Après les compagnies des États-Unis comme Continental Airlines, Delta Air Lines, American Airlines ou United Airlines, les autres compagnies aériennes transatlantiques suivent le même chemin en faisant payer le deuxième bagage en soute.

British Airways et Air France ont adopté la même mesure que leurs homologues américaines et c’est maintenant au tour de Air Canada de faire payer ses passagers pour la deuxième valise.

Les passagers de la classe économique de Air Canada devront donc désormais s’acquitter d’un supplément de 30 dollars pour le deuxième bagage sur les vols reliant le Canada et les USA tandis que ceux voyageant entre l’Amérique et l’Europe devront débourser la somme de 50 dollars.

Seuls les passagers détenteurs des cartes de fidélité Air Canada Prestige, Air Canada Élite, Air Canada Super Élite, Star Alliance Silver et Star Alliance Gold seront exemptés de cette nouvelle taxe.

La mesure, qui sera mise en place à partir du 19 janvier 2010, est justifiée par Ben Smith, vice-président général de Air Canada, qui déclare que la compagnie ne fait qu’harmoniser sa politique sur les bagages avec celles de ses concurrents américains et européens.

Selon Ben Smith, cette mesure permettra également à Air Canada d’atteindre la rentabilité prévue en 2010 après les baisses enregistrées en 2009 à cause de la crise économique.

La direction de Air Canada précise cependant que les passagers des classes Tango, Tango Plus et Latitude (la classe économique), conserveront une franchise pour le premier bagage et le droit de transporter un bagage à main sans supplément.

Certains passagers trouveront sans doute cette mesure abusive en constatant une baisse de la qualité des services sur l’ensemble des compagnies aériennes traditionnelles. Il faut cependant admettre que si tous les passagers d’un avion transportent plus de 40 kg de bagages chacun, cela représente pour la compagnie une dépense supplémentaire de kérosène assez significative.

De leurs cotés Westjet et Air Transat, les concurrentes de Air canada, ont fait savoir qu’elles n’avaient pas l’intention de modifier leur politique actuelle sur le transport des bagages de leurs clients.

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