Le romancier péruvien Mario Vargas Llosa a reçu le Prix Nobel de Littérature 2010, ce jeudi 7 octobre.

Considéré comme un des plus grands écrivains en Amérique Latine, Mario Vargas Llosa a écrit des romans qui ont connu un grand succès et qui ont permis aux lecteurs du monde entier de découvrir certains aspects de la société du Pérou.

Un de ses premiers grands succès littéraire est « La Ville et les chiens », un roman dans lequel l’auteur narre les aventures d’enfants venant de divers horizons qui intègrent une école militaire.

D’autres de ses romans ont été très bien reçu par les critiques littéraires comme « La Maison verte », « La Tante Julia et le Scribouillard », « La Guerre de la Fin du Monde » ou « L’Orgie Perpétuelle », et certains ont même été adaptés au cinéma.

L’Amérique Latine est un continent qui fascine autant les lecteurs que les voyageurs puisque plusieurs romanciers de cette région du monde ont reçu le Prix Nobel de Littérature.

• Gabriela Mistral (Chili) en 1945
• Miguel Ángel Asturias (Guatemala) en 1967
• Pablo Neruda (Chili) en 1971
• Gabriel García Márquez (Colombie) en 1982
• Octavio Paz (Mexique) en 1990
• Mario Vargas Llosa (Pérou) en 2010

Habitué des voyages en avion, Mario Vargas Llosa a récemment écrit un livre qui intéressera certainement ceux qui souhaitent voyager mais qui ont peur de l’avion. Le célèbre romancier péruvien expliquait sa peur de l’avion de cette manière :

« Certains naïfs croient que la peur de la mort motive ou explique la peur de l’avion. C’est inexact : la peur de l’avion est la peur de l’avion, non de la mort, une peur aussi particulière et aussi spécifique que la peur des araignées, du vide, des chats, trois cas fréquents parmi les exemples qui composent la vaste panoplie des phobies humaines. »

« La peur de l’avion se manifeste quand un être non dépourvu d’imagination et de sensibilité prend soudain conscience de se trouver à dix mille mètres d’altitude, de traverser les airs à mille kilomètres à l’heure et se demande  » mais qu’est-ce que je fais là ?  » Et se met à trembler. »

« Cela m’est arrivé après avoir passé des années à monter et descendre d’avion comme on change de chemise. Longtemps j’ai continué à grimper dans ces bolides aériens, couvert de sueur froide, surtout quand les turbulences commençaient à nous secouer. »

Pour découvrir comment Mario Vargas Llosa a combattu ses peurs, il ne vous reste plus qu’à lire son livre : Comment j’ai vaincu ma peur de l’avion

Voyage au Pérou

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