Le Venezuela a abandonné le mardi 10 septembre 2013 la Commission Inter-américaine des Droits de l’Homme (CIDH), comme l’avait voulu l’ex-président Hugo Chávez il y a un an.
Cette décision est intervenue le lendemain de la dénonciation de fraude à l’élection présidentielle par l’opposition dirigée par Henrique Capriles, le candidat battu par Nicolás Maduro.
Le retrait du Venezuela de cette commission faisant partie de l’Organisation des États Américains (OEA), ne permettra pas cependant au Venezuela de faire face à ses responsabilités en matière des Droits de l’Homme.
Avec ce retrait, le Gouvernement vénézuélien souhaite faire la sourde oreille aux nombreuses cas de violations des Droits de l’Homme qui ont été présentées depuis 15 ans à cette commission.
Mais l’ex-président de la Commission, le vénézuélien Pedro Nikken, a averti que la la sortie du Venezuela de cet organisme ne l’exonérera pas de sanctions comme ce fut le cas avec Alberto Fujmori au Pérou et Augusto Pinochet au Chili.
Selon l’ancien gouverneur de l’état du Tachira, César Pérez Viva, la sortie du Venezuela du CIDH démontre le caractère fasciste u Gouvernement qui dirige actuellement le pays.
Henrique Capriles a déclaré de son côté que si la Justice ne fonctionne pas au Venezuela, il appellera les instances internationales pour défendre les droits du peuple vénézuélien.
L’opposition a dénoncé des irrégularités lors des élections présidentielles comme le vote des morts, la manipulation lors du comptage des votes; et des pressions sur les électeurs pour voter en faveur de Maduro.
En conséquence de son retrait de la CIDH le Venezuela ne pourra donc être observer par cette organisation ni par la cour de justice, mais il devra répondre à tous les cas qui ont été présenté avant la date de sa sortie.