Le président des États-Unis, Barack Obama, a déclaré que la Bolivie ne remplissait pas ses engagements dans la lutte contre la drogue et qu’elle ne recevra pas d’aide financière.
Selon Obama, aussi bien la Bolivie que le Venezuela et la Birmanie ont échoué dans la prévention de la vente illégale de stupéfiants lors de ces 12 derniers mois.
Ces pays n’ont pas réalisé les efforts substantiels pour tenir leurs engagements sur les accords anti-drogues internationaux et prendre les mesures établies dans l’article 489 de la Loi d’Assistance Étrangère.
Obama a donc décidé de suspendre l’aide financière au Gouvernement Bolivien mais pas au Venezuela car il considère que combattre la vente illégale dans ce pays est vital pour les intérêts nationaux des États-Unis.
Felipe Cáceres, vice-ministre de la Défense Sociale et des Substances Contrôlées, estime que la décision nord-américaine est gênante mais qu’elle n’affectera pas la lutte anti-drogue.
« Les États-Unis ne sont qu’un seul pays, donc ils ne peuvent pas certifier ou désavouer personne parce qu’il ne s’agit pas d’un organisme international reconnu comme l’ONU. De plus, depuis la gestion actuelle nous n’avons plus d’accord de coopération pour la lutte anti-drogue avec les États-Unis; nous ne recevons pas le moindre dollar de ce pays, et malgré cela, nous obtenons des résultats évidents quant à la suppression de la coca excédentaire et à la lutte contre le trafic de drogue », a déclaré le vice-ministre.
Un communiqué du Ministère du Gouvernement de Bolivie a été publié pour faire savoir que les États-Unis souhaitaient de cette manière passer sous silence que le Gouvernement a obtenu des résultats avec dignité, souveraineté et contrôle social, sans l’intervention de la DEA.