A la suite du mouvement de grève générale en Grèce pour manifester contre le plan d’austérité du Gouvernement pour tenter de sauver l’économie du pays, l’arrêt de travail des contrôleurs aériens paralyse complètement l’aéroport d’Athènes.

Aucun vol ne peut être assuré sur l’aéroport international d’Athènes ce mercredi 10 février 2010 car la grève des contrôleurs aériens empêche tout décollage ou atterrissage.

Cette grève des contrôleurs aériens a contraint les deux principales compagnies aériennes du pays Aegean et Olympic Air à annuler tous leurs vols programmés pour cette journée.

Des milliers de touristes sont bloqués dans les différentes villes de Grèce comme Heraklion, Rhodes ou Thessalonique en raison de cette grève générale.

Les voyageurs devant se rendre en Grèce ce mercredi doivent contacter la compagnie aérienne qui les transporte pour savoir quelle est la situation avant de se rendre à l’aéroport.

Le transport aérien n’est pas le seul secteur a être paralysé par ce mouvement de grève puisque les chemins de fer (OSE) ont également diminué fortement leur trafic. Les lignes internationales ne sont cependant pas affectées par ce mouvement.

Le Port du Pirée est également bloqué et le trafic en ferry vers les nombreuses îles de la Méditerranée est lui aussi interrompu.

La situation en Grèce risque de perdurer puisque la puissante Confédération Générale des Travailleurs grecs (GSEE) a lancé un appel à la grève nationale le 24 février 2010.

Les fonctionnaires appelés à la grève ce mercredi 10 février protestent contre le gel des salaires, la baisse de 10 % des primes, la diminution de 30 % des heures supplémentaires et l’arrêt total des embauches en 2010, sauf dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la sécurité.

Mais ces mesures sont, selon le FMI, les premières que doit prendre le Gouvernement Grec pour assainir les comptes de l’État Grec qui emploie 32% de l’ensemble des salariés en Grèce.

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