Dubaï c’est la terre des projets architecturaux de la planète avec des tours immenses, des hôtels luxueux incroyables, des îles artificielles gigantesques et très figuratives.

Un de ces projets pharaoniques est le World Dubaï ou tout simplement The World, 300 îles artificielles dans le Golfe Persique qui forment la plus grande planisphère du monde.

Ce projet est certainement un des plus fous jamais conçus sur terre : un archipel de 9 km sur 7, à seulement 4 kilomètres de la côte, créé de toute pièce pour le tourisme et recevoir les résidences des fortunes de ce monde.

Ces îles, formant des continents, ont une superficie allant de 14 000 m² à 42 000 m². Ce monde étant entouré par une immense digue protégeant les îles de la houle.

Les îles ont été vendues entre 15 et 50 millions de dollars selon la taille, et l’une d’elle a été acquise pour la modique somme 250 millions de dollars.

Commencé en 2003, le World DuBaï a été complété en 2008 et a nécessité 34 millions de tonnes de rochers et 320 millions m² de sable pour la construction des îles tant convoitées par les personnalités les plus riches. Brad Pitt et Angelina Jolie auraient eu l’intention de s’offrir l’Ethiopie dans ce nouveau monde qui émergeait dans le Golfe Persique.

Mais la crise économique est venue contrarier les projets des concepteurs du Wold Dubaï et les travaux ont cessé en 2009 alors que des hôtels et des résidences de luxe devaient être construits.

Nakheel Properties, le Groupe immobiliel qui gère Palm Islands (Palm Jumeirah, Palm Jebel Ali, Palm Deira), The World Islands, The Universe Islands, Dubai Waterfront, The Gardens, Jumeirah Lake Towers, Discovery Gardens, Lost City, Jumeirah Islands, Jumeirah Heights, connait de grosses difficultés financières et le défaut de paiement d’une partie de sa dette qui s’élève à 59 milliards de dollars met en péril l’économie entière de Dubaï.

Ne pouvant assurer la suite des travaux, le résultat se fait sentir sur le World Dubaï dont les îles commencent à se diluer dans la mer. Vu de l’espace, le monde de Dubaï commence lentement à s’enfoncer dans les eaux, la mer regagnant du terrain sur les îles artificielles.

Mais Dubaï ne désespère pas voir un jour The World habité par de riches habitants. Son voisin Abu Dhabi lui a déjà accordé 10 milliards de dollars dont une grande partie sera utilisée pour rembourser une partie de la dette de 26 milliards de dollars du seul projet Dubaï World.

En volant au secours du Groupe Nakheel Properties, le Gouvernement de Dubaï tente de rassurer les investisseurs et les créanciers de ce projet qui pourtant aura besoin de temps pour émerger à nouveau au dessus des flots du Golfe Persique.

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