La tombe d’Oscar Wilde, dans le cimetière du Père-Lachaise, était recouverte des baisers de ses admiratrices. Mais le monument a été restauré et une vitre le sépare maintenant du public.

Le Cimetière du Père-Lachaise reçoit la visite chaque année de 2 millions de personnes qui se promènent dans ce grand espace vert de 43 hectares à Paris, entre les tombes de personnages connus dans le monde entier.

Certaines tombes reçoivent les hommages fervents des visiteurs comme celle d’Allan Kardec, considéré comme le fondateur du spiritisme, la plus fleurie du cimetière.

La sculpture du journaliste Victor Noir, assassiné en 1870 par le cousin de Napoléon III, reçoit les attouchements sur sa virilité évidente des femmes qui espèrent avoir un enfant.

Les tombes proches de celle de Jim Morrison, le fondateur des Doors mort d’une overdose à 27 ans, sont régulièrement recouvertes de tags par ses fans, et le buste du chanteur a même été volé.

Heureusement pour les gardiens du cimetière, la plupart des tombes attirent des touristes plus discrets comme celles de la chanteuse Edith Piaf, du peintre Modigilani, du pianiste Frédéric Chopin, de l’écrivain Jean de La Fontaine, du couturier Ted Lapidus ou du maître verrier René Lalique.

Une des tombes les plus visitées du Père-Lachaise est celle de l’écrivain irlandais Oscar Wilde. Sur sa tombe se dresse la sculpture d’un sphinx ailé réalisé par Jacobs Epstein en 1914.

Devenue une sorte d’icône érotique, la tombe de l’auteur du roman « Le Portrait de Dorian Gray » était recouverte de traces de rouge à lèvres.

Mais les admiratrices ne pourront plus laisser la trace de leurs baisers sur la sépulture du célèbre écrivain puisqu’une vitre de deux mètres de hauteur protège désormais le monument.

Merlin Holland, le petit-fils d’Oscar Wilde, a en effet décidé de protéger la tombe de son grand-père quand il a appris que les marques de rouge à lèvres et les inscriptions au marqueur allaient ruiner définitivement la sculpture.

Merlin Holland a donc décidé de la restaurer et la protéger du public grâce à des fonds provenant du Gouvernement Irlandais et le Fonds d’Irlande de France. Les travaux de restauration ont duré 6 semaines et ont coûté 60 000 €.

Malgré la restauration le monument n’a toutefois pas retrouvé son apparence originale. Le sphinx a perdu son sexe imposant dans les années 1960 et n’a jamais été reconstitué.

Hôtels à Dublin

Voyage en Irlande

Liens publicitaires