La boîte noire du vol AF447 Rio – Paris localisée
Par Americas • Catégorie: ActualitéAnnonce publicitaire :
Après 12 heures au fond de l’océan, le sous-marin télécommandé Remora 6000 a localisé la boîte noire de l’Airbus A330-200 qui s’était crashé le 1er juin 2009.
Mais selon les déclarations du BEA (Bureau d’Enquêtes et d’Analyses), les restes de la boîte noire apparaissent sur les images communiquées par le sous-marin sans le module qui contient les données enregistrées.
Cependant, l’appareil était doté de deux enregistreurs de vol comme c’est le cas pour tous les avions commerciaux, un enregistreur pour les données du vol (FDR = Flight Data Recorder) et un autre pour les communications avec les pilotes (CVR = Cockpit Voice Recorder).
C’est la première boîte noire qui a été retrouvée, celle qui aurait du être accompagnée du module enregistrant les données du vol. Le sous-marin va maintenant tenter de retrouver la seconde boîte noire en poursuivant ses recherches à 3 900 mètres de profondeur.
Quand à l’enregistreur de la première boîte noire, les recherches seront sans doute plus compliquées si le module s’est désolidarisé au moment de l’impact.
Les boîtes noires sont dotées d’une balise qui permettent de les localiser en émettant un signal pendant une trentaine de jours et sur une distance de 2 kilomètres. Mais l’accident du vol AF447 s’est produit il y a presque 2 ans et la seule possibilité de les récupérer est de procéder à une exploration méticuleuse du fond de l’océan.
Les boîtes noires sont en fait de couleur orange ou rouge pour faciliter leur recherche quand l’avion est détruit, que ce soit à la suite d’un crash dans une zone boisée ou que l’avion se soit abîmé en mer.
Ces boîtes se trouvent à l’arrière de l’avion car c’est la partie de l’appareil qui résiste le mieux à la suite d’un impact. De plus, trois couches de matériaux sont sensés protéger l’enregistreur du feu et de l’immersion dans les océans.
Les experts estiment donc que les disques durs des enregistreurs de vols peuvent avoir supporté la corrosion et la pression au fond de l’océan, ce qui permettrait de savoir ce qui s’est passé avant le crash de l’Airbus d’Air France.
Article rédigé le 28 Avr, 2011