Les voyageurs pourraient bientôt surfer à Bali, faire du shopping à Singapour, visiter les temples bouddhistes de Thaïlande, découvrir Angkor au Cambodge et faire une croisière sur le Mekong au Vietnam avec un seul visa touristique.

L’Association des Nations du Sud-Est Asiatique (ASEAN) projette en effet d’ouvrir davantage la région aux touristes étrangers en leur simplifiant les démarches administratives avec un visa unique.

Avec des temples magnifiques comme ceux d’Angkor ou de Borobudur, des plages de rêve comme à Bali ou à Phuket, une nature authentique et un immense patrimoine culturel, l’Asie du Sud-Est est une région du monde qui tente de très nombreux voyageurs.

Les pays de l’ASEAN ont enregistré en 2009 plus de 65 millions de visiteurs étrangers et se sont mis d’accord pour établir un plan stratégique pour développer davantage le tourisme pour les cinq prochaines années.

C’est la Malaisie qui a lancé ce plan, suivie par la Thaïlande, Singapour, l’Indonésie le Vietnam, les Philippines, le Cambodge, le Laos, le Myanmar et Brunei.

Selon l’ASEAN on pourrait augmenter de manière significative l’arrivée des touristes en simplifiant les formalités avec un seul visa pour ces 10 pays, ce qui leur ferait gagner du temps et de l’argent.

Actuellement, certains pays permettent aux touristes d’acheter leur visa à l’aéroport d’entrée tandis que d’autres exigent de faire une demande au consulat avec des documents justifiant le voyage.

Beaucoup de voyageurs se posent des questions au sujet des visas, ont du mal à trouver l’information, ne connaissent pas leur durée ni leur tarif, sans parler des règlementations qui changent assez souvent.

Le visa unique pour l’Asie du Sud-Est est approuvé par l’ensemble des organismes de voyages et serait bénéfique pour tous les pays de la région car les touristes n’hésiteraient pas à passer une frontière pour visiter les pays voisins.

Selon Suraphon Svetasreni, Gouverneur du Tourisme en Thaïlande, le visa unique devrait être mis en place rapidement dans la région même si d’autres se montrent moins optimistes car chacun des pays de l’ASEAN peut avoir une politique étrangère différente.

L’ASEAN doit encore définir le coût et la durée du visa unique, et l’association reconnait que cela pourrait prendre encore quelques années avant qu’il soit mis en place à cause des questions politiques, des préoccupations de souveraineté et de sécurité, et du retard technologique.

Mais l’idée a été lancée et tous les membres de l’ASEAN semblent enthousiastes pour que ce projet voit le jour et permette aux touristes de visiter l’Asie du Sud-Est sans frontières.

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