muraille a disparue, l'élipse formée par la Avenida España, construite en 1942 sur les traces de l'ancienne muraille de Trujillo, délimite parfaitement le Centre Historique du reste de la ville.
Les remparts de la ville furent construits entre 1687 et 1690 et comptaient 15 bastions et 5 portes d'entrée. Destinés à protéger Trujillo des attaques des Corsaires, ils furent malheureusement détruits à la fin du 19ème siècle pour permettre à la ville de s'agrandir.
On pourra cependant découvrir quelques vestiges de ces anciens remparts comme le Bastion Herrera situé àl'intersection de la Avenida España et de la Avenida Miraflores, le fragment de muraille de la Avenida España située face à l'ancienne station de Chemin de Fer, le Bastion Bazán à l'intersection de la Avenida España et de la Avenida 28 de Julio, et la "Portada de la Sierra", une réplique de la porte d'accès construite sur la Plazuela El Recreo.
Huacas del Sol y de la Luna : Sur la rive gauche du río Moche, le complexe archéologique des Pyramides du Soleil et de la Lune se trouve à seulement 5 kilomètres du centre historique de Trujillo. Ce site archéologique est l'ancienne capitale de la Culture Mochica qui se développa dans la vallée du Río Moche entre 100 et 800 après J.C.
La Huaca del Sol (Pyramide du Soleil) est un édifice qui aurait été construit à des fins administratives et politiques. Il s'agit d'une pyramide à degrés de 43 mètres de hauteur, comptant 5 terrasses et d'une base de 228 mètres de longueur sur 136 de largeur. Considérée comme la plus grande pyramide en adobe d'Amérique, on estime que sa construction a nécessité plus de 140 millions de briques. Malheureusement la pyramide fut en partie endommagée par les espagnols qui dévièrent le cours du río Moche dans le but d'y trouver des trésors cachés
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La Huaca de la Luna (Pyramide de la Lune) est une pyramide à degrés d'une hauteur de 21 mètres et de 87 mètres de côté qui servait de centre cérémoniel. Devant l'édifice se trouve une grande cour entourée d'une enceinte et qui est connectée à la pyramide par des rampes d'accès. Sur la plateforme supérieure on découvrira plusieurs salles décorées de figures humaines. Si l'aspect extérieur de la Huaca de la Luna est moins spectaculaire que celui de la Huaca del Sol, cette pyramide conserve cependant des peintures murales de toute beauté, utilisant 5 couleurs différentes (blanc, noir, rouge, bleu et jaune). Parmi ces peintures on pourra reconnaître deux divinités Moche, Ai Apaec, le Dieu Degollador ou la Déesse des Montagnes avec des ceintures ornées de têtes de condor et de renard. On y verra également des représentations de pêcheurs, de serpents, d'énormes crabes ou des personnages saisis par des prêtres, vraisemblablement dans le but d'être sacrifiés. Les sacrifices humains étaient certainement très important pour la civilisation Mochica puisqu'on a retrouvé sur un autel de la Huaca de la Luna les restes de 40 guerriers sacrifiés. C'est dans la grande cour située devant la pyramide que la population se réunissait pour assister à ces sacrifices.
Entre les deux pyramides se trouvaient le centre urbain de la capitale Moche avec de grandes avenues, des rues et des places autour desquelles se trouvaient les demeures de la population.
Le site possède un musée où sont éxposés les objets retrouvés sur la zone archéologique et des maquettes qui reconstituent la capitale telle qu'elle était au moment de son apogée.
Pour se rendre sur le site des Huacas del Sol y de la Luna des minibus rejoignent l'ovalo Grau situé à 1,5 kilomètres au sud-est de la Plaza de Armas pour 1 Sol. De là, il faut prendre les bus de la ligne CM qui rejoignent le site archéologique pour 1,30 Sol. Le trajet peut se faire en taxi depuis le centre ville pour environ 10 Soles.
Le billet d'entrée pour visiter la Huaca de la Luna est de 10 Soles, tandis que celui du Musée Huacas de Moche est de 3 Soles.
Chan Chan : A 5 kilomètres à l'ouest de la Plaza Mayor de Trujillo se trouve l'entrée du site archéologique de Chan Chan qui couvre une superficie de 20 km². Chan Chan, capitale de la culture Chimú, est la deuxième plus grande ville en adobe du monde après celle de Arg-é Bam en Iran.
C'est au 9ème siècle que la civilisation Chimú fait son apparition dans la Vallée du Moche. Chan Chan, leur capitale, fut construite en trois étapes : entre 850 et 1100 sont construites des structures simples comme la citadelle Chayguac, puis plus évoluée avec la citadelle Uhle qui présente un urbanisme plus complexe et des bâtiments administratifs. Entre 1125 et 1370, Chan Chan va évoluer avec la construction de la citadelle Laberinto, puis la citadelle Gran Chimú avec de grandes places et de nombreux édifices marquant la centralisation du pouvoir politique et exécutif. La troisième étape couvre la période de 1350 à 1470 durant laquelle la taille des citadelles se réduit, marquant ainsi le déclin de la civilisation Chimú face à l'avancée des Incas.
Au total, on compte sur le site archéologique de Cha Chan 9 citadelles (Chayhuac, Uhle, Laberinto, Gran Chimú, Squier, Velarde, Bandelier, Tschudi et Rivero) représentant certainement les palais des empereurs Chimú, 4 temples et de nombreuses habitations réparties en trois secteurs pour loger, la noblesse, la classe moyenne et le peuple.
Si de loin le site de Chan Chan ressemble plutôt à un château de sable en ruine au bord de l'océan Pacifique, c'est en s'approchant des murs en adobe que l'on reste subjugué par le charme de cette cité. Sur ces murs on découvrira une profusion de motifs géométriques, zoomorphes et anthropomorpes qui nous content la vie de cette cité.
Situé au bord de l'océan, les représentations les plus fréquentes sont celles qui se rapportent à la mer avec les figures de pélicans, de poissons, de loutres de mer, de vagues, de filets de pêche et de pêcheurs comme on peut le voir sur l'ensemble architectural appelé Nik An.
Selon les archéologues, Chan Chan avait une population de 20 à 30 000 habitants à sa fondation mais son nombre passa à près de 100 000 à son apogée. C'est en détruisant les aqueducs de la cité que l'Inca Tupac Yupanqui put mettre à fin à l'empire Chimú en 1470.
En visitant le Musée de Chan Chan situé à l'entrée du site on se rendra compte de l'habilité des artisans de cette civilisation qui ont réalisé de belles pièces d'ofèvrerie et autres objets en céramique ou en bois. Des maquettes permettent aux visiteurs d'avoir une idée plus concrète de l'architecture des citadelles et des autres secteurs de la ville.
Huanchaco : A 13 kilomètres au nord-est de la Plaza Mayor de Trujillo, en passant par le site archéologique de Chan Chan et l'aéroport, on arrivera à la station balnéaire de Huanchaco très appéciée de la population locale comme des touristes.
Si aujourd'hui Huanchaco est connue des surfeurs qui s'y rendent pour affronter les vagues du Pacifique, c'était surtout pour les civilisations Mochica et Chimú un port de pêche très important. A cette époque, les pêcheurs affrontaient les vagues avec leurs Caballitos de Totoras (Petits Chevaux de Roseaux), des embarcations traditionnelles spécialement conçues pour franchir les vagues les plus redoutables. D'une longueur de 5 mètres environ pour 80 centimètres de largeur en moyenne, son poids est de 50 kg et peut transporter une charge de 200kg. fabriqué avec des roseaux, sa vie utile n'est cependant que d'un mois et on les verra souvent dressés à la verticale sur les plages de Huanchaco, séchant au soleil après avoir servi à fendre les vagues de l'océan pour rejoindre les bans de poissons.
Si les pêcheurs de Huanchaco pratiquent toujours la pêche traditionnelle en chevauchant leurs Caballitos de Totoras, ils ont aujourd'hui diversifiés leurs activités en proposant aux touristes de dompter cette embarcation qui serait un peu l'ancètre de la planche de surf.
Le Muelle de Huanchaco est une jetée très populaire de la station balnéaire permettant aux bateaux de pêcheurs d'y accéder facilement et aux touristes d'observer l'océan de jour comme de nuit.
Le long du Malecón de Huanchaco, la promenade située en bord de mer, les touristes découvriront de nombreux restaurants qui leur offriront des plats typiques de la région à base de poissons et de fruits de mer, et bien sûr le fameux Ceviche dont la recette aurait été inventée par les Mochica.
Huaca Esmeralda : A seulement 2 kilomètres de la Plaza Mayor, sur la route qui mène à Chan Chan, la Huaca Esmeralda est un temple de la culture Chimú situé dans la ville de Trujillo. Cet édifice fut construit lors de la première phase de développement de cette civilisation et occupe une surface de 2 600 m².
Sur une base rectangulaire de 65 mètres sur 41, on découvrira un édifice de forme pyramidale sur deux plateformes avec une décoration en bas-reliefs ressemblante à celle de Chan Chan, nous montrant surtout des filets de pêche remplis de poissons. Les plateformes de la huaca sont reliées entre elles par des rampes d'accès et ses terrasses sont décorées de motifs zoomporphes et géométriques. Selon les archéologues, la Huaca Esmeralda serait le palais d'un grand seigneur de la zone de Mansiche, un district de Trujillo où se trouve l'église San Salvador de Mansiche qui fut construite.
Huaca del Dragón : Connue également sous le nom de Huaca del Arco Iris (Temple de l'arc-en-ciel), la Huaca del Dragón est un temple érigé par la civilisation Chimú dans le district de la Esperanza, à 5 kilomètres au nord de la Plaza Mayor en passant par la Avenida Nicolas de Pierola.
Il s'agit d'une centre cérémoniel et administratif qui aurait été construit entre les années 900 à 1100. L'édifice principal est une pyramide formée par une double plateforme protégée par une muraille élevée de 60 mètres sur 54 et n'ayant qu'une seule porte d'accès. Comme à Chan Chan, les plateformes sont reliées entre elles par des rampes d'accès et autour on compte 14 structures qui servaient vraisemblablement de dépôts pour approvisionner la population de ces lieux et des alentours.
La Huaca del Dragón est sans doute une des plus belles de la région avec ses murs décorés de magnifiques reliefs représentant l'Arc-en-Ciel comme symbole de la fertilité et de la pluie. Cette figure est représentée 7 fois sur un des murs du temple. Sous l'arc-en-ciel stylisé on pourra observer un couple de serpents, l'un à deux têtes et l'autre avec une queue de poisson, ce qui pourrait symboliser les deux sexes, mâle et femelle. Le serpent à deux têtes tient un Tumi, le fameux couteau cérémoniel des Chimú. Sur la partie haute du mur on verra des danseurs en mouvements, tous orientés vers l'entrée.
L'aéroport de Trujillo est desservi depuis Lima par LAN Perú et Avianca Perú. La compagnie aérienne Avianca Perú propose deux vols quotidiens à partir de 137 € le trajet simple, et LAN Perú offre quatre vols par jour à partir de 214 € le trajet simple.
Sachez que si vous cherchez directement des vols sur les sites internet de LAN et Avianca, vous trouverez des tarifs inférieurs à ceux annoncés mais ces billets ne sont vendus qu'aux résidents péruviens.
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L'aéroport de Trujillo se trouve à une dizaine de kilomètres du centre ville et on peut faire le trajet avec le bus public, une navette ou un taxi.
Le taxi vous demandera entre 10 et 15 Soles pour faire le trajet entre l'aéroport et le centre ville.
Pour ceux qui estiment que le prix du billet d'avion serait trop cher, ce trajet réalisé en 1h10 par LAN et Avianca le sera en 9 heures en prenant le bus au départ de Lima pour un tarif de 16 à 26 € selon le confort proposé par la compagnie de transport, pour un trajet de 570 kilomètres.
Trujillo est également très bien reliée en bus aux villes de Cajamarca (à 294 kilomètres) et Chiclayo (à 206 kilomètres).
Pour visiter le Centre Historique de Trujillo, oubliez les transports publics et promenez-vous tranquillement à pied puisque toutes les attractions touristiques se trouvent à une distance maximale d'un kilomètre depuis la Plaza Mayor.
Pour vos trajets vers les sites les plus proches de Trujillo comme Chan Chan, les Huacas del Sol et de la Luna, la Huaca del Dragón, les taxis vous demanderont entre 4 et 5 Soles pour faire le trajet tandis que les bus publics le font pour 1,30 Soles. Un taxi pour aller jusqu'à Huanchaco vous demandera entre 10 et 15 Soles.
Les bus publics pour se rendre aux Huacas del Sol et de la Luna se prennent sur l'Otovalo Grau.
Les bus à destination de Chan Chan, Huanchaco et l'aéroport peuvent se prendre à l'angle de la Avenida España et de la Avenida Junin, ou à l'angle de la Avenida Mansiche et de la Avenida Roma.
Trujillo dispose depuis peu d'un nouveau terminal de bus situé au kilomètre 5 de la Route Panaméricaine Nord. le terminal possède 32 quais d'embarquement et 13 pour le débarquement des voyageurs.
Le terminal possède 13 boutiques et cafétérias, 44 comptoirs pour l'achat et la réservation de billets de bus, une salle d'attente VIP et 2 salles d'attente communes, un parking pour 148 voitures particulières, une voie d'accès pour les bus urbains et une autre pour les taxis et les particuliers qui déposent ou viennent chercher des passagers.
Les principales compagnies de bus qui partent ou arrivent à Trujillo sont TRC Express, Ormeño, Cromotex, Civa, Cial, Cruz del Sur, Oltursa, VIA, Flores, Ittsa, Línea, Movil Tours, El Dorado, Transportes Chiclayo.
Ville Distance Durée Prix mini Prix maxi
Cajamarca 246 Km 06h15 20 70
Chachapoyas 625 Km 14h00 60 80
Chiclayo 204 Km 03h00 20 50
Chimbote 132 Km 02h00 15 30
Huaraz 308 Km 09h00 30 50
Lambayeque 215 Km 03h10 20 50
Lima 570 Km 09h00 60 100
Pacasmayo 109 Km 01h30 10 20
Piura 418 Km 06h00 30 60
Tumbes 704 Km 10h00 90 130
Une grande partie des hôtels de Trujillo se trouvent dans le Centre Historique de la ville, c'est à dire à l'intérieur de l'élipse formée par la Avenida España.
Quelque soit son budget on trouvera donc facilement un hébergement bien situé pour visiter à pied les principales attractions touristiques de la ville, tandis que celles situées à l'extérieur seront facilement accessibles en taxi, en bus ou en minibus.
Pour ceux qui préfèreraient séjourner au bord de l'océan Pacifique ils trouveront de quoi se loger à Huanchaco, la petite station balnéaire située à moins de 15 kilomètres à l'ouest de Trujillo.
Hotel Alexander : A moins de 500 mètres de la Plaza Mayor, l'Hotel Alexander est un établissement tranquille et plein de charme qui propose des chambres doubles équipées de la télévision, minibar et salle de bain privée à partir de 28 € la nuit.
Hostal Bona Nit : Dans le Centre Historique et à moins de 500 mètres des principales attractions touristiques de la ville, l'Hostal Bona Nit propose une connexion Wifi gratuite et une cuisine commune. Les chambres doubles sont équipées de la télévision, d'un minibar, d'une salle de bain privée, et sont proposées à partir de 23 € petit déjeuner compris.
Suite Plaza Hotel Residencial : en plein coeur du centre historique de TRujillo, le Suite Plaza Hotel Residencial dispose d'une connexion wifi gratuite et d'un bar. Les chambres doubles sont équipées d'un télévision LCD, d'un minibar, d'une salle de bain privée, d'un four à micro-ondes, d'une bouilloire électrique, et sont proposées à partir de 45 € petit déjeuner compris.
Hotel Saint Germain : A seulement deux cuadras de la Plaza Mayor, l'Hotel Saint Germain propose des chambres doubles équipées d'un bureau et d'une belle salle de bain à partir de 39 €, petit déjeuner compris.
Hotel Libertador Trujillo : Situé dans une belle demeure coloniale de la Plaza de Armas, l'Hotel Libertador Trujillo est un des établissement les plus raffinés de la ville avec sa belle piscine, sa salle de sport et son restaurant qui vous proposera des plats typiques de la région. Les chambres doubles sont très spacieuses et sont équipées de la télévisiion, minibar, climatisation et salle de bain privée. Elles sont proposés à partir de 70 € la nuit, petit déjeuner compris.
Hostal Huankarute : A 50 mètres de la plage, à Huanchaco, l'Hostal Huankarute offre une très belle vue sur l'océan vous permettant ainsi d'admirer les Caballitos de Totora franchir les vagues. L'hôtel dispose d'une piscine, d'une salle de jeux et un restaurant qui vous offrira des plats à base de poissons et de fruits de mer. Les chambres doubles sont spacieuses et équipées de la télévision LCD, d'un minibar, d'une connexion wifi à internet, d'une salle de bains privée et d'un balcon, le tout à partir de 55 € petit déjeuner compris.
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