Que manger en avion pour éviter les malaises
Par Americas • Catégorie: InformationsAnnonce publicitaire :
Que ce soit pour affaires ou le loisir les voyages en avion de 8 heures ou plus sont de plus en plus fréquents. Assez souvent les passagers se plaignent de la fatigue, de maux de tête, des jambes qui gonflent ou de problèmes digestifs.
Pourtant tous ces désagréments peuvent être évités et cela passe bien souvent par l’alimentation. Faire des exercices pour décontracter les jambes, les bras, le cou, se promener dans le couloir de temps en temps, mais aussi ce que nous buvons et nous mangeons peut prévenir et soulager ces désagréments, ou au contraire les accentuer.
Il est donc important de suivre quelques conseils diététiques pour éviter ces gênes habituelles, en sachant qu’il vaut mieux ne pas emporter sa propre nourriture car la digestion dans un avion est différente.
Avant d’entreprendre un vol de plusieurs heures et pendant le vol lui-même il convient de s’alimenter légèrement, avec des produits faciles à digérer qui apportent suffisamment d’hydratation afin d’éviter la rétention d’eau, les lourdeurs et les problèmes digestifs comme les gonflements et les gaz.
Rétention de liquide :
Elle influe sur la sensation de lourdeur et les jambes gonflées et fatiguées. Plus vous boirez d’eau et plus facilement vous éliminerez les liquides accumulés. Il vaut mieux boire de l’eau sans gaz et contenant peu de minéraux.
Boire des jus de fruits permet à la fois de s’hydrater et le potassium qu’ils contiennent va permettre d’uriner davantage. Prendre un thé ou un café à la fin du repas servi à bord est également conseillé pour uriner et éviter la rétention de liquide.
Dans la mesure du possible il vaut mieux ne pas ajouter de sel aux repas servis en avion. Le sel contient du sodium et ce minéral provoque une rétention des liquide et nuit à la circulation du sang, ce qui accentue les lourdeurs des jambes et leur gonflement.
Ballonnements et lourdeurs d’estomac :
Pour prévenir la formation de gaz et les mauvaises digestions, il faut éviter de trop manger avant le vol, laisser de côté des plats gras et riches en condiments.
Il est conseillé également d’éviter de consommer des légumes flatulents comme les haricots, les artichauts, les poivrons, les oignons (surtout crus), les concombres ou le chou. La laitue est également peu recommandée car elle provoque des ballonnements et on évitera de la manger pendant un vol nocturne.
Les boissons carbonées, avec du gaz, sont elles aussi responsables de ballonnements, et il conviendra donc de les éviter le plus possible.
Si ces problèmes de ballonnements sont fréquents et très désagréables pour le passager, il pourra plusieurs jours avant le voyage prendre à titre préventif un complément de probiotiques (Bifidobacterium et Lactobacillus) pour renforcer la flore intestinale et combattre les gaz.
Le mélange de plantes digestives et carminatives (qui favorisent l’expulsion de gaz) en infusion (fenouil, anis, camomille, mélisse et réglisse), peut être un bon remède à prendre à la place du café plusieurs fois par jour.
Hypoglycémie et nausées :
Sensation de faiblesse, fatigue, nausées, trouble de la vue et mental, sueur et anxiété sont les causes du manque de glucose, le principal substrat énergétique du cerveau.
Ses symptômes se produisent si on passe plusieurs heures sans ingérer d’aliments ou si on se contente de picorer et de boire des boissons sucrées.
Pour ne pas en arriver à cette situation désagréable, il faut que les aliments contiennent des hydrates de carbone complexes comme un morceau de pain, un sandwich, un peu de riz ou de pâtes, des gressins ou des galettes de céréales.
Si malgré cela les symptômes se produisent, la façon la plus rapide d’y remédier c’est de prendre des aliments riches en sucre ou un jus de fruit. Quand la personne se rétablit du malaise, elle doit continuer à s’alimenter avec quelque chose de consistant et contenant un mélange de sucres rapides (fruit, yaourt) et d’hydrates de carbones complexes.
Éviter de manger ses propres aliments
Au cours des vols transatlantiques on offre aux passagers des menus qui, même s’ils ne réunissent pas tous les critères d’équilibre nutritionnel, de goût ou d’appétence de chacun, garantissent la question de la sécurité alimentaire.
Il est donc tout à fait logique de voir les compagnies aériennes déconseiller aussi bien à son équipage qu’aux passagers d’emporter sa propre nourriture car elle échappe à ses contrôles sanitaires très strictes.
Les membres d’équipage qui effectuent les mêmes tâches, aussi bien les pilotes que les hôtesses et les stewards, doivent manger des plats différents pour éviter une intoxication générale.
La moitié des repas est différente de l’autre mais tous les menus réunissent les mêmes critères de légèreté, de variété et de nutrition tout en évitant les aliments panés, frits ou trop gras.
En ce qui concerne les recommandations alimentaires, une norme est stricte pour toutes les compagnies aériennes c’est l’interdiction totale de la consommation de boissons alcoolisées de la part de l’équipage. On leur recommande de boire beaucoup de liquide (eau, infusions, thé, jus de fruit) et d’éviter des boissons gazeuses pour les gênes digestives qu’elles produisent.
Pourquoi la digestion est différente en avion ?
Les médecins spécialisés dans le domaine de l’aéronautique mettent en garde les usagers sur les changements physiologiques qui se produisent dans l’organisme quand on voyage dans un avion à 10 000 mètres d’altitude.
Ce sont des changements importants qui impliquent d’ingérer une alimentation spécifique. Ces principaux changements sont : la diminution de la mobilité du tube digestif (ce qui explique pourquoi l’estomac se vide plus lentement), la diminution de la sécrétion gastrique et la dilatation des gaz intestinaux.
A tout cela s’ajoutent les variations de pression après le décollage. L’air plus sec de la cabine va assécher le nez et endormir d’un tiers les papilles gustatives. Ces facteurs vont perturber l’odorat et le goût des passagers qui auront du mal à apprécier le succulent repas qui leur sera servi pendant le vol.
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