La Cour Internationale de Justice a reçu une demande de la part du Nicaragua pour que la frontière avec la Colombie dans la Mer des Caraïbes soit délimitée avec précision.
Le 19 novembre 2012, le Tribunal de La Haye avait confirmé la souveraineté à la Colombie de sept îlots proches de l’archipel de San Andrés, mais a déplacé de 200 miles nautiques vers l’est la frontière maritime que reconnaissait le Gouvernement de Bogotá dans la Mer des Caraïbes.
La Cour Internationale de Justice a donc octroyé au Nicaragua 90 000 km² de mer qui se trouvait sous la souveraineté de la Colombie qui refuse d’accepter cette décision.
En apprenant la dénonciation faites pas le Nicaragua devant la CIJ, le Gouvernement Colombien a déclaré que celle-ci était contraire au droit international.
« L’ambition démesurée du Nicaragua touche non seulement les zones qui appartiennent à la Colombie, ais aussi celles d’autres pays comme le Panama, le Costa Rica et la Jamaïque », a averti le Gouvernement colombien.
Carlos Argüello, représentant du Nicaragua à La Haye, affirme que ces trois pays n’ont pas à se préoccuper de l’action judiciaire puisque son pays ne demande pas que soit délimitée la plateforme avec le Panama, la Jamaïque ou le Nicaragua, mais seulement avec la Colombie.
Mais le président de la Colombie a demandé aux trois autres Pays de participer à la rédaction d’une lettre de protestation pour freiner les ambitions expansionnistes du Nicaragua dans la Mer des Caraïbes, une lettre qu’il remettra lui-même à la fin du mois de septembre au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Archipel de San Andrés : A. Santa Catalina B. Providencia C. San Andrés
îlots concernés par le litige : 1. Seranilla 2. Bajo Nuevo 3. Quitasueño 4. Serrana 5. Roncador 6. Del Sureste 7. Albuquerque