Le Groupe Emirates a annoncé une hausse record de ses bénéfices de 248% pour l’année 2009/2010 alors que l’industrie aéronautique a vécu la pire année de son histoire.

Le rapport annuel du Groupe Emirates, qui comprend la compagnie Emirates Airlines, ses filiales et l’entreprise de manutention Dnata, fait état d’un bénéfice net en augmentation de 248% pour l’exercice 2009/2010 qui se termine en mars de cette année.

Dans un contexte difficile qui a vu de nombreuses compagnies aériennes accumuler des pertes sans précédents, certaines faisant faillites, la compagnie du Sheikh Ahmed Ben Saïd Al Maktoum a enregistré un bénéfice net de 4,2 milliards de dirhams, soit 991 millions d’euros.

Les revenus du Groupe Emirates sont cependant restés stables (environ 9,8 milliards d’euros) en raison d’un moindre prix par passager compensé par une hausse du trafic.

Mais grâce à une gestion exemplaire de la compagnie, Emirates a démontré qu’elle pouvait faire des bénéfices importants même en temps de crise tout en faisant des investissements importants comme l’achat de nouveaux avions, ou la construction de salles VIP dans les aéroports.

La flotte d’Emirates Airlines s’est accrue cette année de 15 nouveaux appareils dont 4 Airbus A380 qui représentent la vitrine de la compagnie, 10 Boeing 777-300ER et un Boeing 777 destiné au transport de fret. La compagnie Emirates dispose à l’heure actuelle de 142 avions dont 4 appareils pour le transport de fret.

Le Sheikh Ahmed Ben Saïd Al Maktoum fait remarqué que malgré les conditions très difficiles, la compagnie est restée fidèle à sa stratégie en proposant un produit de grande qualité, ce que démontre le trafic d’Emirates qui avec 27,5 millions de passagers est en hausse de 21% par rapport à l’année précédente.

Le Groupe Emirates tire aussi ses bénéfices de son entreprise de manutention qui s’est développée dans 20 aéroports de 9 pays.

Les bénéfices s’expliquent aussi par une diminution des frais de gestion de la compagnie qui a cependant eu quelques difficultés au cours de la première moitié de l’exercice fiscal. Mais au final, la capacité d’adaptation de la compagnie lui a permis d’atteindre ces bénéfices records.

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