Suite à la prise de Tenochtitlan en 1521 par les troupes dirigées par Hernan Cortés, les espagnols souhaitaient créer une ville sur la route commerciale qui reliait Mexico au port de Villa Rica de la Vera Cruz (l'actuelle Veracruz). C'est le missionaire franciscain Toribio de Benavente dit "Motolinía" qui fut chargé de trouver l'emplacement idéal et c'est ainsi que fut fondée le 16 avril 1531 la cité de "Puebla de los Ángeles" dans une vallée entourée par quatre volcans : le Popocatépetl, l'Iztaccíhuatl, La Malinche et le Pico Orizaba.
Très bien située stratégiquement et organisée dès le départ avec un plan urbain structuré autour de la Plaza de Armas, la ville se développa rapidement grâce aux immenses terres fertiles qui l'entourent.
Si Puebla fut pendant longtemps appelée "Ciudad del los Ángeles" (Ville des Anges), le 11 septembre 1862 le président Benito Juárez signa un décret pour modifier son nom en "Puebla de Zaragoza" en l'honneur du général Ignacio Zaragoza, héros de la Bataille de Puebla qui se déroula quatre mois plus tôt contre les troupes françaises.
Le 4 août 1950 un nouveau décret modifie le nom de la ville en "Heroica Puebla de Zaragoza", mais pour pratiquement tout le monde la quatrième plus grande ville du Mexique s'appelle tout simplement Puebla.
Avec son impressionnate cathédrale de style néoclassique, la magnifique Chapelle del Rosario de l'église Santo Domingo, son beau Palais Municipal, de nombreuses églises et demeures coloniales, le Centre Historique de Puebla est un des mieux préservés du Mexique et a été inscrit au Patrimoine Mondial de l'Umanité par l'UNESCO en 1987.
La Cathédrale de Puebla, connue sous le nom de Notre-Dame de l'Immaculée Conception, est sans aucun doute l'édifice le plus impressionnant du Centre Historique de Puebla.
Au sud du Zócalo, la Cathédrale de Puebla a été construite à partir de 1575 dans un style ressemblant à celui utilisé par l'architecte Juan de Herrera pour la construction du Monastère de l'Escurial près de Madrid. Cette église consacrée en 1649 a été bâtie sur l'emplacement de la première église érigée peu après la fondation de la cité.
Avec ses cinq nefs, ses 98 mètres de longueur pour 51 mètres de largeur, sa façade de style renaissance et ses deux tours de 70 mètres de hauteur, l'édifice est vraiment monumental. Quant à l'intérieur de la cathédrale, c'est un véritable musée de l'art colonial espagnol en Amérique Latine avec de nombreux tableaux, sculptures et pièces d'orfevrerie comme celles que l'on découvrira dans la sacristie, des calices, des reliquaires et des croix d'or ou d'argent incrustés de pierres précieuses. On admirera également sa coupole principale culminant à 43 mètres de hauteur et ornée de niches abritant les apôtres et les prophètes au-dessus de bas-reliefs en stuc représenant les anges. L'Autel des Rois avec son magnifique rétable est surplombé par une somptueuse coupole peinte par Cristóbal de Villalpando, et le Maître Autel émerveillera les visiteurs avec sa statue en bronze de l'Immaculée Conception réalisée par Manuel Tolsá. Les trois orgues de la cathédrale sont également de magnifiques oeuvres d'art et le plus grand, l'Orgue International, compte pas moins de 3 376 tuyaux dont le plus grand atteint 12 mètres de hauteur tandis que le plus petit ne mesure qu'un centimètre.
Si l'édifice actuel du Palais Municipal date de 1906, il se trouve sur le même emplacement que l'ancien siège du pouvoir civil qui avait était bâti en 1536 au nord de la Plaza Mayor, l'actuel Zócalo, et le second palais construit à partir de 1714.
C'est en 1887 que commença la construction du nouveau Palacio Municipal de Puebla, un édifice de style élisabéthain aux influences néoclassique et renaissance selon le projet de l'architecte anglais Charles T. S. Hall qui termina l'oeuvre en 1906. Conservant les murs massifs de l'ancien palais, Charles T. S. Hall a réussi la prouesse de construire un édifice harmonieux en face de la Cathédrale Notre-Dame de l'Immaculée Conception, un bâtiment capable de résister aux séismes et qui a su conserver une majestuosité digne d'une ville comme Puebla dont la richesse architecturale est son premier atout touristique.
A l'intérieur, la Sala de Cabildos est la plus belle salle du Palais Municipal et on y verra l'Acte signé par Isabelle du Portugal le 2 février 1532 octroyant à Puebla le nom de "Ciudad de los Ángeles".
Au sud de la Cathédrale Notre-Dame de l'Immaculée Conception on ne manquera pas de visiter la Bibliothèque Palafoxiana créée en 1646 par l'évêque Juan de Palafox y Mendoza qui occupa de façon temporaire la charge de Vice-Roi de Nouvelle Espagne en 1642.
C'est en 1646 que Juan de Palafox décida de faire don de sa librairie personnelle composée de 5 000 ouvrages à la Cité de Puebla pour la mettre à la disposition de tous. Pour abriter tous ces livres une bibliothèque fut aménagée dans lancien Collège de San Juan appartenant au séminaire créé par Juan de Palafox.
En entrant dans cette bibliothèque on appréciera la finesse des travaux d'ébinisterie, le magnifique rétable représentant la Madone de Trapani et la très belle voûte réalisée bien plus tard, en 1773.
Au 19ème siècle un troisième niveau fut aménagé dans la bibliothèque dont la collection de livres avait fortement augmenté, atteignant aujourd'hui plus de 45 000 ouvrages anciens.
Avec plus de trois siècles d'existence, la Bibliothèque Palafoxiana a été inscrite par l'UNESCO au Registre de la Mémoire du Monde, étant une des bibliothèques publiques les plus anciennes du continent américain.
Le long de la Avenida de la Reforma, et à une cuadra (pâté de maison) à l'ouest du Zócalo, se dresse l'église de la Très Sainte Trinité (Templo de la Santísima Trinidad). Construite en 1673, l'église de la Santísima Trinidad formait un grand ensemble religieux avec le couvent qui fut confisqué suite aux Lois de Réforme de 1859 et vendu par lots à des particuliers après l'expulsion des religieuses.
A l'intérieur de l'église on trouvera la sépulture de l'évêque Alonso de la Mota y Escobar qui avait vendu son palais épiscopal pour que l'on puisse construire le couvent. Composée d'une seule nef, la façade de cette église de style baroque est assez austère mais on y admirera à l'intérieur ses belles voûtes finement décorées et son choeur très lumineux qui met en valeur les oeuvres d'art réalisées dans la Sacristie par le peintre flamand Diego de Borgraf, ainsi que d'autres artistes comme Miramon qui a représenté une scène de la vie de Santa Rosa de Lima, ou la Conception réalisée par Castillo.
A quatre cuadras au nord-est du Zócalo, à l'angle de la Calle 4 Norte et de la Avenida 6 Oriente, l'église San Cristóbal est très certainement un des plus beaux édifices de Puebla en raison de la richesse incroyable de sa décoration intérieure et de de la hauteur de ses deux très hautes tours finement sculptées, des tours reconstruites en 1957 car elles avaient été détruites par les bombradements en 1856.
L'origine de cette église remonte à 1604 quand ce n'était qu'une simple chapelle au service de l'hôpital pour enfants situé à côté. Le 8 décembre 1697, l'église San Cristóbal fut consacrée par l'évêque Manuel Fernández de Santa Cruz qui ordonna la reconstruction de l'hôpital San Cristóbal.
L'architecture de l'église San Cristóbal marque une nouvelle étape de l'architecture coloniale espagnole en Amérique Latine en raison se son originalité et de sa décoration. On y admirera sa coupole recouverte d'azulejos, son magnifique portail de basalte gris encadré par des colonnes corinthiennes, ses reliefs en marbre représentant Saint Jean écrivant l'Apocalypse, et surtout la profusion des décorations à l'intérieur de l'église, notamment sur les voûtes et la coupole.
A moins de deux cuadras à l'est du Zócalo on découvrira encore un des édifices les plus remarquables de Puebla : l'église de l'Espíritu Santo plus connue sous le nom d'église de la Compagnie de Jésus.
C'est en 1572 que le premiers jésuites arrivèrent à Puebla dans le but d'évangéliser les indigènes de la région. L'Ordre des Jésuites commença la construction de son temple en 1583 et l'ouvrage fut terminé en 1600. En 1666, l'intérieur de l'église fut embelli avec la décoration de ses voûtes et la représentation de l'Esprit Saint en relief au-dessus du Maître Autel encadré par deux blasons de Don Melchor de Covarruvias, lequel avait aidé financièrement les jésuites à bâtir ce temple et le collège.
Il faudra attendre cependant 1746 pour que l'église définitive ne prenne forme sous la direction de l'architecte José Miguel de Santa María considéré comme le véritable maître de l'architecture baroque de Puebla. En 1767 la nouvelle église fut bénie quelques mois avant l'expulsion des Jésuites de tous les territoires espagnols, ce qui entraîna la fermeture de l'édifice pendant plusieurs années. Les deux tours de l'église furent terminées au début du 19ème siècle, deux tours qui apportent une grande majestuosité à l'ensemble, notamment quand l'édifice est éclairé la nuit.
A l'intérieur, on admirera le beau rétable réalisé en 1927 par Luis G. Olvera, la Sacristie décorée de belles peintures du 17ème siècle réalisées par José Rodríguez Carnero, le Pupitre en bois sculpté, et on y verra la tombe de Catarina de San Juan, une jeune esclave amenée d'Inde et que l'on maria à un esclave Philippin. Décédée à l'âge de 82 ans en 1688, celle que l'on surnomme la China Poblana était vénérée comme une sainte en raison de ses visions mystiques, mais l'Inquisition décida d'interdire son image en 1691.
Elle fut ensuite reconnue par l'église catholique comme un véritable exemple de dévotion et de ferveur chrétienne, une personne d'une très grande humilité.
A trois cuadras au nord du Zócalo on remarquera le grand ensemble formé par l'église et le Couvent Santo Domingo de Guzmán qui communique avec la Chapelle del Rosario.
C'est en 1534 que les Dominicains arrivèrent à Puebla et y construisirent une petite église qui fut remplacée par la suite par un édifice beaucoup plus important dont la construction commença en 1571 pour se terminer en 1659.
Le portail de la façade est de style puriste renaissance, un des rares exemples de ce style au Mexique. On y admirera ses colonnes toscanes qui semblent soutenir le second corps avec au-dessus de la porte la statue en marbre de Tecáli de Saint Michel entouré de deux chiens avec une torche dans la bouche et un globe entre les pattes, le symbole du fondateur de l'ordre religieux dont on apercevra la représentation au sommet.
A côté de l'église on admireta la belle architecture baroque du couvent qui abrite aujourd'hui le Musée José Luis Bello y Zetina qui présente une belle collection de peintures réalisées par Miguel Cabrera, Francisco Morales Van den Eyden, Agustín Arrieta mais aussi des oeuvres provenant des différentes écoles européennes.
La Chapelle de la Vierge del Rosario (Capilla del Rosario) est une annexe se l'église Santo Domingo. Elle fut construite entre 1650 et 1690 et on la considère à Puebla comme la Huitième Merveille du Monde.
Surnommée "La Casa de Oro", c'est un chef d'oeuvre de l'art religieux au Mexique et il sera très difficile de rester insensible en découvrant la richesse de sa décoration intérieure. Il n'y a pas un relief qui ne soit recouvert de dorure et on ne sait où poser les yeux pour admirer chacun des détails de cette chapelle majestueuse, une véritable exaltation du style baroque mexicain.
En levant les yeux au ciel on sera subjugué par la décoration de la coupole où est représentée la Grâce Divine tenant dans sa main une feuille de palmier symbolisant le pureté, et dans l'autrre une branche de laurier représentant l'immortalité. Elle est entourée par toutes les vertus terrestres offertes par l'Esprit Saint : l'intelligence, la force de caractère, la piété, la science, le conseil, la sagesse mais aussi la crainte de dieu. Le Saint Esprit est symbolisé par une colombe au centre de la coupole et on y verra les représentations de 16 saintes.
Sur les murs de la chapelle on admirera 16 tableaux de José Rodríguez Carnero encadrés par une très riche décoration en stuc doré.
Le Baldaquin se trouvant derrière le Maître Autel et qui abrite la magnifique représentation de Nuestra Señora del Rosario est un véritable chef d'oeuvre avec ses 12 colonnes corinthiennes en marbres de Técalí symbolisant les 12 apôtres.
Plus éloigné, à un kilomètre au nord-est du Zócalo, l'église San Francisco est également un monument architectural à ne pas manquer lors de votre séjour à Puebla.
C'est en 1535 que les Franciscains établirent leur monastère à Puebla, Fray Toribio de Benavente posant la première pierre de cet édifice qui allait accueillir les moines étudiant les arts et la grammaire. Cet ensemble religieux de style baroque compte un couvent et son église, quatre cloîtres, des dortoirs et des cellules pour loger les moines, et un jardin potager alimenté par une fontaine.
Si l'ensemble fut terminé avant la fin du 16ème siècle, le monastère et l'église San Francisco n'ont pas cessé d'être embellis jusqu'en 1767.
La façade de l'église de style churrigueresque surprend avec son unique tour construite entre 1730 et 1767, une tour de 63 mètres de hauteur qui donne l'impression d'être encore plus élevée en raison de son unicité.
Quant à la façade en elle-même on admirera les 14 grands tableaux composé d'azulejos encadrant le portail composé de trois corps. La porte de bois de style mudejar est surmontée par une sculpture représentant Saint Antoine de Padoue. Sur le deuxième corps on pourra voir les statues de la Vierge Marie entourée de Saint Antoine et Saint Christophe, tandis que sur le troisième corps on verra l'image de Saint Joseph avec l'enfant Jésus, entouré de Saint Joachim et Sainte Anne, les parents de Marie. Sur la corniche apparait la Vierge Marie et, dominant l'ensemble, l'Archange Saint Michel, le patron de la ville de Puebla.
Puebla est une ville qui regorge d'églises et de couvents, des édifices baroques d'une très grande beauté pour la plupart et qui cachent de véritables trésors quand on pousse leur porte d'entrée.
Parmi ces nombreux édifices religieux on citera le Couvent Santa Clara à 3 cuadras au nord du Zócalo en face du Musée de la Révolution, l'église San Jerónimo à deux cuadras au sud de la Cathédrale et à côté du Musée Amparo abrité par l'ancien hôpital Saint Jean de Latran créé dès la fondation de Puebla, L'église de la Soledad à deux cuadras au sud du Musée Amparo, l'église et le couvent del Carmen en face du parc du même nom, l'église de las Capuchinas à une cuadra au sud de la Bibliothèque Palafoxiana, l'église de la Concepción à côté de cette même bibliothèque, l'église San Felipe Neri dans le même secteur que les deux précédentes, l'église et le couvent Santa Inés, l'église de Belén ou le couvent Santa Mónica qui abrite aujourd'hui un Musée d'Art Religieux.
Le Musée Amparo est sans doute le centre culturel le plus intéressant de la ville de Puebla, autant pour la qualité des oeuvres qu'il présente que pour l'importante de l'édifice qui l'abrite.
Ce Musée situé en plein coeur du Centre Historique se trouve en effet dans l'ancien hôpital Saint Jean de Latran dont la construction commença en 1538. Près de cent après sa construction, en 1642, l'édifice connu sous le nom de Hospilato fut transformé en collège de filles par l'évêque Juan de Palafox y Mendoza. En 1676 il abritait deux collèges : un pour les femmes mariées et l'autre pour les petites filles pauvres. Puis l'édifice changea encore de vocation en accueillant les veuves, les femmes séparées ou seules, vivant sans la protection d'un homme.
Suite aux Lois de Réforme ce grand ensemble fut transformé en demeure particulière par l'homme d'affaires mexicain Don Manuel Espinosa Yglesias et ce n'est qu'en 1991 que la vile décida d'en faire un musée.
Le Musée Amparo possède une collection permanente d'une très grande richesse, exposant des objets provenant des civilisations précolombiennes jusqu'aux oeuvres d'art les plus récentes. La collection présentant la période précolombienne compte plus de 1 700 objets, la plus importante du Mexique pour un musée privé. Quant à la collection concernant la période coloniale et républicaine, elle compte de nombreuses peintures, meubles et ornements dans des salles qui représentent très bien l'atmosphère des demeures de ces époques.
Parmi les édifices civils les plus notables de Puebla, la Casa de Alfeñique est certainement une des plus belles bâtisses de la ville. A 500 mètres au nord-est du Zócalo, cette maison construite par Antonio Santamaría de Incháurriegui possède deux façades remarquables avec une profusion de détails et d'ornementation de couleur blanche qui font penser aux alfeñiques, des douceurs sucrées aux amandes très populaires de Puebla. On remarquera ses balcons en fer forgé merveilleusement distribués sur les deux façades recouvertes d'azulejos de Talavera et ses belles corniches blanches.
A l'intérieur on appréciera la beauté du patio principal avec sa fontaine et l'agencement de cette magnifique demeure du 18ème siècle.
En 1926, la Casa de Alfeñique fut restaurée et abrite depuis cette date le Musée de la Ville de Puebla qui compte plus de 1 500 pièces relatant l'histoire de la ville depuis la conquête. On y verra par exemple quatre codex du 16ème siècle, des objets provenant de la fameuse Bataille du 5 mai, des peintures représentant le "Rosario de Amozoc", ou des vêtements typiques comme celui de la China Poblana, le costume féminin le plus célèbre de la ville avant qu'il ne tombe en désuétude à la fin du 19ème siècle.
Parmi les rues les plus fréquentées et les plus appréciées des touristes, une mention particulère peut être faite au fameux "Callejón de los Sapos" situé sur la Calle 6 Sur, entre les Avenidas 5 et 7 Oriente, c'est à dire à deux pas du Musée Amparo.
Dans cette rue piétonne qui a conservé le charme des quartiers coloniaux, on y trouvera des boutiques d'artisanat, des restaurants et des bars où vous dégusterez les spécialités de la gastronomie de Puebla comme le fameux "Mole Poblano".
A l'époque coloniale, les eaux du Río San Francisco débordaient fréquemment et inondaient cette ruelle qui était souvent envahie par les crapauds (sapos en espagnol).
Aujourd'hui les crapauds ont laissé place aux commerçants, plus spécialement le dimanche quand le Callejón de los Sapos se transforme en véritable "tiangui" où les touristes chineront pour découvrir de belles antiquités ou des produits artisanaux.
Les vendredis et les samedis soir le Callejón de los Sapos change encore de physionomie en se remplissant de musique pour le plus grand plaisir des touristes assis autour des tables des bars.
A 5 kilomètres au nord-ouest du Zócalo se trouve le Cuexcomate, le plus petit volcan du monde. Haut de seulement 13 mètres, le volcan Cuexcomate serait né en 1064 suite à une éruption du Popocatépetl.
Beaucoup de légendes circulent à propos de ce mini volcan dont la dernière éruption remonte à 1662. Les Colons espagnols affirmaient que les indigènes précipitaient dans le cratère du Cuexcomate les personnes qu'ils sacrifiaient à leurs dieux. On disait aussi que les cadavres des suicidés de Puebla y étaient jetés car on estimait qu'ils n'étaient pas dignes d'une sépulture chrétienne. D'autres pensaient que des tunnels reliaient le Cuexcomate au Cerro de Loreto, au Cerro de San Juan et même aux pyramides de Cholula.
Aujourd'hui le volcan Cuexcomate est une des attractions les plus populaires de Puebla et vous pourrez descendre au fond de son cratère en utilisant un escalier en colimaçon. Au fond on pourra voir une nappe d'eau sulfureuse dont le niveau varie en fonction de l'activité du Popocatépetl.
A moins de 3 kilomètres au nord-est du Zócalo se trouve la Zone Historique des Forts, Une colline connue sous le nom de Cerro Acueyametepec et où ont été érigés les Forts de Loreto et Guadalupe.
A l'origine deux petites chapelles avaient été construites par les moines Franciscains au sommet de cette colline au 16ème siècle, l'une étant consacrée à la Vierge de Loreto et l'autre à la Vierge de Guadalupe, mais au début du 19ème siècle ces édifices furent transformés à des fins militaires.
C'est en 1816 que l'intendant espagnol Ciriaco del Llano ordonna la fortification de ces chapelles dans le but de contenir les attaques des insurgés pendant la Guerre d'Indépendance. En 1862, les Forts de Loreto et de Guadalupe servirent également à la défense de Puebla contre les troupes françaises. Malheureusement les Français bombardèrent ces deux forts qui furent réduits à l'état de ruines.
Déclarés monuments historiques les Forts de Loreto et Guadalupe furent restaurés et le Fort de Loreto abrite depuis 1962, à l'occasion du centenaire de la Bataille de Puebla, le Musée d'Histoire Militaire de la ville.
Sur cette Zone Historique des Forts on découvrira également le Musée Régional de l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire (INAH), l'Auditorium de la Reforma et d'autres monuments importants de l'histoire de Puebla.
A 13 kilomètres au nord-ouest du centre de Puebla se trouve la ville de Cholula, connue aussi sous le nom de Cholula de Rivadavia ou San Pedro Cholula. Juchée à 2146 mètres d'altitude aux pieds du Popocatépetl, Cholula est une ville d'une grande richesse architecturale et historique puisque la cité qui occupait les lieux avant l'arrivée des espagnols était une des plus anciennes du Mexique.
C'est au mois d'octobre 1519 que les espagnols dirigés par Hernan Cortés et accompagnés par leurs alliés Tlaxcaltèques arrivèrent devant la cité de Cholollan. Le 18 octobre, en seulement 6 heures, les espagnols commirent un des plus grands génocides de l'histoire, massacrant plus de 5 000 habitants de la cité, la grande majorité d'entre eux étant désarmés. Peu après l'attaque, Cortés envoya quelques un de ses hommes escalader le Popocatépetl pour y chercher le soufre nécessaire à la fabrication de la poudre.
En 1535, l'empereur Charles Quint octroya le rang de ville à Cholula et en 1540 celle-ci était consacrée à San Pedro. Très rapidement la ville de Cholula allait se développer avec la construction de 47 églises dans une zone malgré tout assez réduite.
Aujourd'hui, si Cholula a pratiquement été absorbée par la ville de Puebla, on y verra cependant de beux édifices datant de la période coloniale et les vestiges de l'ancienne cité de Cholollan.
Souvent associée à la ville de Puebla, la photo la plus connue de Cholula est celle où l'on voit la silhouette élégante de l'église Nuestra Señora de los Remedios en premier plan avec le volcan Popocatépetl en toile de fond. Cette église a été construite en 1594 au sommet du Tlachihualtepetl, c'est à dire la Grande Pyramide de Cholula. Dans la langue Nahuatl "Tlachihualtepetl" veut dire "colline faite à la main" et il faut admettre que ses dimensions sont impressionnantes. Avec une base de 450 mètres de côté, une hauteur de 66 mètres et un volume de 4,5 millions de m3, c'était la plus grande pyramide du monde par sa masse.
Au sommet de cette pyramide dont la construction commença en 300 avant J.C., les espagnols décidèrent donc d'ériger une église, n'ayant jamais réussi à faire disparaître cet immense symbole de la culture Cholutèque.
Rapidement cette magnifique église devint un lieu de pèlerinage très fréquenté au Mexique, offrant à ses visiteurs une vision panoramique exceptionnelle sur la Vallée de Puebla. Sur la grande explanade de ce sanctuaire vous pourrez ainsi apprécier la vue sur le cratère du Popocatépetl mais aussi sur les volcans Iztaccíhualtl (la Femme Endormie), La Malinche et le Pico Orizaba.
D'autres édifices attireront l'attention des touristes à Cholula comme le Couvent Franciscain San Gabriel Arcángel construit entre 1549 et 1552 sur l'emplacement d'un temple consacré à Quetzalcóatl. Son église possède une seule nef et la façade assez sobre présente des éléments gothiques et plateresques tandis que l'intérieur est de style néoclassique.
L'ensemble monumental du couvent Franciscain comprend également la Capilla Real (la Chapelle Royale) qui fut construite en 1540 par les indigènes, un édifice exceptionnel par ses dimensions et son architecture rappelant les mosquées construites en Espagne comme celle de Cordoue. Connue aussi sous le nom de Chapelle des Indiens l'édifice compte 14 chapelles intérieures et le toit est recouvert de 49 coupoles.
En vous promenant dans les rues de Cholula vous aurez fort à faire si vous souhaitez découvrir les églises les plus belles de la cité. Entre Santa María Tonantzintla, San Francisco Acatepec, San Pedro Apostol, Nuestra Señora de Guadalupe, San Cristóbal Tepontla, le Sanctuaire de Tzocuilac ou Santa María Xixitla, il faudra faire des choix si votre séjour à Cholula est de courte durée sans compter qu'il vous faudra encore réserver du temps pour découvrir la zone archéologique de Cholula autour de l'église Nuestra Señora de los Remedios.
Si la Pyramide de Tlaloc et le Tlachihualtepetl sont les deux principales structures de l'ancienne cité de Cholula, une des principales attractions de ce site archéologique c'est le tunnel qui se trouve à l'intérieur de la Grande Pyramide. D'une longueur de 280 mètres et illuminé pour permettre aux visiteurs de le parcourir, ce n'est qu'un tronçon d'un réseau estimé à 10 kilomètres. Mais si beaucoup de touristes se demandent à quoi pouvaient servir ces tunnels en espérant une explication en rapport avec un quelconque rituel, ils seront surpris d'apprendre qu'ils furent creusés par les indigènes au début du 20ème siècle à la demande des archéologues qui voulaient percer les secrets de la Grande Pyramide de Cholula.
A 36 kilomètres au nord de Puebla se trouve Tlaxcala de Xicohténcatl, une ville que l'on visitera à la fois pour son importance historique et la beauté de son centre.
Selon la légende, les Tlaxcaltèques représentaient une des sept tribus Nahuas sortie du Chicomóztoc et qui migrèrent vers la Vallée de Mexico pur s'y installer. Ils arrivèrent sur les bords du Lac Texcoco en 1290 puis durent se déplacer au-delà du Popocatépetl pour fonder la cité de Tlaxcallan dans la Sierra de Tepeticpac. S'imposant face aux Olmèques-Xicalancas, aux Toltèques et aux Cholutèques, les Tlaxcaltèques formèrent une puissante confédération qui s'opposa aux Aztèques. Quand Hernan Cortés arriva au Mexique, les Tlaxcaltèques lui offrirent leurs services pour combattre leurs puissants ennemis Aztèques. Tlaxcala allait ainsi devenir un allié important des espagnols dans leur conquête du Mexique et du Guatemala, les guerriers Tlaxcaltèques participant à de nombreuses batailles.
De l'ancienne Tlaxcala il ne reste plus grand chose mises à part les ruines de Tizatlán où l'on pourra voir quelques vestiges représentant des divinités dont Camaxtli, le Dieu de la Guerre des Tlaxcaltèques.
Le Centre Historique de Tlaxcala conserve par contre de très beaux édifices de l'époque coloniale comme l'ensemble religieux formé par l'église et le monastère Saint François d'Assise, un des quatre premiers monastères construits sur le continent américain en 1537. Située au sud de la Plaza de la Constitución et de la Plaza Xicohtencatl, cette église est devenue la Cathédrale de la Tlaxcala sous le nom de Nuestra Señora de la Asunción.
Parmi les autres édifices de Tlaxcala on visitera la très belle église San Juan y San José construite à partir de 1641, la Basilique de de Ocotlán dont la construction remonte à 1670, la Capilla Real de Indios qui date de 1528 et qui abrite aujourd'hui le Palais de Justice, le Palais du Gouvernement érigé à partir de 1545, ou les Arènes de Tlaxcala construites en 1732 et qui sont les plus anciennes encore en service au Mexique.
A 36 kilomètres au sud-est de Puebla, Atlixco n'est pas seulement célèbre pour la Bataille du 4 mai 1862 qui lui valut le titre de ville Héroique, mais aussi pour son climat, ses fleurs et ses beaux édifices. Surnommée Atlixco de las Flores, la ville était considérée pendant l'époque coloniale comme ayant le "Meilleur Climat du Monde" et étant le "Grenier de la Nouvelle Espagne". Entourée de terres très fertiles, Atlixco ne manqua pas d'attirer presque tous les ordres religieux qui se trouvaient au Mexique, chacun d'eux construisant leurs églises et leurs couvents pour évangéliser les indigènes et proposer des lieux de culte à une population espagnole de plus en plus importante.
En se promenant dans les rues d'Atlixco on tombera sous le charme de son Zócalo (Parque Colón) bordé par les édifices du Palais Municipal, de la Maison du Marquis de Santa Martha et de la très belle église de la Natividad. En s'éloignant légèrement du centre on admirera d'autres édifices religieux comme l'ensemble formé par l'église et le couvent del Carmen, l'église San Agustín, la Chapelle du Troisième Ordre, l'église du Dulce Nombre, l'église de San Félix Papa, le Couvent Santa Clara, la Chapelle San Miguel, l'église de la Soledad, le Couvent Franciscain d'Atlixco, l'église et l'hôpital San Juan de Dios ou l'église de la Merced avec sa magnifique façade baroque, un véritable chef d'oeuvre du début du 18ème siècle.
Atlixco s'est développée autour du Cerro de San Miguel, une colline au sommet de laquelle se trouve la chapelle du même nom et du haut de laquelle vous aurez un magnifique panorama sur la cité.
A 5452 mètres d'altitude, le Popocatépetl est le deuxième sommet le plus élevé du Mexique après le Pico Orizaba (le Citlaltépetl) qui s'élève à 5 636 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Relié à l'Iztaccíhuatl (5230 m) par le Col de Cortés, le Popocatépetl joua un rôle important dans la conquête du Mexique par les espagnols puisque c'est grâce à ce volcan que les conquistadores purent s'approvisionner en soufre pour fabriquer la poudre nécessaire à leurs armes à feu. Le "Paso de Cortés" situé à 54 kilomètres à l'ouest de Puebla est un excelent point d'observation pour admirer de près le Popocatépetl.
L'ascension du Popocatépetl était une des grandes attractions proposées aux touristes jusqu'en 1994, mais en raison d'une activité éruptive importante et imprévisible, seuls les professionnels peuvent actuellement grimper jusqu'à son sommet.
Les amateurs d'escalade se consoleront avec l'ascension du volcan Iztaccíhuatl depuis le Paso de Cortés. Vous devrez payer un droit d'entrée pour vous promener dans le Parc National et suivre le chemin qui mène à La Joya 7 kilomètres plus au nord. A partir de La Joya (à 3 800 mètres d'altitude) l'ascension à pied commence pour rejoindre de refuge du "Grupo de los Cien" à 4 780 mètres d'altitude avant d'atteindre le sommet de l'Iztaccíhuatl.
A 8 kilomètres au nord de Tepeyahualco et à 107 kilomètres au nord-est de Puebla, près de la frontière de l'Etat de Veracruz, on pourra visiter le site archéologique de Cantona (La Maison du Soleil). Cette cité fut fondée par la civilisation Olmèque-Xicalanca aux alentours de l'an 200 avant J.C et connut son apogée entre 600 et 1000 de notre ère.
Cantona est une des plus grandes cités précolombiennes du Mexique puisqu'elle s'étend sur une superficie de 12 km² répartie en trois unités dont la plus importante se trouve au sud. On y a trouvé 24 Jeux de Balle, plus qu'aucune autre cité mésoaméricaine et un nombre très importants de petites pyramides. Son acropole est l'ensemble le plus élevé de la cité et il est entouré par les principaux édifices de Cantona, c'est à dire les temples religieux et les palais de l'élite gouvernante.
Mais ce qui impressionne le plus le visiteur à Cantona c'est sa structure très bien urbanisée avec plus de 500 rues pavées et plus de 3 000 patios individuels et résidences. Selon les estimations des archéologues Cantona devait avoir environ 80 000 habitants lors de son apogée. Si l'agriculture était leur principale occupation, beaucoup d'entre eux devaient également travailler l'obsidienne abondante dans la région et dont ils faisaient le commerce.
A 94 kilomètres au nord de Cantona, près de Cuetzalan del Progreso, et à 180 kilomètres de Pueba, on ne manquera pas de visiter le site archéologique de Yohualichan, un ancien centre cérémoniel de la culture Totonaque assez ressemblant au site de El Tajín situé à 60 kilomètres de là.
Yohualichan, "le Lieu de la Nuit" dans la langue Nahuatl, se développa entre 0 et 900 après J.C et fut vraisemblablement abandonné aux alentours de 1300 quand les Chichimèques envahirent une grande partie de la région. Edifiée à 700 mètres d'altitude sur les formations montagneuses de la Sierra Madre, Yohualichan s'est organisée autour du grande place rectangulaire autour de laquelle s'élèvent cinq pyramides à niches. Derrière le Temple connu sous le nom de "La Greca" on découvrira le Jeu de Balle mesurant 90 mètres de longueur, un des plus grands de l'aire mésoaméricaine.
Comme sur le site de El Tajín, vous verrez à Yohualichan des groupes d'hommes portant les costumes traditionnels des Totonaques et interprétant des danses folkloriques de cette culture très ancienne ou pratiquant le rituel du Palo Volador, c'est à dire la Danse du Volador durant laquelle quatre hommes attachés par les pieds à une corde descendent en tournoyant d'un grand mât d'une trentaine de mètres de hauteur.
De visite dans la région on en profitera pour découvrir le "Pueblo Mágico" de Cuetzalan del Progreso qui possède de beaux édifices comme la Chapelle de la Purísima Concepción, l'église San Francisco de Asís avec sa tour monumentale de 68 mètres de hauteur, le Palais Municipal, la Tour de l'Horloge dominant la Place Principale, et le Musée Etnographique Calmahuistic qui vous permettra d'en savoir davantage sur les civilisations précolombiennes qui ont peuplé les Etats de Puebla et de Veracruz.
A 55 kilomètres au sud de Cuetzalan del Progreso c'est un autre "Pueblo Mágico" avec Tlatlauquitepec, une petite ville possédant beaucoup de charme grâce à la présence de magnifiques édifices construits pendant la période coloniale.
Dès 1524 les espagnols s'installèrent dans cette cité occupée par des indigènes soumis aux Aztèques et les édifices les plus anciens sont l'oeuvre des moines Franciscains qui érigèrent le couvent de Santa María Tlatlauquitepec en 1531.
La Plaza de Armas de Tlatlauquitepec est sans doute une des plus belles places du Mexique, entourée par les arcades des maisons seigneuriales, l'église du Sacré-Coeur de Jésus et le Palais Municipal. En se promenant dans le centre historique de Tlatlauquitepec on découvrira de belles rues bordées de petites maisons colorées qui abritent des boutiques d'artisanat. On découvrira d'autres églises comme le Sanctuaire du Seigneur de Huaxtla qui abrite une magnifique sculpture du Christ, la Chapelle de la Vierge de Guadalupe ou l'église de San Pascual.
Puebla est desservie par l'aéroport international Hermanos Serdán situé à 26 kilomètres du centre historique, mais vue sa proximité avec Mexico ses installations aéroportuaires sont peu utilisées.
En 2013, moins de 300 000 passagers sont en effet passés par l'aéroport de Puebla, la plupart venant des villes les plus éloignées comme Cancún et Tijuana.
Grâce à la compagnie aérienne Volaris les vols à destination de Puebla sont très abordables puisqu'un billet aller simple depuis Tijuana est proposé à 120 €, 87 € depuis Cancún et 37 € depuis Monterrey. Une connexion est proposée par Aeromexico depuis Guadalajara à partir de 93 €.
Mais c'est par la route que la grande majorité des touristes arriveront à Puebla, notamment ceux venant de Mexico puisque la capitale ne se trouve qu'à 134 kilomètres et que de nombreux bus proposent ce trajet.
Située sur l'axe reliant Mexico à Veracruz, c'est également de cette dernière ville que Puebla pourra être reliée très facilement en bus.
La Terminal Central de Autobuses de Pasajeros de la Ciudad de Puebla (CAPU) est desservie par de nombreuses compagnies de transport comme ADO et ses filiales Ómnibus Cristóbal Colón, Autobuses Valles ou Autobuses Unidos, Estrella Roja, Autobuses Elite, Autobuses Chihuahuenses, Futura, Autobuses Oro et ses filiales Erco et Surianos, ETN, Turistar, Transportes Norte de Sonora, Autovías ou Autobuses ATAH.
Etant donnée la proximité avec Mexico, il pourra être intéressant de louer un véhicule à l'aéroport de la capitale du pays ou au centre ville pour se rendre à Puebla et visiter la région en toute liberté. L'agence Sixt propose par exemple des voitures à partir de seulement 78 € la semaine kilométrage illimité.
Le transport public à Puebla est assuré par des bus, des microbus et des minibus qui circulent sur un très grand nombre de lignes desservant pratiquement toute l'agglomération.
En général, vous aurez peu l'occasion d'utiliser le bus si vous vous contentez de visiter le Centre Historique de Puebla, d'autant plus que c'est en marchant que l'on appréciera le mieux la beauté de ses édifices.
Mais pour rejoindre le CAPU (le terminal de bus de Puebla) ou certains lieux plus éloignés de l'agglomération comme l'église Nuestra Señora de los Remedios à Cholula, il pourra être intéressant de prendre ce moyen de transport.
Pour connaître les lignes de bus qui desservent Puebla, savoir quelle ligne prendre pour aller d'un point à un autre, une des solutions les plus simples c'est de faire une recherche sur le site Ruta Directa.
Ce système de bus urbain est complété par le Metrobus qui a pour but de transporter les passagers sur les grands axes de façon plus rapide. Mais le Metrobus de Puebla ne dispose pour l'instant que d'une seule ligne allant de San Bernardino Tlaxcalancingo au Terminal Chachapa, soit 18,5 kilomètres de distance parcourue par des bus classiques et articulés.
Le tarif des bus à Puebla varie de 5,50 à 7 Pesos selon les lignes utilisées.
Pour ceux qui préfèreraient circuler en taxi il faut savoir que les véhicules sont de couleur noire avec le toit jaune et qu'ils ne possèdent pas de compteur. Il faudra donc négocier le tarif avec le chauffeur avant de monter dans le véhicule. En général les tarifs vont de 50 à 130 Pesos selon la distance à parcourir.
Dans le Terminal de bus de Puebla les tarifs des taxis autorisés sont affichés (mais généralement plus chers que les autres taxis) et les véhicules sont peints en jaune.
Pour ceux qui pensent utiliser le taxi fréquemment à Puebla il est possible de connaître les tarifs à l'avance et de voyager en toute confiance en téléchargeant sur son smartphone l'application proposée par Easy Taxi.
C'est depuis la Terminal Central de Autobuses de Pasajeros de la Ciudad de Puebla (CAPU) que vous prendrez le bus vers de nombreuses directions au Mexique. Elle est située à près de 6 kilomètres au nord du Zócalo, au numéro 4222 du Boulevard Norte.
Cette immense gare routière dispose de 123 quais, 10 salles d'attente et de nombreuses boutiques, des distributeurs automatiques de billets, un accès wifi gratuit à internet, un service de bagagerie (de 6 à 14 pesos l'heure selon la taille), des restaurants et des fast food où vous pourrez déguster quelques spécialités de Puebla comme le Mole Poblano, le Chile en Nogada ou la fameuse Cemita avant de quitter la ville.
Du CAPU partent des bus locaux vers les destinations les plus proches de Puebla comme Atlixco avec la compagnie Erco, Cholula avec Super Rápidos et Tonantzintla, Tlaxcala avec Flecha verde, Tlaxcala-Calpulalpan et Atah, Tonantzintla avec la compagnie du même nom. L'accès à ces bus se situent sur le côté gauche du terminal.
Vous trouverez aussi des bus pour vous rendre vers n'importe quelle ville de l'Etat de Puebla et des bus de longues distances de première et de seconde classe pour rejoindre Mexico, les villes de l'Etat de Veracruz et celles du sud du Mexique.
la compagnie qui propose le plus de destinations deppuis Puebla est ADO.
Ville Distance Durée Prix
Acapulco 447 km 7h00 755 Pesos
Atlixco 34 km 0h50 20 Pesos
Campeche 1019 km 14h00 1254 Pesos
Cancún 1485 km 22h00 2040 Pesos
Chetumal 1204 km 16h45 1210 Pesos
Chignahuapan 105 km 2h00 115 Pesos
Cholula 12 km 0h25 8 Pesos
Cuernavaca 155 km 3h25 205 Pesos
Cuetzalan del Progreso 174 km 4h00 170 Pesos
Guadalajara 665 km 8h30 995 Pesos
Guanajuato 480 km 7h00 700 Pesos
Huatulco 554 km 13h00 930 Pesos
Jalapa 173 km 3h00 196 Pesos
Mexico 132 km 2h10 144 Pesos
Morelia 421 km 7h30 615 Pesos
Oaxaca 341 km 4h15 416 Pesos
Orizaba 143 km 2h00 176 Pesos
Poza Rica 257 km 5h00 250 Pesos
Palenque 780 km 10h30 976 Pesos
Playa del Carmen 1479 km 22h30 1986 Pesos
Querétaro 331 km 4h30 495 Pesos
San Cristóbal de las Casas 792 km 11h00 1104 Pesos
San Luis Potosí 531 km 6h45 710 Pesos
Tlaxcala 36 km 0h50 20 Pesos
Veracruz 275 km 4h45 306 Pesos
Villahermosa 628 km 8h20 1010 Pesos
Puebla est une des plus belles villes du Mexique et on y trouvera sans trop de problèmes des hébergements adaptés à tous les budgets et tous les goûts.
Pensions, auberges de jeunesse, hôtels de charme ou établissements de luxe, une grande partie de ces hébergements se trouvent dans le Centre Historique de Puebla, ce qui facilitera vos déplacements à pied pour découvrir les très beaux édifices que possèdent cette ville coloniale.
Pour ceux qui préfèreraient séjourner à Cholula, on trouvera également des hôtels bien situés à proximité de la Grande Pyramide, des bus urbains permettant de relier le centre de Puebla sans difficultés.
Si l'offre d'hôtels est assez abondante à Puebla, pensez cependant à réserver à l'avance pendant la haute saison, les périodes de fêtes et les week-ends, car la ville étant proche de la capitale du Mexique beaucoup d'habitants de Mexico en profitent pour y passer quelques jours.
Hostal Casona Poblana : A 250 mètres de la cathédrale de Puebla, cet établissement dispose d'une terrasse avec vue sur la ville, une connexion wifi, une cuisine commune et un service de massage. Ses chambres doubles sont équipées d'un ventilateur, téléviseur et salle de bains privée, le tout à partir de 26 € petit déjeuner compris.
Hotel De Talavera : Dans un édifice du 17ème siècle à seulement un pâté de maisons du Zócalo, l'Hotel De Talavera vous propose de belles chambres doubles équipées de la télévision, une connexion wifi, un bureau, une salle de bains privée avec baignoire, le tout à partir de 25 € petit déjeuner inclus.
NH Puebla : A deux cuadras du Zócalo et de la Cathédrale, le NH Puebla est un hôtel très confortable disposant d'un restaurant, une piscine, une salle de sport et de salles de réunions. Ses chambres doubles climatisées disposent d'une connexion wifi, un téléviseur LCD, un minibar, un coin salon et une salle de bains privée avec baignoire, le tout à partir de 61 €.
Hotel Royalty Puebla : Situé juste en face du Zócalo, ce bel hôtel dispose d'un restaurant, un bar, une terrasse avec vue sur la ville et ses chambres doubles sont équipées d'une connexion wifi, un bureau, une salle de bains privée, le tout à partir de 54 € petit déjeuner compris.
Quinta Real Puebla : Proche de la cathédrale et du Zócalo, la Quinta Real Puebla est un hôtel de charme situé dans un magnifique palais colonial disposant d'un restaurant. Ses chambres doubles climatisées sont équipées d'un téléviseur LCD, un minibar, un bureau, une salle de bains privée en marbre et en céramique de Talavera, le tout à partir de 87 €.
El Sueño Hotel & Spa : A trois cuadras au sud du Zócalo, cet établissement de grand luxe dispose d'un spa, un solarium, un hammam, des salons de massage, une terrasse, un restaurant et un snack-bar. Ses chambres doubles climatisées sont équipées d'un téléviseur LCD, connexion wifi, minibar, bureau et salle de bains privée, le tout à partir de 101 €.
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