Le tourisme nuptial est désormais possible en Polynésie française et les couples vont donc pouvoir se marier à Tahiti ou à Bora Bora dans un décor de rêve pour bien commencer leur vie à deux.

Le Ministre du Tourisme de Polynésie, Hervé Novelli, a en effet annoncé l’autorisation de mariage des touristes étrangers sur le sol du territoire polynésien.

Cela fait depuis 2006 que Jacqui Drollet, élu à l’Assemblée de la Polynésie française, se bat pour imposer cette mesure aux élus de l’Assemblée de Polynésie, un projet de loi autorisant le mariage des étrangers.

Le projet avait à l’époque été rejeté par Dominique de Villepin qui considérait que la loi dérogeait avec le code civil français. Trois ans plus tard le projet est enfin adopté.

La principale difficulté rencontrée pour faire accepter l’union de touristes au fenua, c’était le délai de résidence nécessaire d’un mois pour que le mariage se fasse en toute légalité.

Pour respecter cette contrainte juridique, les touristes qui souhaitent se marier en Polynésie devront remplir un dossier de mariage qui sera envoyé au maire de la commune où ils souhaitent célébrer cette union un mois avant leur union.

Cependant, le nouveau dispositif ne permettra pas encore aux français résidents en métropole de se marier en Polynésie car il reste incompatible avec le code civil français. Les français pourront toujours passer leur lune de miel à Tahiti, Bora Bora, Maupiti, ou autres îles au noms enchanteurs mais devront encore attendre une modification du ode civil pour s’y marier.

Cette mesure ne concerne donc que les touristes étrangers qui représentent tout de même une grande partie des visiteurs en Polynésie Française.

Jacqui Drollet estime qu’au moins 1000 mariages par an devraient être organisés sur les îles de la Polynésie, se basant sur les 20 000 unions par an enregistrées à Hawaï et les 4 000 mariages annuels aux îles Fidji.

Sachant que pour chaque mariage célébré à Hawaï ce sont 68 invités qui participent à la fête en moyenne, le tourisme nuptial pourrait vite devenir une source de revenu très intéressante à Tahiti et les autres îles paradisiaques du Pacifique.

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