Les compagnies européennes annoncent peu à peu la reprise de leurs opérations sur la plupart des aéroports. Air France et KLM pensent pouvoir réaliser la moitié de leurs vols prévus au programme du mardi 20 avril.

Des avions ont commencé à redécoller de l’aéroport d’Amsterdam Schiphol dès le lundi soir, embarquant 800 passagers à destination de New York, Shanghai et Dubaï.

Air France annonce que le trafic reprendra progressivement dans toute la France à partir de mardi matin et la compagnie prévoit d’opérer pratiquement tous ses vols long courrier au départ de Paris ou de province.

Au départ de l’aéroport d’Orly, Air France effectuera des vols à destination de Bordeaux, Marseille, Nice et Toulouse.

Au départ de l’aéroport de Paris Charles de Gaulle, Air France reprendra ses vols domestiques dès le matin tandis que les vols à destination de villes européennes reprendront que dans l’après-midi.

La compagnie demande aux passagers de bien vérifier les horaires des vols et les aéroports de départ et d’arrivée sur son site internet avant de se déplacer ou de téléphoner au 3654 pour avoir des informations sur les vols.

D’autres pays européens lèvent également les interdictions de vols comme la Roumanie qui a rouvert son espace aérien lundi soir, ou l’Italie qui le rouvrira complètement dès 08h00 le mardi 20 avril.

En Allemagne, les compagnies aériennes doivent faire leur demande d’autorisation de vols en privilégiant les retour des voyageurs toujours bloqués à l’étranger.

British Airways n’est cependant pas assurée de rouvrir ses aéroports mardi car même si le nuage émanant du volcan islandais Eyjafjöll est moins dense, il reste présent sur les îles britanniques. La compagnie britannique a déjà demandé des compensations financières à l’Union Européenne pour faire face à une crise sans précédent.

Les zones les plus proches du volcan resteront fermées demain mardi 20 avril et Eurocontrol déterminera les secteurs où les vols pourront être réalisés sans dangers pour les moteurs des avions.

Si la pression des compagnies aériennes semble avoir porté ses fruits, le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, a déclaré qu’aucun compromis n’a été fait en terme de sécurité et que le niveau de sécurité a été maintenu.

Trois zones géographiques ont été établies : une zone à forte concentrations de particules où les vols sont totalement interdits (au dessus de l’Angleterre par exemple), une zone de précaution définie par chaque État où le trafic est autorisé sous certaines conditions (au nord de la France par exemple et sur les corridors aériens menant vers les aéroports du sud), et une troisième zone sans aucune restriction comme en Espagne.

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