Les chocs entre les avions et les oiseaux sont très courant dans l’aviation commerciale et les appareils sont conçus pour y résister dans la plupart des cas.

Mais ce n’a pas été le cas de de l’Airbus A340 d’Iberia qui a percuté un vautour fauve à 7000 pieds lors du vol IB6533 qui partait de Madrid pour rejoindre San Juan de Puerto Rico le dimanche 13 mai 2012 avec 151 passagers à bord.

Le choc entre l’Airbus A340-300 et l’oiseau a été très violent si on en juge par l’état du nez de l’appareil complètement perforé comme on peut en juger sur la photo.

Cependant l’impact n’a causé que des dégâts structurels, mais pour des raisons de sécurité évidente le pilote a décidé de revenir se poser sur l’aéroport de Barajas.

Il faut savoir que le nez de l’avion protège le système radar embarqué par l’appareil, une pièce très importante pour la navigation.

De nombreux impacts avec les oiseaux provoquent parfois l’arrêt d’un des moteurs des avions et les pilotes n’ont pas d’autre choix que de demander un atterrissage d’urgence sur l’aéroport le plus proche.

C’est au décollage que les impacts sont les plus dangereux parce que les moteurs sont à pleine puissance et le choc avec un oiseau peut causer de sérieux dégâts.

Il y a eu des cas où les impacts avec les oiseaux ont eu de graves conséquences comme cela s’est passé en janvier 2009 avec l’Airbus A320 de la compagnie US Airways qui a du amerrir sur l’Hudson après avoir percuté des oiseaux et des oies peu après son décollage de New York.

Pour éviter ces impacts, la plupart des aéroports utilisent différents systèmes pour faire fuir les oiseaux, des sirènes d’alarmes, des détonations ou même des faucons.

L’aéroport de Madrid a choisi cette dernière solution, 38 faucons dressés par le Service de Contrôle de la Faune créé il y a 40 ans, et qui patrouillent tous les jours au-dessus des installations aéroportuaires.

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