Un Boeing 777-300ER de la compagnie Air Austral a été endommagé par le tir d’un gendarme lors d’une séance d’entrainement consistant à mettre fin à une prise d’otages.

L’incident a eu lieu le 8 mars 2010 lors d’un exercice du Groupe de pelotons d’intervention outre-mer de la gendarmerie (GPIOM) de La Réunion qui simulait un assaut anti-terroriste dans l’appareil.

Le gendarme aurait escaladé rapidement la passerelle accédant à la porte avant droite de l’appareil et aurait fait feu immédiatement en pénétrant dans l’avion.

Dans ce genre d’exercices ce sont bien sûr des balles à blanc qui sont utilisées, mais cette fois-ci c’est une véritable balle qui est sortie de l’arme du gendarme et qui a traversé les deux épaisseurs d’un hublot.

Par chance, personne ne se trouvait dans l’appareil et la balle n’a pas atteint de pièces vitales de l’avion comme un réacteur. Mais avec un hublot percé, le Boeing 777 ne peut plus être pressurisé.

Le problème c’est que l’avion d’Air Austral devait s’envoler pour Paris dans l’après-midi, ce qui a obligé la compagnie à faire venir un autre Boeing 777-200ER de Mayotte.

L’appareil venant de Mayotte étant plus petit, une trentaine de passagers ont du attendre le lendemain pour pouvoir embarquer sur un autre vol à destination de Paris, tandis que d’autres ont été transportés par Air France, Corsairfly et Air Mauritius.

Une enquête est bien sûr en cours pour déterminer les causes de cet incident regrettable qui a immobilisé le Boeing 777-300ER de la Compagnie Air Austral qui avait du mettre l’appareil à la disposition de la Gendarmerie pour cet exercice.

La gendarmerie devra rembourser les frais de la remise en état du hublot composé de deux feuilles d’acrylique tellement résistantes que l’on ne pourrait les briser à coup de marteau.

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