La compagnie aérienne Kingfisher Airlines se trouve en très mauvaise posture à la suite de sa suspension du système de réservation de la IATA.

En proie a de sérieuses difficultés financières, la compagnie aérienne indienne voit sa situation s’aggraver car cette suspension complique l’émission de billets d’avion internationaux.

L’Association Internationale du Transport Aérien a pris cette décision ce mercredi 7 mars 2012 suite à de nombreux impayés vis à vis de cet organisme international.

Pour bien comprendre le problème il faut savoir que la IATA permet aux agences de voyages de consulter les prix entre les différentes compagnies membres et simplifie les facturations entre les voyagistes et les transporteurs.

Vu l’état des finances de la compagnie, Kingfisher Airlines s’est montrée incapable d’honorer sa dette vis à vis de la IATA qui a donc pris la décision de suspendre la compagnie, la privant ainsi des ventes de billets réalisées par les agences de voyages agrées.

Cette décision a été prise peu de temps après celle de l’État Indien qui a gelé les comptes de Kingfisher afin de pouvoir récupérer une partie des impôts non payés par la compagnie.

Avec la plupart de ses comptes bancaires bloqués, la compagnie aérienne va vite se retrouver en manque de liquidités et on peut craindre une suspension de ses activités dans les jours à venir, d’autant plus que les pilotes également se plaignent du non paiement de leurs salaires.

Après avoir annoncé en septembre 2011 qu’elle abandonnait ses activités low cost en raison d’une concurrence très rude en Inde face à des compagnies comme comme SpiceJet, GoAir ou IndiGo, Kingfisher Airlines a du également se confronter aux compagnies du Golfe qui propose des prix très bas entre l’Europe et l’Inde.

En difficultés sur les deux fronts, les vols domestiques et les vols internationaux, Kingfisher a du laisser au sol 36 des 64 avions de sa flotte actuelle.

En réduisant ainsi ses activités les revenus sont moins importants et beaucoup estiment que Kingfisher ne pourra pas être sauvée de la faillite sans l’intervention d’autres compagnies aériennes qui entreraient dans son capital.

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