Les îles Galapagos, au large des côtes de l’Équateur en Amérique du Sud, font partie du Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1979. Elles ont été inscrites en 2007 sur la liste du patrimoine naturel en danger.

C’est donc à juste titre qu’il a été décidé d’y construire en 2011 le premier aéroport écologique du monde afin de préserver les richesses naturelles de ces îles hors du temps.

Il existe actuellement un aéroport aux Galapagos, l’aéroport Seymour qui a été construit pendant la Seconde Guerre Mondiale à Baltra, l’île des iguanes juste à côté de l’île de Santa Cruz, et où arrivent la plupart des touristes qui se rendent aux « îles enchantées » chaque année.

Un autre aéroport plus petit, Puerto Baquerizo, se trouve sur l’île San Cristobal un peu moins fréquentée par les touristes.

Mais en raison des dégâts possibles que subiraient la nature dans cette zone, il a été décidé de rénover les infrastructures de l’aéroport Seymour à Baltra pour le transformer en aéroport vert.

Pour réaliser cet aéroport écologique qui serait terminé au mois de juin 2011, un budget de 21 millions de dollars a été évoqué.

Les principales nouveautés pour cet aéroport sont une piste en ciment au lieu d’une piste asphalte, l’utilisation de l’énergie éolienne et solaire, l’absence d’air conditionné et des toits construits avec des matériaux réfractaires.

Pour beaucoup d’experts c’est le tourisme avec 140 000 visiteurs par an qui met en danger l’archipel des Galapagos, un des sites considérés comme les plus beaux au monde.

La faune des Galapagos (tortues géantes, iguanes de mer et terrestres, otaries des Galapagos, etc…) y est unique et chacune de ses îles abrite un petit micro système bien spécifique.

Offres de séjours en Equateur

Liens publicitaires