L’aéroport de Madrid Barajas va accueillir une plateforme pour la culture de microalgues qui serviront à la fabrication de biocombustible pour les avions.

Vendredi 29 avril, l’Institut de Biochimie Végétale et de Photosynthèse de Séville, dans le sud de l’Espagne, a présenté un projet ambitieux pour le Terminal T4 de l’Aéroport de Madrid Barajas : l’installation d’une plateforme technologique destinée à la production de biocombustible à partir de microalgues.

Le Secrétaire d’État aux Transports, Isaías Táboas, le Président de l’AENA (la société qui gère les aéroports espagnols), Juan Ignacio Lema, le Président d’Iberia, Antonio Vázquez, et le Président de Alga Energy (l’entreprise qui gèrera la plateforme, partenaire de Repsol), Augusto Rodríguez-Villa, étaient les représentants des entités impliquées dans ce projet.

Le budget pour ce projet est de 600 000 € et il devrait commencer à fonctionner à partir du mois de juin. L’objectif est de capter le CO2 des installations aéroportuaires pour cultiver des microalgues.

Les microalgues vont absorber le CO2 par photosynthèse et serviront à fabriquer une biomasse à faible coût dont on extraira des huiles que Algue Energy transformera en biocarburant pour la flotte d’Iberia. Grâce aux microalgues Iberia espère pouvoir réduire de 30% ses frais relatifs au carburant.

Le processus de recyclage ne concerne pas seulement le CO2 recueilli dans l’air de l’aéroport et le centre d’essai des moteurs d’Iberia, mais aussi l’eau de la station d’épuration d’Iberia à La Muñoza.

Grâce au recyclage du CO2 Iberia économisera sur le prix du carburant et cela permettra en plus de réduire les émissions de CO2 dans ce secteur et d’améliorer les conditions environnementales.

L’installation de la plateforme de production de microalgues à l’aéroport de Madrid fait partie d’un projet baptisé CENIT VIDA (Investigation en Technologies Avancées pour la Valorisation Intégrales des Algues) dont le budget est de 19 millions d’euros.

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