La compagnie aérienne Air Europa vient de décider de facturer les sièges situés près des issues de secours qui offrent plus de place pour les jambes des passagers.

Les tarifs vont de 10 € pour les trajets les plus courts comme ceux entre l’Espagne et les Baléares, 20 € pour aller aux Canaries, et grimpent jusqu’à 50 € pour les vols intercontinentaux comme ceux allant jusqu’en Amérique.

Les passagers qui souhaiteront choisir ces sièges XL comme les présentent la compagnie devront régler ce supplément au moment d’effectuer l’enregistrement en ligne de son vol.

Ainsi, pour un billet d’avion Aller/Retour sur un siège XL vous devrez payer un supplément de 20 à 100 € selon la durée du vol. Si on ajoute à cela le coût d’une deuxième valise de 23 kg facturée 50 € par Air Europa depuis le 1er avril 2010, le supplément à payer pour un billet d’avion Aller/Retour entre l’Europe et l’Amérique peut donc atteindre les 200 € !

Air Europa n’est certes pas la seule compagnie espagnole à facturer les sièges près des issues de secours puisque Vueling fait payer ses passagers 10 € par trajet, et d’autres compagnies aériennes appliquent les mêmes mesures.

Pour éponger une partie de leurs dettes beaucoup de compagnies aériennes semblent s’entendre pour faire payer davantage de services aux passagers. En 2009, British Airways fut une des premières compagnies aériennes européennes traditionnelles à facturer la réservation de son siège entre 10 et 4 jours avant le départ du vol.

Air France n’a pas tardé à se joindre au bal en faisant payer également un supplément pour réserver ces sièges tant convoités par les passagers de la Classe Économique.

Si vous voyagez avec Singapore Airlines, le coût du supplément pour les sièges situés près des issues de secours s’élève à 100 € pour un vol international.

Sachez cependant que l’épaisseur de votre porte-feuille ne sera pas le seul critère pour avoir le droit de vous assoir sur ces sièges XL. Toutes les compagnies refuseront ces emplacements à des personnes qui ne seraient pas capables d’ouvrir ou de bloquer les issues de secours ou de faciliter l’évacuation de l’avion.

On vous demandera même si vous parler l’anglais et/ou la langue du pays de la compagnie aérienne afin de pouvoir communiquer avec l’équipage en cas de nécessité.

Finalement, les compagnies aériennes font payer plus cher le billet d’avion de ceux qui pourraient leur être utiles en cas d’accident.

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