Fondée le 5 août 1496 sur les rives du río Ozama sous le nom de "Nueva Isabela" par Bartolomé Colomb, le frère de Christophe Colomb, puis déplacée en 1502 sur la rive ouest du fleuve par Nicolás de Ovando suite sa destruction par un ouragan, Santo Domingo fut entourée rapidement par des remparts qui protégeaient la ville coloniale classée aujourd'hui au Patrimoine Mondial de l'Humanité.
Pendant le 16ème siècle Santo Domingo allait vite s'embellir avec la construction de nombreux palais et églises, la première cathédrale érigée en Amérique, le premier château du continent avec l'Alcazar de Colomb, le premier monastère et le premier couvent, ou la forteresse la plus ancienne d'Amérique avec la Fortaleza Ozama.
Camp de base des expéditions espagnoles vers la terre ferme, Santo Domingo commença à perdre de son influence au 17ème siècle et fut la proie des pirates anglais et des flibustiers français. Temporairement aux mains des des Français à la fin du 18ème siècle, Santo Domingo passa quelques années sous le contrôle de Haïti avant de devenir la capitale de la République Dominicaine le 27 février 1844.
Avec plus de 3 millions d'habitants, la grande métropole de Santo Domingo (Saint-Domingue en français) est un centre urbain très animé, de jour comme de nuit. Les rues sont encombrées par de nombreux bus, taxis, voitures particulières et camions qui ne semblent jamais s'arrêter et, c'est dans la Zone Coloniale de la capitale dominicaine que les touristes iront chercher le calme tout en s'émerveillant en admirant l'architecture coloniale de la vieille cité qui est à l'origine du Nouveau Monde.
Ce secteur de la ville connu sous le nom de "Cité coloniale de Santo Domingo" couvre une superficie de 93 hectares, un des sites historiques les plus grands et les plus visités des Caraïbes, juste à côté du Terminal Don Diego où accostent les ferries et les bateaux de croisières qui y déposent leurs passagers qui pourront découvrir immédiatement la vieille ville qui regorge d'édifices historiques.
C'est d'ailleurs près du port que se dresse la Fortaleza Ozama, une forteresse dont la construction fut ordonnée par Nicolás de Ovando en 1502 et qui fut terminée en 1508.
Cettte construction est le plus ancien édifice en pierre construit sur l'île de Saint-Domingue et de tout le continent américain. Connue à l'époque sous le nom de Torre del Homenaje pour rendre hommage aux conquistadores de l'Amérique, elle fut appelée ensuite Tour de la Vigie puisque son but était d'observer l'embouchure du río Ozama afin de protéger la ville des attaques des pirates et des flottes anglaises, françaises et portugaises.
Symbole de la ville, la Tour de cette forteresse a vu pourtant de nombreux drapeaux se hisser au gré des événements historiques puisque la ville de Santo Domingo passa entre les mains des espagnols, des français, des anglais, et même des haïtiens et des américains avant que ne flotte définitivement la bannière de la République Dominicaine.
La Fortaleza de Ozama n'était pas seulement une structure défensive; elle compte également des cachots où étaient enfermés les prisonniers et dont l'un des plus célèbres d'entre eux fut Christophe Colomb lui-même.
A 200 mètres à l'ouest de la Fortaleza Ozama on se retrouvera sur le Parque Colón qui était au moment de la fondation de la cité la Plaza Mayor autour de laquelle furent érigés les édifices représentant les pouvoirs politiques, militaires et religieux de La Isabela.
C'est au sud de cette vaste place où se déroulaient les événements les plus importants que se dresse au sud la Basilique Mineure de Santa María ou Cathédrale Notre-Dame de l'Incarnation, plus connue comme la Catedral Primada de América, c'est à dire la première cathédrale construite sur le continent américain.
Si la cathédrale fut consacrée en 1504, ce ne sera qu'en 1521 que la première pierre de l'édifice actuel fut posée et la construction se termina en 1541. La structure de l'édifice est plutôt massive avec une porte centrale de style plateresque et deux portes latérales de style gothique.
A l'intérieur on y découvrira de beaux rétables, du mobilier en bois sculpté, des pierres funéraires et des mausolées qui abritent les restes des premiers archevêques. C'est dans cette cathédrale que reposaient les restes de Chisritophe Colomb avant qu'ils ne soient transférés au Phare ed Colomb.
A 250 mètres au sud-ouest du Parque Colón, entre les parcs Duarte et Fray Bartolomé de las Casas, on découvrira la très belle église de l'ancien Couvent Dominicain, un joyau architectural à ne pas manquer.
C'est à partir de 1511 que l'Ordre des Dominicains allait commencer la construction de cet ensemble religieux qui allait être à l'origine de la première Université d'Amérique, l'Université Saint Thomas d'Aquin autorisée par une bulle du Pape Paul III en 1538.
Si depuis le couvent a disparu, l'église incendiée par Francis Drake en 1586 a été reconstruite en 1746. Elle possède cinq chapelles dont la Capilla del Rosario et la Capilla del Santísimo Sacramento (Chapelle du Saint Sacrement) dont la voûte est décorée de symboles païens avec les planètes Jupiter, Mars, Saturne et Mercure représentant les quatre évangélistes, le Soleil au centre symbolisant Jésus Christ et les douze signes du Zodiaque illustrant les douze apôtres, tandis que les nombreuses étoiles représentent les saints et les martyrs de la religion catholique.
En revenant sur nos pas vers la Fortaleza Ozama on croisera la Calle Las Damas, une des rues les plus anciennes et les plus charmantes de la cité coloniale. Bordées de beaux édifices coloniaux elle fut nommée ainsi parce que les dames de la noblesse espagnole s'y promenait à la fin de la journée. En remontant cette rue vers le nord on pourra voir le río Ozama et le port de Santo Domingo, l'église Santa Clara et son couvent bâtis entre 1550 et 1559, La Torre del Homenaje de la Fortaleza Ozama, la Casa de Francia, la Casa de las Bastidas, le Panthéon National, la Casa de los Jesuitas, la Chapelle de los Remedios construite entre 1541 et 1554, l'horloge solaire ou le Musée de las Casas Reales, juste avant de déboucher sur la très vaste Plaza de España où se trouve une statue de Nicolás de Ovando.
La Plaza de España est bordée au nord par des bars et des terrasses qui accueillent de nombreuses personnes quand la nuit tombe, faisant de cette place un des lieux les plus animés de Santo Domingo.
Las Casas Reales est un ensemble architectural construit en 1520 qui se compose du Palais des Capitaines Généraux de la Colonie où résidait le Gouverneur et la Real Audiencia (l'Audience Royale), la première cour de justice des Amériques.
Ces édifices ont servi de Palais Présidentiel avant d'être restaurés en 1976 pour abriter le Musée des Casas Reales à l'occasion de la venue du Roi d'Espagne Juan Jarlos et de la Reine Sofía, les seuls souverains espagnols qui mirent les pieds à Santo Domingo depuis sa fondation.
Le Musée de las Casas Reales expose des objets retraçant l'histoire de l'île depuis sa découverte jusqu'à sa proclamation d'indépendance en 1821. Parmi ces objets on y verra le seul blason connu dans le monde de la Reine Jeanne de Castille plus connue sous le nom Jeanne la Folle, veuve du roi Philippe le Beau et mère de Charles Quint.
C'est au nord de la Plaza de España que se trouve l'ancien Palacio Virreinal de Diego Colón, plus conu sous le nom d'Alcázar de Colón construit entre 1511 et 1514 dans un style gothique mudéjar avec des influences renaissance.
Cet immense palais de 55 pièces, dont seulement 22 ont été conservées, était la propriété de Diego Colomb, le fils du grand amiral. Le palais hébergea de grands conquistadores comme Hernán Cortés et Pedro de Alvarado, et resta entre les mains de la famille Colomb jusqu'en 1577.
Pillé par Francis Drake en 1586, l'édifice tomba peu à peu en ruines et il faudra attendre 1955 pour que l'on commence la restauration de ce monument historique qui abrite désormais le Musée Alcázar de Colón qui présente de belles oeuvres datant du 14ème au 16ème siècle dont un magnifique tableau flamand de 1500 représentant la mort de la Vierge.
En remontant la Calle Atarazana au nord de l'Alcázar de Colón on fera une halte devant la Ceiba de Colón, l'arbre qui aurait permis à Christophe Colomb d'amarrer ses caravelles le long du río Ozama. A quelques pas de cet arbre mythique, en se dirigeant vers l'ouest, on découvrira les vestiges du Fort de Santa Barbara et la très belle église de Santa Barbara.
Construite à partir de 1560 sur l'emplacement d'un première édifice très simple datant de 1537, l'église de Santa Barbara offre une façade originale avec ses deux tours totalement différentes. A l'origine, cette église servait de lieu de culte pour ceux qui travaillaient dans les carrières et qui taillaient les pierres servant à la construction de la ville coloniale et de ses remparts.
Pour les dominicains c'est un site historique puisque c'est dans l'église Santa Barbara que fut baptisé Juan Pablo Duarte considéré comme un des pères de la patrie.
A 350 mètres au sud-ouest de l'église Santa Barbara et à 250 mètres à l'ouest de la Plaza de España on découvrira les ruines du Monastère de San Francisco, un des sites les plus importants de la Zone coloniale.
Construit à partir de 1508 suite à l'arrivée des moines franciscains, le Monastère de San Francisco fut le premier édifice religieux de ce type bâti en Amérique.
Pillé par le pirate anglais Francis Drake en 1586, fortement endommagé par les tremblements de terre de 1673 et 1751, malmené durant la guerre contre les français entre 1805 et 1809, le Monastère de San Francisco fut définitivement ruiné quand les haïtiens utilisèrent une partie de ses pierres pour ériger d'autres constructions.
Aujourd'hui on découvrira ces ruines en imaginant la grandeur de ce qui fut le premier monastère du Nouveau Monde, le lieu où aurait était enterré le célèbre navigateur et conquistador Alonso de Ojeda, le découvreur de la "Terre Ferme" lors de son voyage vers les côtes du Venezuela.
Moins de 150 mètres au sud du Monastère de de San Francisco on ne manquera pas de visiter l'église Nuestra Señora de la Altagracia considérée comme la première construction religieuse en Amérique.
Construite à partir de 1503 sous les ordres de Nicolás de Ovando, l'église de la Altagracia se trouve juste à côté des ruines de l'hôpital San Nicolás de Bari, le premier hôpital du Nouveau Monde qui accueillait les malades sans argent pour tenter de les soigner.
La Vierge de la Altagracia est considérée comme la mère protectrice des dominicains et son image est vénérée dans tout le pays.
L'église actuelle a bien sûr été remaniée et les visiteurs apprécieront sa belle façade blanche de style renaissance avec des influences gothique isabélin. A l'intérieur on remarquera sa décoration de style byzantin et mudéjar, ainsi que la représentation de la Vierge avec sa couronne à 12 étoiles symbolisant les 12 apôtres.
En s'éloignant des ruines du Monastère de San Francisco, à 800 mètres en direction du sud-ouest en passant par la Calle Las Mercedes, on arrivera au Parque Independencia qui est un des plus grands parcs de la ville situé juste au sud de l'ancienne muraille et du Fort de la Conception qui défendait Santo Domingo.
C'est dans ce parc que que se trouvait le Baluarte del Conde appelé autrefois Bastion de San Genaro et dont il ne reste que la porte de l'édifice imposant qui permit au Comte de Peñalva de faire face à l'invasion anglaise de 1655. C'est également sur cette porte que fut hissé pour la première fois le drapeau national, le 27 février 1844.
Dans le Parque Independencia, relié au Parque Colón par la longue rue piétonne de la Calle el Conde, on pourra voir aussi l'Autel de la Patrie (Altar de la Patria), un mausolée en marbre blanc où reposent les restes des pères de la patrie dominicaine : Juan Pablo Duarte, Francisco del Rosario Sánchez et Ramón Matías Mella.
En redescendant la Calle Palo Hincado depuis le Parque Independencia on arrivera jusqu'à la Puerta de la Misericordia (la Porte de la Miséricorde) située près du Paseo Presidente Billini qui longe le Río Ozama, près de la Playa Montesinos.
La Puerta de la Misericordia était la première porte de Santo Domingo construite en 1543, protégée par le Fort de San Gil dont il ne reste que quelques vestiges. Transformée en bastion défensif en 1568 pour protéger la ville des attaques des pirates et des flottes étrangères, la porte fut nommée ainsi suite au tremblement de terre de 1842 quand la population de la cité s'y retrouvait pour implorer miséricorde à Dieu.
Des deux côtés de la porte on pourra voir les bustes de Ramón Matías Mella et de Francisco del Rosario Sánchez considérés comme deux des pères de la patrie dominicaine.
A 500 au nord-ouest du Parque Independencia en remontant la Calle Julio Verne, on se retrouvera devant le Palais National, un immense édifice construit entre 1944 et 1947 mélangeant les styles victorien, néoclassique, renaissance, baroque et Louis XVI.
Entouré d'un vaste jardin, le Palais National est surmonté d'une grande coupole de 18 mètres de diamètre et un grand escalier permet d'atteindre l'entrée, ce qui lui donne des allures de petit "Capitole" sans toutefois être aussi grandiose que celui de Washington.
C'est sous les ordres du dictateur Rafael Leónidas Trujillo que le Palais National fut construit sous la direction de l'architecte italien Guido D'Alessandro.
De l'autre côté du Río Ozama, en passant par le Pont Flottant, on ira voir le Phare de Colomb situé à 2 kilomètres à pied de la Plaza de España.
Construit à l'occasion de la célébration du cinquième centenaire de la découverte de l'Amérique en 1992, le Faro Colón est un immense musée de 210 mètres de longueur sur 59 de largeur rendant hommage à Christophe Colomb. C'est dans cet édifice en forme de croix latine que furent transférés les restes du Grand Amiral qui reposaient auparavant dans la Cathédrale Notre-Dame de l'Incarnation.
Cependant, selon certains spécialistes les restes de Christophe Colomb ne se trouveraient pas dans ce mausolée mais dans la cathédrale de Séville où sa tombe se dresse aux côtés de celles de plusieurs rois d'Espagne.
Illuminé par 157 faisceaux lumineux, son nom de phare est justifié puisque ses lumières sont visibles depuis l'île de Porto Rico à 200 kilomètres de distance.
Il ne faudra pas s'éloigner très loin de Santo Domingo pour découvrir ce que la grande majorité des touristes recherchent en République Dominicaine, c'est à dire de très belles plages de sable fin bordées de cocotiers au bord des eaux chaudes et bleues de la Mer des Caraïbes. Sur les 40 kilomètres qui séparent Boca Chica de San Pedro de Macorís, on découvrira une succession de plages toutes aussi belles les unes que les autres, la plupart disposant disposant d'excellentes insfrastructures pour se divertir tout au long de son séjour.
C'est près de l'aéroport international Las Américas que l'on découvrira une des plus belles plages du pays en se rendant à Boca Chica. A 30 kilomètres à l'est du Centre de Santo Domingo, Boca Chica est une station balnéaire facile d'accès et qui jouit d'une grande réputation en raison de sa belle plage de sable fin protégée de la houle par une barrière de corail.
Avec ses eaux limpides, calmes et peu profondes, sa belle plage bordée de cocotiers, de nombreux hôtels, bars, restaurants et discothèques, Boca Chica est la station balnéaire la plus fréquentée de République Dominicaine en raison de sa proximité avec la capitale.
C'est dans les années 1950 que Boca Chica s'est développée quand le dictateur Rafael Leónidas Trujillo y fit construire le célèbre Hotel Hamaca qui servit également de résidence au dictateur cubain déchu Fulgencio Batista.
Après avoir été une station balnéaire très appréciée de la bourgeoisie locale et internationale dans les années 1950 et 1960, Boca Chica est devenue plus populaire par la suite, les touristes étrangers côtoyant les habitants de Santo Domingo qui profitent du week-end pour se détendre à la plage.
A une douzaine de kilomètres à l'est de Boca Chica, Playa Caribe est une petite plage bien tranquille dans la matinée, mais au fur et à mesure que le temps passe la houle se lève et fait le bonheur des amateurs de surf et de planche à voile qui trouveront dans cette petite baie de belles vagues.
Dans la semaine, Playa Caribe est relativement peu fréquentée car la plage ne dispose pas de restaurants, mais en fin de semaine l'affluence est beaucoup plus grande avec les habitants de Santo Domingo qui s'y rendent pour faire la fête. Si la plupart des Dominicains emportent leurs paniers picnic pour passer un bon moment à Playa Caribe, les touristes non avertis trouveront cependant de quoi se restaurer et se rafraîchir grâce à la bienveillance des habitants du coin.
A 22 kilomètres à l'est de Boca Chica, Playa Juan Dolio est une des plus belles plages de la région avec celle de Guayacames, 4 kilomètres juste avant.
Avec son petit village très paisible et son complexe touristique entouré par la végétation tropicale, Playa Juan Dolio est une des destinations préférées des familles et des couples recherchant un lieu tranquille pour passer leurs vacances au bord de la mer.
On se baignera sans crainte dans les eaux chaudes et transparentes de la Mer des Caraïbes car la plage est protégée de la houle par un récif corallien. Sur la plage, vous trouverez des bars et des petits restaurants qui vous permettront de vous restaurer et vous raffraîchir aussi bien de jour que le soir, profitant de la fraîcheur nocturne pour vous promener le long de la mer.
A une quarantaine de kilomètres de Boca Chica on pourra visiter la ville de San Pedro de Macorís que les dominicains appellent la "Sultane de l'Est", nom un peu pompeux avouons-le car si la cité a commencé à se développer au début du 19ème siècle le long de l'embouchure du río Macorís avec la Mer des Caraïbes, c'est aujourd'hui une grande agglomération peu attrayante et qui servira surtout de point de passage vers d'autres destinations en République Dominicaine.
Le lieu le plus fréquenté et le plus agréable de San Pedro de Macorís c'est le Malecón qui permet de profiter de la brise marine en se promenant le long de la mer. Le Malecón est réputé également pour ses coucher de soleil que l'on admirera tout en dégustant une bonne bière dans l'un des nombreux bars installés le long de cette promenade.
A 22 kilomètres à l'est du centre de Santo Domingo, juste à côté de l'aéroport international, les amateurs de plongée sous-marine se réjouiront avec le Parc National Sous Marin La Caleta.
Considéré comme un des cinq meilleurs spots de plongée des Caraïbes par les experts, le Parc National Sous Marin La Caleta attire de nombreux plongeurs internationaux qui découvriront une multitude de poissons colorés au milieu des coraux comme les poissons scorpions et les poissons perroquets, mais aussi des mérous, des anguilles et de magnifiques raies mantas.
Parmi ses principales attarctions se trouvent le bateau Hickory qui fut submergé par le GIS (Grupo de Investigadores Submarinos) dans le but d'offir un abri aux espèces menacées.
Sur les terres on visitera le Musée Ethnologique et archéologique qui présente une belle collection d'objet provenant de la civilisation Taino, un musée entouré par une très riche végétation tropicale.
Avec plus de 3 millions de passagers, l'aéroport international Las Américas est le deuxième aéroport le plus fréquenté de République Dominicaine après celui de Punta Cana.
Situé à une vingtaine de kilomètres à l'est du centre ville de Santo Domingo et à proximité de la station balnéaire de Boca Chica, l'aéroport international Las Américas reçoit des vols en provenance de nombreuses villes des Antilles, des trois Amériques et d'Europe.
On voyagera depuis l'Europe avec Air France qui propose des vols réguliers au départ de Paris Charles de Gaulle, Iberia et Air Europa depuis Madrid, Condor Airlines au départ de Francfort, Jetairfly depuis Bruxelles, et de nombreuses autres compagnies offrant des vols charters pendant la haute saison touristique.
On pourra également voyager de Fort-de-France (Martinique) et de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) à Santo Domingo grâce aux vols proposés par Air Antilles Express et Air Caraïbes.
Les lignes les plus fréquentées à destination de Santo Domingo sont opérées par des compagnies aériennes américaines qui proposent également de bons tarifs mais avec une escale aux Etats-Unis, notamment depuis New York et Miami.
En ce qui concerne les vols nationaux, ils sont opérés sur l'aéroport international La Isabela situé à 28 kilomètres au nord-ouest du centre de Santo Domingo.
Inauguré en 2006 pour remplacer l'aéroport international Herrera il reçoit des vols opérés par la compagnie Aerolíneas Mas depuis Santiago de los Caballeros, Punta Cana, Samana, Barahona, Montecristi, Constanza, La Romana et Cabo Rojo, tandis que Air Century propose des vols depuis Puerto Plata, Punta Cana, Santiago de los Caballeros et Barahona, Air Inter Island et Caribbean Air Sign assurant des vols au départ de Punta Cana.
Santo Domingo dispose également d'un port important avec deux terminaux, le Terminal Don Diego où arrivent les ferries en provenance de San Juan de Puerto Rico et Mayagüez, opérés par la compagnie America Cruise Ferries (l'aller simple entre San Juan et Santo Domingo étant proposé à 105 USD pour 14 heures de trajet), et le Terminal Sans Souci qui accieille des bateaux de croisières transportant près de 4 000 passagers.
Le Terminal Don Diego se trouve sur la rive droite du río Ozama, juste à côté de la Zone coloniale, tandis que le Terminal Sans Souci se trouve sur la rive gauche, non loin du Phare de Colomb.
La circulation dans les rues de Santo Domingo est très difficile et les transports en bus (les guaguas) peuvent prendre parfois beaucoup de temps, d'autant plus que les horaires ne sont pas toujours respectés. Vous pouvez avoir un aperçu des principales lignes de bus urbain de Santo Domingo en regardant sur ce site.
La Oficina Metropolitana de Servicios de Autobuses (OMSA) dispose de plusieur bus relativement modernes et qui circulent sur les principaux axes de la ville, le billet valant 10 Pesos pour les bus sans climatisation ou 15 Pesos pour les véhicules climatisés.
A ces bus urbains s'ajoutent les "conchos", des véhicules qui roulent sur une ligne fixe et qui prennent en charge les passagers tout au long de cette ligne pour 30 Pesos en moyenne.
A ces deux modes de transport s'ajoute le Métro de Santo Domingo qui se compose de deux lignes, la Línea 1 (L1) dans le sens nord-sud et qui dessert 16 stations sur un parcours de 14,5 km, et la Línea 2 (L2) mesurant 34 kilomètres et desservant 34 stations dans le sens ouest-est.
Si le métro s'avère très utile pour les habitants de Santo Domingo son intérêt sera toutefois très limité pour les touristes puisque les principales attractions de la ville sont concentrées sans la Zone Coloniale.
Le tarif du ticket de métro est de 20 Pesos en utilisant une carte rechargeable ou 35 Pesos en achetant les titres de transport à l'unité.
C'est d'ailleurs à pied que les touristes se déplaceront le plus souvent dans ce secteur de la ville, prenant au besoin un taxi pour rejoindre les lieux les plus éloignés ou pour rejoindre leur hôtel.
De Santo Domingo, les touristes auront le choix entre l'avion et le bus pour voyager sur tout le territoire de la République Dominicaine et même rejoindre d'autres destinations comme Port-au-Prince ou les îles voisines des Caraïbes.
C'est au départ de l'aéroport La Isabela situé à 28 kilomètres au nord-ouest du centre de Santo Domingo que se font les vols vers les autres villes dominicaines comme Santiago de los Caballeros, Punta Cana, Samana, Barahona, Montecristi, Constanza, La Romana, Puerto Plata et Cabo Rojo.
En bus, on privilégiera les compagnies Autobuses Metro, Caribe Tours, Terra Bus et Expreso Bávaro pour se déplacer confortablement sur les routes de la République Dominicaine.
Ville Distance Durée Prix
Azua 106 Km 2h00 180 Pesos
Barahona 180 Km 3h30 260 Pesos
Bávaro - Punta Cana 216 Km 3h30 400 Pesos
Dajabón 284 Km 5h00 340 Pesos
Jarabacoa 144 Km 2h00 270 Pesos
Montecristi 265 Km 4h15 340 Pesos
Nagua 142 Km 3h30 310 Pesos
Puerto Plata 207 Km 3h50 320 Pesos
Samaná 176 Km 4h30 310 Pesos
San Francisco de Macorís 132 Km 2h30 250 Pesos
San Juan de la Maguana 185 Km 2h30 260 Pesos
Santiago 152 Km 2h30 270 Pesos
Sosua 209 Km 4h30 320 Pesos
Port-au-Prince 325 Km 7h00 1680 Pesos
Cap Haïtien 353 Km 7h00 1260 Pesos
Santo Domingo comme toute la République Dominicaine dispose d'une excellente offre hôtelière et on y trouvera des hébergements pour tous les goûts et adaptés à tous les types de budget.
La Plupart des hôtels de Santo Domingo se concentrent dans la Zone Coloniale, ce qui est une très bonne nouvelle pour les touristes qui se retrouveront ainsi à proximité des principales attractions de la ville.
Au coeur de la vieille ville de Santo Domingo vous pourrez loger dans de beaux édifices coloniaux qui ont été restaurés, ou dans de grands hôtels modernes au bord du Río Ozama ou de la Mer des Caraïbes.
Pour ceux qui souhaiteraient séjourner au bord de la plage, c'est à Boca Chica qu'il faudra choisir son hébergement, la station balnéaire étant très bien reliée à Santo Domingo grâce à un bus faisant le trajet toutes les 15 minutes.
Hostal Tierra Plana : Juste à côté des ruines du Monastère de San Francisco, ce petit hôtel sympathique dispose d'un bar, une connexion wifi, un bureau d'excursions et vous propose des chambres doubles avec ventilateur et salle de bain privée à partir de 24 €, petit déjeuner compris.
Aparthotel Genova : A deux pas du Parque Independencia, cet établissemnt vous propose des appartements indépendants équipés de la wifi, une kitchenette, un téléviseur, un coin salon, une salle de bains privée, le tout à partir de 29 €.
Hodelpa Caribe Colonial : A deux pas du Parc Colón, cet hôtel moderne dispose d'une connexion wifi, un bar restaurant, une terrasse et vous propose de belles chambres doubles climatisées avec minibar, téléviseur LCD, bureau et salle de bains privée, le tout à partir de 59 € petit déjeuner inclus.
Hotel Conde de Penalba : Dans un bel édifice situé à l'angle du Parque Colón, cet hôtel dispose d'une terrasse offrant une superbe vue sur la ville coloniale, un bar, un restaurant, et vous propose des chambres doubles équipées de la wifi, téléviseur, minibar et salle de bains privée, le tout à partir de 61 €.
Billini Hotel : Très bien situé dans le centre colonial, cet hôtel luxueux dispose d'une piscine, deux restaurants, un bar, une connexion wifi, une salle de sport, un centre d'affaires et vous propose des suites avec minibar, canapé, téléviseur LCD, climatisation, bureau et salle de bains privée, le tout à partir de 139 €, petit déjeuner compris.
Hostal Nicolas de Ovando : Près du Terminal Don Diego, ce magnifique hôtel de la gamme MGallery Collection vous propose un séjour de charme dans un très bel édifice colonial, vous proposant des chambres doubles luxueuses et confortables à partir de 151 €, petit déjeuner compris.
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