Voici quelques conseils pour les touristes qui doivent voyager dans les pays infectés par le virus de la dengue, une maladie infectieuse transmise par les moustiques.

Le moustique responsable de la transmission de la dengue est l’Aedes aegypti, vecteur également de la fièvre jaune. C’est une variété de moustique particulièrement préoccupante puisqu’il se développe en milieu urbain et se propage de plus en plus en raison du réchauffement de la planète.

La zone où la maladie est surtout présente se situe entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, aussi bien en Amérique qu’en Afrique, en Asie ou en Océanie. Mais ces dernières années la maladie est apparue bien au-delà du Tropique du Capricorne dans l’hémisphère sud.

L’Argentine est par exemple un des pays où la Dengue a fait son apparition, notamment dans le nord du pays, dans les provinces de Missiones et du Chaco proches de la forêt amazonienne. Plus de 50 000 cas de dengue ont été relevés en Argentine depuis le début de l’année 2009 et les médecins élèvent la voix pour que des actions d’éradication du moustique soit mises en place car la maladie pourrait très vite affecter des millions de personnes.

Cette maladie se caractérise par des fièvres s’apparentant aux symptômes de la grippe avec des maux de tête, des courbatures, température élevée, qui peuvent durer de 5 à 7 jours. Si la maladie n’est pas détectée ou traitée à temps le sujet infecté peut souffrir de nausées et de vomissements allant parfois jusqu’à l’hémorragie. Cette maladie bénigne au départ peut donc être mortelle si elle n’est pas détectée rapidement et traitée correctement.

Conseils pour éviter la dengue

Pour ceux qui s’apprêtent à voyager dans les zones infectées par la dengue quelques précautions sont donc à prendre pour éviter cette maladie infectieuse.

• Le moustique vecteur de la dengue ne pique que durant le jour.
• L’Aedes aegypti se développe dans l’eau qui semble propre.
• Il peut voyager d’une zone à une autre en prenant place dans les sacs à dos des touristes ou dans les véhicules
• En tuant le moustique on élimine les risques d’infection.
• Le seul traitement consiste à calmer les fièvres avec du paracétamol et hydrater correctement le sujet infecté.
• Si le malade souffre d’une forte déshydratation ou s’il ne peut ingérer d’aliments ou de boissons par la bouche il faudra alors l’hydrater par voie veineuse.
• Il ne faut surtout pas donner au sujet infecté d’aspirine ou d’anti inflammatoires qui peuvent aggraver les hémorragies.

Mesures préventives pour éviter de se faire piquer

• Utiliser des répulsifs sous forme de lotion, de crème ou d’atomiseurs durant la journée. Les meilleurs répulsifs contiennent du DEET, du picaridine (KBR 3023), de l’IR3535 , de la citronnelle ou de l’huile d’Eucalyptus.
• Ne pas utiliser ces répulsifs sur les bébés ou les femmes enceintes; éliminez les moustiques dans les pièces où ils vont se trouver et demandez à votre médecin ou votre pharmacien quels sont les produits les plus adaptés à ce genre de personnes.
• Sachez que le citron est un répulsif naturel contre le moustique.
• Imprégnez vos vêtements de répulsifs en atomiseur, les moustiques pouvant piquer à travers ceux-ci.
• Laver le sol avec une solution contenant un répulsif contre les moustiques.
• Fermer correctement les poubelles et retourner les récipients pour ne pas laisser la moindre goutte d’eau.
• Ne laisser aucune bouteille vide, boîte de conserve ou récipient de toute nature où l’eau de pluie pourrait s’accumuler.
• Porter des vêtements à manches longues et des pantalons couvrant entièrement les jambes et les chevilles.

Sachez encore qu’il n’existe aucun vaccin préventif contre la dengue. La seule méthode efficace pour éviter d’être infecter par le virus c’est d’éliminer les moustiques ou éviter les piqures.

Une personne qui a déjà été infecté par la dengue peut l’être à nouveau avec des fièvres encore plus fortes que la fois précédente. Pour être immunisé contre la dengue il faut avoir contracté les quatre types dont une est hémorragique.

Pour plus de renseignements sur la dengue veuillez consulter le site de l’Institut Pasteur et celui de l’OMS.

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