Michael O'Leary, Président de Ryanair

Le président de Ryanair, Michael O’Leary, tente de minimiser l’alerte à la pandémie lancée par l’Organisation Mondiale de la Santé qui met en garde l’ensemble de la population mondiale contre le virus H1N1 qui aurait provoqué la mort de 176 personnes au Mexique.

Les chiffres donnés par l’OMS sont d’ailleurs très flous d’un jour à l’autre. L’organisation annonce 331 cas confirmés quand le Mexique en annonce plus de 1300. En France on nous annonce chaque jours de nouveaux cas qui sont infirmés le jour suivant.

Sur la base de ces décomptes faits sans aucune certitude l’OMS a élevé l’alerte à la pandémie au niveau 5 provoquant un début de panique dans le monde entier avec une ruée de la population dans les pharmacies pour acheter du Tamiflu ou des masques pour se protéger d’une maladie invisible.

Plusieurs pays ont annulé tous leurs vols vers le Mexique comme l’Argentine, Cuba ou l’Équateur alors qu’aucun cas suspect n’a été déclaré. En Europe certains pays voudraient faire de même mais l’Union Européenne a décidé le maintien des vols, ce que Michael O’Leary approuve.

Le Président de Ryanair estime d’ailleurs que le fait de se promener dans les aéroports avec un masque sur la bouche et le nez est une attitude tout a fait disproportionnée. « Cette nouvelle grippe est dans la bouche de tout le monde mais personne n’est mort dans aucun aéroport » déclare Michael O’Leary qui ne se sent pas du tout préoccupé par ce virus.

Le fait de restreindre les opérations en provenance du Mexique est pour lui une absurdité est n’aboutit qu’à empêcher beaucoup de monde de pouvoir rentrer chez eux et alimenter la confusion dans les esprits.

Pour Michael O’Leary le niveau d’alerte répond plus à une stratégie politique pour attirer l’attention de la population, avec l’aide des médias montrant les passagers portant ces masques.

C’est un prétexte pour ne plus parler de la crise économique comme cela s’est passé avec la grippe aviaire quand l’OMS a élevé l’alerte au niveau 6 face au risque de pandémie.

Le président de Ryanair conclue en faisant un rapprochement avec les accidents de la route certainement plus meurtriers mais qui importent peu la plupart des Gouvernements.

Les propos de Michael O’Leary ne sont pas dénués de sens quand on voit l’attitude des gouvernements qui semblent plus préoccupés d’entretenir l’inquiétude que de donner des réponses claires aux questions angoissées de la population.

Beaucoup de médecins affirment d’ailleurs que parler d’une pandémie avec seulement 331 cas confirmés est une exagération quand les simples grippes d’hiver provoquent la mort de 5000 personnes par an en France.

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