Quand les deux plus grandes compagnies aériennes low cost européennes lancent une campagne de publicité elles n’hésitent pas à égratigner le concurrent.

Il y a quelques semaines Ryanair s’était attaquée à easyJet sur le thème de la ponctualité de ses avions en montrant le fondateur de la compagnie, Stelios Haji-Ioannou, avec un nez aussi grand que celui de Pinocchio.

C’est au tour maintenant d’easyJet de s’en prendre à la compagnie dirigée par Michael O’Leary à propos des destinations réellement desservies par Ryanair.

Dans sa nouvelle publicité easyJet pose une simple question aux voyageurs : qui aime vous emmener jusqu’au lieu que vous avez réellement réservé ?

En réponse à cette question la publicité nous montre un carré bleu (couleur de Ryanair) avec les destinations proposées par la low cost irlandaise et la destination réelle : Barcelone = Gérone, Paris = Beauvais, Milan = Bergame, Venise = Trévise.

A côté des offres de Ryanair easyJet présente les siennes dans un cœur orange (couleur d’easyJet) traversé d’une flèche : Barcelone = Barcelone, Paris = Paris, Milan = Milan, Venise = Venise.

Selon Paul Simmons, directeur d’easyJet, le message est donc clair : easyJet vous offre les véritables destinations que vous avez réservées alors que Ryanair vous trompe en atterrissant sur des aéroports éloignés des principales villes touristiques proposées dans son réseau, à parfois 2 heures de bus de votre destination finale.

Cette publicité n’est bien sûr pas du goût de Ryanair qui a déposé une plainte à l’ASA (Advertising Standard Authority).

Mais cet organisme chargé du contrôle des publicités au Royaume-Uni pourrait ne pas donner suite à la plainte de Ryanair qui a déjà été condamnée par l’ASA pour plusieurs campagnes publicitaires sujettes à polémiques.

On se souviendra de la condamnation de Ryanair quand celle-ci avait utilisé l’image de Sarkozy et Carla Bruni qui attendaient l’arrivée des invités à leur mariage sur des vols de la low cost irlandaise, et de l’affiche montrant une collégienne court vêtue pour illustrer « le retour aux tarifs de l’école ».

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