Selon Michael O’Leary, le virus H7N9 n’est pas transmissible entre les humains et il n’y aurait donc pas lieu de paniquer quant à l’apparition de la grippe aviaire en Chine.

Ce n’est pas de Directeur de Ryanair qui diffuse cette information, mais son homonyme le Docteur Michael O’Leary, représentant de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en Chine.

Lundi 8 avril 2013, 24 cas d’infection par le virus H7N9 avaient été enregistrés en Chine, à Shanghai et trois provinces de l’est. Parmi ces personnes infectées 7 sont décédées.

La Chine affirme pouvoir contenir l’épidémie en précisant que les infections recensées sont des cas isolés et que le nouveau virus n’avait rien à voir avec le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) qui s’était répandu dans le pays en 2002.

Si les cas ont été détectés dans l’est du pays, les autorités chinoises ont cependant lancé des mesures de dépistage du virus H7N9 sur tout le territoire.

Plus de 11 000 échantillons ont jusqu’à présent été analysés et le virus H7N9 n’a été détecté que sur des pigeons, des cailles et des poulets. Mais les recherches se poursuivent pour savoir si d’autres espèces ne seraient pas touchées.

Des mesures de précaution ont été prises dans les provinces touchées par le virus et le commerce de volailles vivantes a été interrompu, avec l’abattage systématique de tous les oiseaux se trouvant dans les lieux où le virus serait détecté.

Les scientifiques n’envisagent pas de développer un vaccin contre le virus H7N9 tant que les cas apparaissent de façon sporadique et qu’aucun élément ne démontre que la maladie se transmette entre les humains.

Si l’OMS se montre rassurante, la panique commence cependant à gagner les voyageurs. A la Bourse de Shanghai les valeurs des compagnies chinoises comme Air China ou China Southern Airlines sont à la baisse.

En Europe, le Groupe Air France-KLM, qui opère plusieurs vols quotidiens vers différentes villes de Chine, est également à la baisse.

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