Toujours moins de services dans les avions
Par Americas • Catégorie: ActualitéAnnonce publicitaire :
Des compagnies aériennes ont décidé de ne plus distribuer de couvertures et d’oreillers sur leurs vols en prenant comme prétexte de lutter contre la propagation de la Grippe A.
Selon William Schaffner, chef de la médecine préventive à l’Université Vanderbilt, les avions constituent réellement un vecteur de transmission du virus dans le monde.
Il n’en fallait pas plus pour que certaines compagnies aériennes comme Southwest ou Virgin American décident de supprimer les couvertures et les oreillers sur leurs vols de jour pour éviter que le virus de la Grippe A H1N1 se propage.
Pourquoi seulement les vols de jour et non de nuit ? Le virus de la Grippe s’endormirait-il la nuit ?
Pour accompagner cette mesure, ces mêmes compagnies mettront à la disposition des passagers de l’alcool en gel pour qu’ils se lavent les mains, des serviettes désinfectantes jetables et des masques anti-grippe.
Cependant, personne n’est en mesure d’assurer que les couvertures et les oreillers représentent un risque réel pour la transmission du virus, sachant de plus que ces éléments se trouvent enveloppés de cellophane au moment d’être distribués à chaque passager.
A la fin du voyage les couvertures et les oreillers sont récupérés par les hôtesses de l’air et les stewards, et pendant tout le vol chaque passagers à utiliser sa propre couverture et son propre oreiller, ce qui réduit les probabilités de contagion.
Le Professeur William Schaffner lui-même déclare que les sièges des avions, les oreillers et les couvertures doivent avoir que très peu d’influence sur la propagation du virus. Il doute même de l’utilité des masques anti-grippe.
Par contre, le renouvellement de l’air dans la cabine des avions est un aspect très important. La IATA a d’ailleurs fait savoir que l’air était renouvelé 10 à 15 fois par heure dans un avion alors qu’il ne l’était qu’une à deux fois par heure dans la plupart des bureaux.
Voyager ne représente donc pas plus de risques, voire moins, que de se rendre à l’école ou se rendre sur son lieu de travail en utilisant les transports en commun.
Mais pour certaines compagnies l’idée était trop tentante de réaliser de belles économies en faisant passer le fait de ne plus distribuer ces objets de confort aux passagers comme une mesure sanitaire.
Article rédigé le 12 Sep, 2009