Le Premier Ministre Italien, Mario Monti, a donné son feu vert au projet de restauration du site archéologique de Pompéi dont certains édifices menaçaient de s’effondrer.

Ce plan de sauvetage coûtera 105 millions d’euros sur trois ans qui seront apportés par l’Italie à hauteur de 63,2 millions et l’Union Européenne pour les 41,8 millions restant.

Mario Monti s’est rendu à Naples, la ville italienne proche du site archéologique, pour présenter les cinq premiers appels d’offre pour ce plan qui devrait freiner la détérioration des ruines de Pompéi.

Ces détériorations se sont aggravées en raison de fortes pluies tombées ces dernières années, des pluies qui ont provoqué des effondrements et causé des dégâts sur les édifices.

Mario Monti a déclaré aux Napolitains que Pompéi était un bien de l’humanité et aussi un symbole, et que c’est pour cela que les travaux seront confiés à des entreprises et des travailleurs capables et honnêtes, en tenant éloigné de ce projet le crime organisé, c’est à dire la mafia.

Le Premier Ministre Italien a souligné l’importance de préserver la culture du pays pour le développement économique de l’Italie car le site de Pompéi revêt non seulement une importance pour les générations futures en Italie, mais aussi pour celles du monde entier, rappelant que le site archéologique reçoit une moyenne de 6000 visiteurs par jour et jusqu’à 20 000 pendant la haute saison.

Les cinq premiers appels d’offre pour la restauration du site de Pompéi concernent la maison du Cryptoportique (563 168 €), la Maison de Sirico (1,24 million d’euros), La Maison du Marin (1,01 millions), la Maison aux Murs Rouges (192 298 €) et la Maison des Dioscures ou Maison de Castor et Pollux (1,45 millions d’euros).

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